DECOUVREZ NOTRE SITE

VENEZ NOUS RETROUVER SUR NOTRE SITE http://www.ecologieauquotidien.fr

jeudi 23 décembre 2010

Trop de voiture tue

Paris: Les voitures polluantes ne seront plus les bienvenues


La Journée internationale en ville sans voitures, le 22 septembre 2004, à Paris. AFP PHOTO PHILIPPE DESMAZE

PLANETE - Des restrictions de circulation vont être testées à l'encontre des vieux diesels et des 4x4...

mardi 21 décembre 2010

Lutter pour les forêts , c'est lutter pour la vie

Russie: De la lutte pour la forêt à la lutte pour la démocratie


La militante écologiste Evguenia Tchirikova, le 10 novembre 2010, dans la forêt de Khimki, en Russie. Mikhail Metzel/AP/SIPA

ENVIRONNEMENT - Les écologistes russes ne baissent pas les bras devant la décision de faire passer une autoroute en pleine forêt de Khimki…

dimanche 19 décembre 2010

La bio à la cantine : la santé de nos enfants...

Dire oui au bio à la cantine


Repas bio à la cantine d'un collège de Montélimar, en novembre 2007. AFP PHOTO / FRED DUFOUR

CONSOMMATION - Le WWF veut mobiliser les parents pour que les cantines scolaires proposent plus de bio...

mercredi 15 décembre 2010

Les évènements naturels deviennent catastrophes quand les humains sont inconscients

Les catastrophes naturelles portent-elles mal leur nom?


Un homme marche dans un camping inondé à la Faute-sur-Mer, après le passage de la tempête Xynthia, le 28 février 2010
Un homme marche dans un camping inondé à la Faute-sur-Mer, après le passage de la tempête Xynthia, le 28 février 2010 Frank Perry AFP/Archives

DOCUMENTAIRE - «Des catastrophes (pas si) naturelles» retrace les erreurs humaines et les failles législatives qui ont aggravé les sinistres…

mardi 14 décembre 2010

Le soleil vit aussi

Une éruption massive embrase la moitié du Soleil

14 commentaires
Créé le 14.12.10 à 01h29 -- Mis à jour le 14.12.10 à 01h29
Une éruption solaire filmée par la sonde STEREO

Une éruption solaire filmée par la sonde STEREO NASA

ESPACE - L'observation, réalisée l'été dernier par la Nasa, remet en cause la conception initiale du phénomène...

Il ne valait mieux pas se trouver à proximité du Soleil le 1er août dernier. Une éruption observée par la double sonde STEREO a embrasé son hémisphère tout entier. Une échelle titanesque, alors que les scientifiques pensaient jusque-là que de tels phénomènes n'étaient limités qu'à des zones précises.

«Les explosions du Soleil ne sont pas isolées. L'activité solaire est interconnectée par le magnétisme sur des distances à couper le souffle. Tempête solaires, tsunami, éjection de masse coronale... Tout peut se déclencher en même temps sur des centaines de milliers de kilomètres», a indiqué la Nasa, lundi.

L'agence estime qu'avec ce nouveau modèle, le travail des météorologues devient plus compliqué, mais, qu'à terme, les prévisions pourraient gagner en précision.

P.B.

vendredi 10 décembre 2010

La décolonisation n' a jamis eu lieu...

Françafrique : visite du pré carré africain de la France

Comment montrer la Françafrique ? Le pari est toujours audacieux. Le réalisateur Patrick Benquet s'y essaie, jeudi soir, sur France 2, dans « Françafrique, cinquante années sous le sceau du secret ». Avec des petites perles et quelques clichés, le tour d'horizon ravira les néophytes, mais pourra aussi décevoir les spécialistes ès barbouzeries continentales.

La réalisateur Patrick Benquet semble plutôt appartenir à la première catégorie, tandis que son conseiller historique, Antoine Glaser, rédacteur en chef de La Lettre du continent, fait sans aucun doute partie de la seconde. L'attelage est parvenu à produire deux films de 80 minutes bien articulés, où la continuité historique de certaines pratiques clandestines est habilement mise en images.

S'il appartient au monde des profanes, le spectateur se délectera d'épisodes mis en exergue depuis la période des indépendances. La mort de l'opposant camerounais Félix Moumié (empoisonné par un réserviste du Sdece (Service de documentation extérieure et de contre-espionnage) à Genève en 1961), par exemple, permet de comprendre jusqu'où la République était prête à aller pour préserver ses intérêts.

