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lundi 28 juillet 2014

Le nucléaire japonais redémarre en prévision de catastrophes...

DEMAIN  L'ACCIDENT...

 La préfecture japonaise de Kagoshima (sud-ouest) a indiqué avoir procédé dimanche à une distribution d'iode stable aux personnes habitant à moins de 5 km des réacteurs nucléaires Sendai 1 et 2 susceptibles de redémarrer, appliquant ainsi pour la première fois de nouvelles mesures de précaution décidées après l'accident de Fukushima.
«Quelque 4.715 personnes de plus de trois ans sont concernées par cette disposition et 2.420 ont reçu dimanche des comprimés d'iode stable», a expliqué à l'AFP un fonctionnaire local.
Cinq lieux d'accueil avaient été aménagés et la distribution effectuée après des séances d'explications sur le sens de cette initiative.
«Les personnes qui n'en ont pas reçu cette fois pourront s'en procurer ultérieurement», a précisé le responsable.
Pour les administrés vivant au-delà de 5 km du site, l'iode stable n'est pas fourni au préalable mais le sera si besoin le moment venu en cas d'accident, a-t-il ajouté.
Les comprimés reçus doivent être conservés par les personnes concernées et n'être avalés que sur consigne des autorités en cas de fuite radioactive.
La prise d'iode stable permet de saturer la thyroïde, de sorte que l'iode 131 radioactif émanant du site atomique accidenté n'y prenne pas place. Ceci permet de protéger cette glande contre le risque d'apparition de cancer.
En France, le gouvernement a décidé depuis 1997 d'organiser des distributions de comprimés d'iode pour les populations résidant dans un rayon de 10 km autour des centrales nucléaires.
Au Japon, cette distribution est mise en oeuvre pour la première fois. Elle découle des nouvelles mesures décidées par l'Autorité de régulation nucléaire (NRA) mise en place après l'accident de Fukushima, un désastre qui, en mars 2011, a démontré de la pire façon les lacunes des dispositions antérieures.
Des dizaines de milliers de personnes avaient alors été sommées de quitter leur maison et d'abandonner tous leurs biens, fuyant parfois, faute d'informations claires, dans des lieux encore plus affectés par la pollution radioactive que ceux qu'ils venaient de déserter.
Distribuer au préalable de l'iode stable, c'est aussi reconnaître un risque d'accident, ce que les autorités nippones rechignaient auparavant à faire pour ne pas effrayer les populations. Désormais l'éventualité d'un accident grave est prise en compte dans les nouvelles normes et mesures instaurées en tirant les leçons de la catastrophe de Fukushima.
La distribution à Kagoshima a été effectuée dimanche du fait de la probabilité d'un redémarrage prochain des réacteurs Sendai 1 et 2, que l'Autorité de régulation a jugé sûrs et qui devraient être certifiés conformes aux nouvelles normes dans quelques semaines. Le feu vert politique devrait ensuite être donné pour leur permettre de redémarrer.
Actuellement, les 48 réacteurs du pays (sans compter les six condamnés de Fukushima) sont tous arrêtés et aucun ne peut être relancé sans la validation de la NRA.
APL

lundi 7 juillet 2014

Roumanie : vive opposition aux Gaz de schiste...

