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dimanche 9 mars 2014

Fukushima , 3 ans et cela continue...

Alsace: Plusieurs milliers de manifestants antinucléaires sur le Rhin et à Fessenheim



Ils étaient 10 000 à protester contre le nucléaire à l’occasion du troisième anniversaire de l'accident de la centrale atomique japonaise de Fukushima...

En famille, avec pancartes et fanfares, plusieurs milliers d'antinucléaires français, allemands et suisses manifestaient dimanche sur des ponts du Rhin, à l'occasion du troisième anniversaire de la catastrophe atomique  de Fukushima au Japon, pour réclamer notamment la «fermeture immédiate» de la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin).
«François Hollande serez-vous le président de la catastrophe nucléaire?», «Nucléaire = démocratie bafouée», pouvait-on lire par exemple sur des pancartes de manifestants à Fessenheim, où se massaient des centaines de personnes, selon un photographe présent sur place.
Peu avant 15H00, les forces de l'ordre avaient  pointé prés de 10 manifestations sur différents sites de rassemblement.  Les organisateurs tablaient sur un chiffre de l'ordre de 10.000 personnes.
50 jours d'actions antinucléaires en France
A l'appel de diverses associations antinucléaires et environnementales des deux côtés de la frontière, les manifestants avaient investi vers 14H00 huit ponts enjambant le Rhin, de Strasbourg jusqu'à la frontière suisse en passant par Fessenheim.
Des actions pacifiques et symboliques étaient menées sur les ponts, comme un «die in» (où les manifestants s'allongent par terre) sur le pont de l'Europe à Strasbourg, des chaînes humaines reliant les deux rives, des lâchers de ballons, des prises de parole et une minute de silence en mémoire des victimes de Fukushima .
«Fukushima, les gens croient que c'est derrière eux, alors qu'en réalité ça ne fait que commencer: le plus grand nombre de victimes est à venir. On commence maintenant à voir apparaître de premières leucémies infantiles» au Japon, s'est indigné André Hatz, porte-parole de l'association Stop Fesssenheim  et membre du réseau Sortir du nucléaire. 200 000 Japonais sont toujours déportés  hors des lieux de la catastrophe.
Une partie des manifestants devait converger vers 15H30 devant la centrale nucléaire de Fessenheim, la plus vieille de France encore en service, pour y réclamer sa «fermeture immédiate».
Sur une faille sismique
Le gouvernement s'est engagé pour l'heure à la fermer en 2016. «On est en train de nous mener en bateau, un accident peut arriver n'importe quand» a dénoncé M. Hatz, rappelant que la centrale alsacienne est construite sur une faille sismique.
Parmi les manifestants à Fessenheim figurait le Japonais Naoto Matsusumura, aux cheveux blancs et à la moustache fine, surnommé «le dernier homme de Fukushima», qui effectue actuellement un séjour en Europe pour avertir des risques nucléaires.
Jeudi, à Paris, il avait estimé que le prochain accident nucléaire arriverait «soit au Japon, soit en France».
«Je pense qu'EDF pense également que les centrales nucléaires françaises bénéficient d'une technique de meilleure qualité. Tepco (la compagnie d'électricité japonaise responsable de Fukushima, ndlr), c'était pareil. Ils nous disaient qu'il n'y avait pas de danger, que c'était sûr...» avait-il déclaré.
«Il faut dire haut et fort qu'il faut arrêter le nucléaire, il faut se battre», avait ajouté celui qui vit en ermite avec des animaux près de la ville japonaise désertée de Tomioka, située dans le périmètre interdit d'un rayon de 20 km autour de la centrale de Fukushima, dévastée depuis le tremblement de terre, le tsunami et la radioactivité de Fukushima depuis le 11 mars 2011.
Le réseau Sortir du nucléaire a prévu 50 jours d'actions antinucléaires en France du 8 mars au 26 avril, autre date anniversaire d'une catastrophe nucléaire, celle de Tchernobyl en Ukraine en 1986.
MCD

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