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mercredi 24 avril 2013

Nicolas Hulot : les politiques écologiques sont insuffisantes...

Nicolas Hulot: «Je trouverai les politiques écologiques, qu'elles soient de gauche ou de droite, toujours insuffisantes»

Hors des partis politiques, Nicolas Hulot mène sa barque écolo et agit «dans l'ombre» pour la planète...

Nicolas Hulot est une énergie renouvelable à lui seul. On le croyait abattu après son échec à la primaire écologiste, il revient sur les marches de l’Elysée avec un titre d’envoyé spécial du Président de la République pour la protection de la planète. On le croyait fataliste, il garde toujours l’espoir que l’humanité change d’état d’esprit et épargne un peu sa planète. On le croyait consensuel, il multiplie les «je me bats». Discuter avec Nicolas Hulot, c’est prendre une décharge d’énergie verte, qu’il emploie toujours à construire le monde de demain.

Vous avez souvent exprimé le souci d’être à l’endroit où vous seriez le plus utile. L’avez-vous trouvé?

J’ai fait des expériences comme la primaire de l’écologie, je sais maintenant que ce n’est pas là que je peux être le plus utile. Aujourd’hui, avec ma fondation et ma mission diplomatique, je ne dis pas que je vais révolutionner le monde et sauver la planète, mais par rapport à mon potentiel, c’est là que je peux m’exprimer le mieux. D’un côté, je peux me préoccuper de ce qu’on fait dans notre pays et faire en sorte que des esprits travaillent de manière apaisée avec une ambition radicale, et de l’autre côté, dans l’ombre, essayer de rassembler des hommes et femmes d’Etat en m’adressant à eux avec un discours non pas politique mais humaniste.

En quoi consiste votre rôle d’envoyé spécial pour la protection de la planète?

C’est une mission de diplomatie à l’échelle internationale pour faire en sorte que les sujets universels comme le climat, la biodiversité, les océans ou les biens communs ne disparaissent pas de nos radars. J’essaye, avec l’appui du réseau diplomatique français, d’identifier les acteurs avec lesquels on peut renforcer des coalitions et surtout de voir ce qui fonctionne sur un plan juridique, économique ou technologique chez les uns et les autres pour le valoriser. La Chine a inscrit dans sa constitution un objectif d’économie circulaire, le Costa Rica a monté un modèle économique rentable pour ne pas exploiter ses ressources pétrolières: ça m’intéresse de voir si ça marche et comment ça marche. J’essaye donc d’agréger le côté positif du changement et de voir ce qui est reproductible dans notre pays.

Vous gardez néanmoins les pieds en France?

Pour être franc, j’ai parfois l’impression en France de tourner en rond et de dire les mêmes choses aux mêmes personnes, sauf qu’avant elles étaient dans l’opposition et maintenant elles sont au gouvernement. Je ne dis pas qu’il ne faut pas continuer à encourager les bonnes pratiques dans notre pays mais il y a aussi des choses qui ne pourront se régler qu’au niveau européen voire international. Ma mission s’inscrit entre autres dans la perspective de la conférence climat 2015 qui aura lieu à Paris. Ce sera un challenge mais il est nécessaire de l’affronter, ne serait-ce que parce que ça va contraindre, je l’espère, la France et l’Europe à prendre des initiatives.
Si la vidéo ne démarre pas, cliquer ici.

Que pensez-vous de la politique écologique du gouvernement?

Compte tenu de la complexité et de la gravité des enjeux, je trouverai les politiques écologiques, qu’elles soient de gauche ou de droite, toujours insuffisantes. Je pense qu’actuellement la crise économique détourne trop notre attention des enjeux écologiques. La difficulté qu’on a dans ce gouvernement comme dans d’autres auparavant, c’est que quelques personnes sont empreintes de ce sujet-là, comme Delphine Batho, mais d’autres ont des logiques différentes.  Je comprends qu’Arnaud Montebourg soit obsédé par les problèmes d’emploi ou les fermetures d’usines. Pour l’instant, chacun s’occupe de son domaine et il n’y a pas de cohérence. L’aéroport de Notre-Dame-des-Landes et les gaz de schiste sont des cas d’école. Les adversaires et les défenseurs ont chacun des arguments recevables, selon que l’on prenne en compte les enjeux de court terme ou de long terme. Ce que je trouve dommage, c’est qu’on ne puisse pas discuter autrement que dans la tension. Je pense que notre démocratie, par rapport à tous les changements culturels, sociétaux, économiques, écologiques, n’est plus adaptée. Il faut des lieux où l’on puisse discuter et élaborer le futur de manière apaisée.

La politique, pour vous, c’est fini?

La politique au sens où on l’entend habituellement, c’est à-dire adhérer à un parti, me présenter à des élections, oui, je pense que c’est fini. Mais quand je suis avec cinquante scientifiques, chercheurs, économistes, à travailler sur le futur, c’est de la politique concrète.  Je ne suis pas encarté, je suis libre, mais je pense qu’il y a cinquante manières de faire de la politique. Et surtout des manières dont il faut se débarrasser si on veut progresser, notamment ce que j’appelle la petite politique, c’est-à-dire la politique partisane qui fait qu’une fois qu’on a choisi son camp, on considère que tout ce qui provient d’un autre horizon est nul et non avenu. Tant qu’on sera dans cette posture-là, notre société sera figée.

Vous avez lancé un think tank, quel est son objectif ?