Gaz de schiste en Roumanie: Greenpeace bloque l'accès à un site d'exploration

Pungesti (Roumanie) - Une vingtaine de militants de l'organisation écologiste Greenpeace ont bloqué lundi l'accès à un site d'exploration des gaz de schiste du géant américain de l'énergie Chevron en Roumanie.
Les manifestants, attachés les uns aux autres, se sont assis devant l'entrée du périmètre où est installée le forage d'exploration, dans le village de Pungesti, dans le nord-est de la Roumanie.
Ils ont brandi des pancartes disant «non à la fracturation hydraulique», la technique très controversée d'extraction des gaz de schiste qui prévoit l'injection à haute pression d'eau mélangée à des substances chimiques dans le sol.
Un camion qui souhaitait entrer sur le site a été bloqué à l'extérieur, a rapporté un photographe .
Chevron a commencé l'exploration des gaz de schiste en mai dans cette région malgré la vive opposition de la population locale qui s'inquiète des conséquences environnementales et sur les ressources en eau dans une région qui dépend de l'agriculture pour sa survie.
«L'exploitation industrielle du gaz de schiste ne peut pas se faire en affectant la vie de centaines de milliers de gens vivant sur les périmètres donnés en concession. Nous demandons la fin de ces initiatives contre l'environnement et la volonté des citoyens», a déclaré Laurentiu Ciocirlan, coordinateur de campagne de Greenpeace.
Chevron qui soutient mener ses opérations d'exploration en respectant les normes de sécurité affirme que toute décision sur une éventuelle extraction des gaz de schiste ne sera prise que d'ici trois à cinq ans.
Le groupe américain a obtenu des permis d'exploration dans d'autres régions de la Roumanie.
Opposé aux gaz de schiste lorsqu'il était dans l'opposition, le Premier ministre social-démocrate Victor Ponta est devenu un des plus fervents défenseurs de cette source d’énergie controversée dans le monde.
Autorisée aux Etats-Unis ou en Roumanie, la fracturation hydraulique est interdite en France.
Planète/20mn  avec Greenpeace

mardi 1 juillet 2014

Renouvelables, l' avenir...

Energie: 60% de l'électricité en Europe d'origine renouvelable en 2030

Les énergies renouvelables devraient représenter 60% de la production européenne d'électricité en 2030 contre 40% en 2012, sous l'impulsion de près de 1.000 milliards de dollars d'investissements, selon une étude publiée mardi.
L'Europe devrait développer 557 gigawatts de capacités renouvelables supplémentaires d'ici 2030, selon cette étude réalisée par Bloomberg News Energy Finance et basée sur les tendances du marché de l'électricité, les politiques menées et le coût des différentes technologies.
La production électrique à partir de ressources fossiles comme le charbon et le gaz devrait elle passer de 48% à 27% - l'électricité tirée du charbon diminuant de plus d'un tiers (de 195 à 125 gigawatts), et le gaz augmentant légèrement de 275 à 280 gigawatts.
«Notre étude montre que les améliorations à venir sur les marchés du solaire et de l'éolien permettront d'installer de plus en plus d'équipements non-subventionnés dans les années qui viennent», a commenté Seb Henbest, directeur pour l’Europe, le Moyen-Orient et l'Afrique chez Bloomberg News Energy Finance.
«Nous nous attendons à ce que l'Europe investisse près d'un trillion de dollars pour développer ses capacités de production renouvelables d'ici 2030, dont 339 milliards de dollars dans les panneaux solaires sur les toits et 250 milliards pour l'éolien en mer».
L'amélioration de l'efficacité énergétique permettra de modérer l'évolution de la demande d'électricité à +9% entre 2014 et 2030, et l'étude prévoit une baisse de 60% des émissions de CO2 du secteur énergétique (1,3 milliard de tonnes à 564 millions).
L’Allemagne et la Grande-Bretagne seront à la pointe de cette transition énergétique, selon Bloomberg, ces deux pays représentant près d'un tiers des nouvelles capacités de production. L'Italie devrait apporter 84 gigawatts d'électricité verte avec l'éolien, quand la France développerait 75 gigawatts et l'Espagne 43 gigawatts, surtout à travers le solaire.
Au niveau mondial, Bloomberg anticipe des investissements de 7.700 milliards de dollars dans la production d'électricité, dont deux tiers pour les énergies renouvelables. La région Asie-Pacifique dépenserait 2.500 milliards, les Amériques 816 milliards, et la région Moyen-Orient / Afrique 818 milliards pour cette production durable. 
Planète/20mn