Là encore, les experts n'apprendront rien, mais le récit fait par Maurice Delaunay, éminent membre du clan des Gabonais et des services secrets, vaut son pesant de cynisme. (Voir la vidéo)


Si le spectateur est déjà initié au jeu des masques et de la politique africaines, on retiendra, dans la première partie, intitulée « La Raison d'Etat » :

  • L'aveu de Maurice Delaunay (ambassadeur au Gabon, puis cadre d'Elf) à propos de l'assassinat de Moumié : « Il y a des moments où la politique passe avant la morale. »
  • Celui d'Albin Chalandon (PDG d'Elf de 1977 à 1983) à propos du régime congolais de Sassou I, époque marxiste : « Il vaut mieux avoir un régime communisant stable que des régimes comme on a eu après -républicains, calqués sur notre République, nos mauvaises méthodes politiques- qui étaient tout le temps renversés. C'est pire que tout pour des industriels. »
  • Le récit circonstancié de Pierre Marion, patron de la DGSE (1981-1982), qui malgré la « purge » d'une trentaine d'agents au sein du service, ne parviendra pas à éradiquer l'influence des réseaux Foccart

Comment Elf finançait la campagne du candidat Mitterrand

Dans la seconde partie du documentaire, « L'Argent roi », le spectateur pourra s'attarder sur le témoignage de Laurence Soudet (l'une des plus proches collaboratrices de François Mitterrand) racontant comment, dès l'élection présidentielle de 1965, elle alla chercher au siège d'Elf la « valise » de billets permettant de financer la campagne électorale du candidat socialiste. Exercice régulièrement répété jusqu'à la victoire de 1981. (Voir la vidéo)


Dans cette seconde partie du film, qui sera diffusée jeudi 16 décembre, les amateurs apprécieront aussi :

  • Les rodomontades de Robert Bourgi, l'avocat entremetteur des chefs d'Etat africains, expliquant comment El Hadj Omar Bongo (son client) transmet en 2002 à Jacques Chirac sa sélection personnelle pour le futur gouvernement Raffarin.
  • Le récit outré de Jacques Sales, ancien chef de poste de la DGSE à Libreville, qui narre les turpitudes de Bernard Kouchner, payé par Bongo pour un rapport à hauteur de « 140 000 euros la page pour dire que le système de santé ne marche pas au Gabon », audit que l'Agence française de développement aurait fait gratuitement…

Navigant entre des épisodes déjà très connus et quelques perles rares, le film ne parvient pas toujours à donner du sens à ce qu'on appelle la Françafrique : la mainmise à la fois militaire, juridique et économique de la France sur son pré carré africain. Une présence qui perdure bien après les indépendances des années 60 et cela grâce à l'influence de l'action clandestine.

Sur ce dernier point, retenons le constat que les fameux réseaux Foccart, transformés mais toujours très actifs, ont de beaux jours devant eux. Un constat sur lequel Antoine Glaser a parfois varié. Le point d'arrivée du film fait de l'actuel président de la République française « le représentant de commerce attentionné des grands groupes industriels », une conclusion qui peut paraître un peu univoque.

jeudi 9 décembre 2010

L' Etat participe encore à l' extinction des abeilles


Abeilles: le ministère de l'Agriculture renouvelle l'autorisation du Cruiser

Le ministère de l'Agriculture a annoncé mercredi le renouvellement pour un an de l'autorisation de l'insecticide Cruiser, dont le retrait est réclamé par les apiculteurs et les associations de défense de l'environnement, en raison des conséquences sur les abeilles.

Le ministre de l'Agriculture a annoncé parallèlement dans un communiqué que l'usage des "semences enrobées" --c'est le cas notamment des semences de maïs qui sont "enrobées" de Cruiser-- serait désormais pris en compte à partir de 2011 dans le plan Ecophyto 2018.

Ce programme vise à réduire l'utilisation de pesticides de 50% dans un délai de 10 ans (2018) "si possible".

Le ministère de l'Agriculture a aussi déclaré que le projet de loi de finances rectificative pour 2010, en discussion au Parlement, prévoyait d'élargir aux semences enrobées la redevance "pour pollutions diffuses" (art. L. 213-10-8 du Code de l'environnement).

L'autorisation du Cruiser renouvelée pour la campagne 2010-2011 "fait suite à l'avis favorable de l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) du 15 octobre 2010" selon laquelle l'usage de cet insecticide sur le maïs "ne présente pas de risque pour l'environnement", explique le ministère dans un communiqué.

Le Cruiser est fabriqué par le groupe suisse Syngenta.

Apiculteurs et associations de défense de l'environnement estiment que les pesticides sont en grande partie responsables de la surmortalité des abeilles. Les professionnels se battent depuis des années pour le retrait des néocotinoïdes (Gaucho, Cruiser, Proteus...) du marché, utilisés en enrobage des semences ou en pulvérisation.

Les députés européens ont demandé le 25 novembre à la Commission de soutenir la recherche indépendante sur la mortalité des abeilles et de veiller à la publication de toutes les informations sur les effets des cultures OGM et des pesticides sur certaines espèces d'abeilles.

Le Parlement européen a également suggéré une révision de la réglementation sur les pesticides et les produits phytopharmaceutiques pour permettre une évaluation des risques liés à l'exposition des abeilles à ces substances.

lundi 6 décembre 2010

Retirer votre argent de la BNP-Parisbas

Greenpeace dénonce l'implication de la BNP dans des projets nucléaires en Inde

Des militants de Greenpeace ont accroché lundi matin deux banderoles avec le slogan "BNP : stop aux investissements radioactifs", sur le siège de la BNP à Paris pour dénoncer son implication dans le financement de projets nucléaires sur une faille sismique en Inde.

"C'est très compliqué d'évaluer un risque nucléaire, d'autant qu'aucune centrale nucléaire n'a jamais connu de tremblement de terre d'une magnitude de 7, comme cela pourrait être le cas sur la zone où doivent être construits les deux réacteurs EPR français en Inde", a expliqué à l'AFP Sophia Majnoni, chargée de campagne nucléaire de Greenpeace.

Les militants ont ainsi déployé deux maquettes de ces réacteurs sur une faille sismique devant l'immeuble de la banque. Cette dernière participera en partie au projet de 7 milliards d'euros dont les accords-cadre viennent d'être signés lors de la visite du président Nicolas Sarkozy en Inde.

Le projet devrait voir le jour dans la région de Jaïtapur dans l'Etat du Maharahstra (ouest) où près de 10.000 personnes ont manisfesté samedi dernier, selon Greenpeace, et ont refusé "les compensations dérisoires que l'Etat voulait leur verser pour s'approprier leurs terres".

"La BNP, première banque au monde à soutenir l'industrie nucléaire en finançant des projets dangereux, doit faire toute la transparence sur l'usage de l'argent de ses clients", a ajouté Sophia Majnoni. Elle a rappelé que cette banque était également impliquée dans un projet nucléaire au Brésil, où elle "étudie le financement d'un réacteur nucléaire répondant aux standards de sécurité pré-Tchernobyl".

jeudi 2 décembre 2010

Protéger la Forêt ...partout

Mexique: une communauté Zapotèque s'émancipe en protégeant la forêt

La forêt, c'est le trésor de la petite communauté d'Ixtlan de Juarez, sur les terres de la vieille ethnie des Zapotèques, près de Oaxaca, dans le sud-est du Mexique, où elle les aide à lutter à la fois contre la pauvreté et le réchauffement climatique.

Ce trésor, ils l'ont déjà défendu voici plus de vingt ans, contre une entreprise d'Etat qui leur en disputait la propriété.

Aujourd'hui qu'ils en vivent, et tandis que la conférence de l'ONU sur le réchauffement climatique est réunie à Cancun, à l'extrémité sud-est du pays, le gouvernement fédéral considère leur gestion de la forêt comme un modèle de réduction non seulement des gaz à effet de serre, mais aussi de la pauvreté.

Dans une grande scierie en bordure de la forêt de Oaxaca, des hommes et des femmes installent sur des tapis roulants les rondins à débiter.

"Prendre soin de la forêt est la priorité pour notre communauté, car c'est elle qui donne du travail à la plupart d'entre nous", explique Julio Garcia Gomez, aux commandes de la machinerie.

La communauté d'Ixtlan de Juarez est dirigée par une commission de 390 membres qui met ses décisions au voix pour gérer six entreprises liées au travail du bois, depuis le transport jusqu'à l'ébénisterie, et exploiter de petits "éco-hôtels". L'ensemble fournit 300 emplois directs et 2.000 autres dans une région de 5.000 habitants, et permet de réduire la dépendance de l'aide publique, attribuée sous forme de subventions.

Trente pour cent des quelque 600.000 dollars de bénéfice annuel sont consacrés à la protection de la forêt, y compris contre les incendies.

La communauté réinvestit encore 30% dans la marche de ses entreprises, et le reste au personnel, sous forme de retraites et de crédits à taux préférentiels.

Bien sûr, l'industrie du bois implique l'abattage d'arbres, mais la communauté le contrôle, de même qu'elle organise la plantation de milliers de nouvelles pousses chaque année, pour maintenir la couverture forestière sur une zone de 20.000 hectares.

Cette gestion communautaire de la forêt serait plus efficace que toute autre initiative contre la déforestation, y compris la délimitation de zones protégées, selon les experts forestiers internationaux.

"Les vieux arbres ne produisent plus d'oxygène, ne servent plus à piéger le carbone, pour cela il en faut des jeunes", explique le président de la commission d'Ixtlan de Juarez, Pedro Torres Perez.

Le carbone, on le retrouve dans l'ameublement...

En dépit de programmes très médiatisés de plantations d'arbres dont beaucoup ne survivent pas, et d'un recul de la déforestation depuis cinq ans, le Mexique perd encore des pans entiers de forêts, un déficit qui représente environ 10% de ses émissions de gaz à effet de serre.

Plus de 70% des forêts mexicaines appartiennent aux collectivités locales, mais moins de la moitié sont réellement gérées comme ici.

Pour être efficaces, de tels programmes supposent "des droits de propriété bien établis, une bonne gestion, transparente, et une politique de formation des compétences", explique Ivan Zuniga, du Conseil citoyen mexicain pour une exploitation forestière durable.

Ces conditions sont réunies à Ixtlan de Juarez, selon les spécialistes.

"Cela nous a déjà pris beaucoup de temps, pas mal de sacrifices et beaucoup de monde, le travail de beaucoup de monde", conclut Pedro Torres.

mercredi 1 décembre 2010

Cancun : Rien de nouveau sous le soleil


La conférence de Cancun sur le climat "ne va rien donner", estime Lula

La conférence de l'ONU sur le réchauffement climatique à Cancun (Mexique), "ne va rien donner" en l'absence des chefs d'Etat des principaux pays de la planète, a estimé mercredi le président du Brésil Luiz Inacio Lula da Silva.

"Cela ne va rien donner. Aucun grand dirigeant n'y va, au mieux ce sont des ministres de l'Environnement, et on ne sait même pas si les ministres des Affaires étrangères iront; il n'y aura donc aucun progrès", a déclaré Lula, qui a lui-même annulé cette semaine son voyage à Cancun.

Le président brésilien a également déploré le manque d'empressement des pays riches à financer la lutte contre la déforestation en Amérique latine, en Asie ou en Afrique.

"La proposition de financement est très confuse", a-t-il regretté.

Il a en revanche assuré que le Brésil respecterait ses engagements, sans attendre une aide ou un financement. Le géant sud-américain s'est engagé l'an dernier à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 39% et la déforestation amazonienne de 80% par rapport aux prévisions en 2020.

"Nous sommes en train de tenir nos engagements et nous n'avons pas besoin d'une faveur pour les respecter, nous allons les tenir parce que c'est notre devoir", a déclaré Lula.

Son gouvernement a annoncé mercredi que la déforestation de l'Amazonie brésilienne avait enregistré une baisse record, entre août 2009 et juillet 2010, avec 6.451 km2 déboisés, une réduction de 14% par rapport aux douze mois précédents.

A ce rythme, le Brésil pourrait atteindre ses objectifs de réduction de la déforestation dès 2015, soit cinq ans plus tôt que prévu, a estimé la ministre de l'Environnement, Izabella Teixeira.

On estime que la déforestation provoque 20% des émissions mondiales de dioxyde de carbone, responsables du changement climatique.

Le Brésil est le quatrième pays émetteur de gaz à effets de serre, en grande partie à cause du déboisement.