Nous travaillons sur des propositions structurantes à long terme qui nous permettent d’aller vers un nouveau modèle de société, simplement parce que nous sommes dans un monde aux ressources finies qui sont en train de s’épuiser, avec de grands équilibres menacés qui impactent déjà nos économies et notre santé. Nous sommes le seul think tank qui ait comme grille de lecture la contrainte écologique, car nous considérons que c’est elle qui conditionne toutes les vulnérabilités. Si on ne prend pas en compte ce paramètre-là, tout ce que à quoi nous sommes attachés en termes de solidarité s’effondrera.

Dans l’actualité écologique, on a beaucoup parlé de fiscalité, et notamment d’aligner les taxes sur le diesel sur l’essence. N’est-ce pas  prendre le risque d’encore assimiler écologie et taxation?

Il y a un risque si on ne présente uniquement cette mesure alors qu’elle s’inscrit dans un dispositif qui doit être beaucoup plus large, notamment pour les gens qui n’ont pas le choix et qui ne peuvent pas changer de voiture demain matin. Mais si les citoyens comprennent qu’on va substituer une forme de fiscalité qui pénalise le travail à une autre forme de fiscalité qui régule les impacts environnementaux et les prélèvements de ressources naturelles, je pense que tout le monde sera d’accord.
Audrey Chauvet

dimanche 21 avril 2013

Les pétroliers fond le forcing....

Loi sur le gaz de schiste: Le Conseil d'Etat saisi par un groupe pétrolier

ENERGIE - Schuepbach Energy conteste la loi française interdisant la fracturation hydraulique...

Le Conseil d'Etat a indiqué jeudi être saisi d'une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) déposée par la société pétrolière Schuepbach Energy pour contester la loi française interdisant la technique de la fracturation hydraulique pour l'exploitation des gaz de schiste. La plus haute juridiction administrative a trois mois pour statuer sur le renvoi ou non de cette QPC devant le Conseil Constitutionnel, qui déterminerait alors sur le fond si la loi du 13 juillet 2011 est conforme à la Constitution.

«La loi ne justifie pas l'abrogation» des permis

La société américaine Schuepbach Energy, qui possédait deux permis d'exploration abrogés en 2011, a contesté dans une QPC les articles 1 et 3 de cette loi auprès du tribunal de Cergy-Pontoise (Val-d'Oise), qui a renvoyé la décision au Conseil d'Etat. «Les articles 1, visant à interdire l'exploitation des mines d'hydrocarbures par fracturation hydraulique et 3, visant à abroger les permis de recherche ayant recours à cette technique» sont concernés, a indiqué à Reuters le Conseil d'Etat. Le groupe Schuepbach Energy n'était pas joignable pour commenter sa démarche.
Interrogé sur cette procédure, qui pourrait invalider la loi interdisant de fait l'exploitation des gaz de schiste en France, Total a indiqué être également en procès avec l'Etat depuis deux ans concernant l'abrogation de son permis de Montélimar. «Nous avons attaqué la décision d'abrogation de notre permis mais Total n'a pas attaqué la loi. Nous sommes en procès avec l'Etat depuis deux ans», a déclaré jeudi Bruno Courme, directeur général de Total Gas Shale Europe, à des journalistes. «Mais nous ne sommes pas concernés par cette QPC. Nous considérons simplement que la loi ne justifie pas l'abrogation car nous nous étions engagés à ne pas faire (de fracturation hydraulique)», a-t-il ajouté.
Total a également déposé sa demande auprès du tribunal administratif de Cergy-Pontoise, juridiction dont dépend le ministère de l'Energie, a-t-il précisé.
Pas d’alternative à la fracturation hydraulique pour Schuepbach
 La technique de la fracturation hydraulique, critiquée pour son impact environnemental et visuel, a été interdite en France par la majorité précédente, qui avait auparavant délivré plusieurs permis d'exploration à des groupes pétroliers. Après la loi du 13 juillet 2011, Total s'était engagé à ne pas recourir à la fracturation hydraulique sur son permis de Montélimar - abrogé à l'automne -, contrairement à Schuepbach qui avait dit ne pas pouvoir y renoncer en l'absence de solution alternative.
Deux permis du groupe américain avaient en conséquence été abrogés dans l'Aveyron et en Ardèche.
La France pourrait disposer de 5.000 milliards de mètres cubes de gaz de schiste selon des études internationales mais aucune recherche n'a été effectuée sur le terrain pour confirmer ces chiffres. Avant de transmettre cette QPC au Conseil Constitutionnel, le Conseil d'Etat doit notamment établir si les dispositions critiquées sont applicables à cette procédure, si elles n'ont pas déjà été déclarées conformes à la Constitution et si la question est «nouvelle ou présente un caractère sérieux».

lundi 15 avril 2013

FestZad et journée de la Terre ce samedi à Aurel (26...

Journée de la Terre à Aurel ce 20 avril...


Un grand FESTIZAD est organisé à AUREL (26) 
Journée de la Terre le Samedi 20 avril 2013 à Die et en Biovallée.
Prendre soin de sa planète n’est pas un luxe mais une nécessité ! Alors comme nous, faites ce qu’il faut pour la préserver. Rendez-vous à la Journée de la Terre les 20 avril 2013 !
 20 AVRIL toute la journée
Le programme : 
10h30 – 12h30 : Point sur ce qui se passe à la ZAD et discussions autour des luttes locales (Chambarans, st Julien en St Alban, St Paul les Romans, Collectif Ville Campagne de Valence, LEO avignon…)
12h30 – 18h : Scène libre, ateliers (cuir, énergie…), spectacle (cirque du désastre), expos…
18h : Concerts (Caravane namasté, Les chevals Hongrois, Les Slugs)
Bouffes et boissons sur place, Tout PRIX LIBRE,  Ramènes ta tante et fais du covoiturage (petit parking) !
Pourquoi ce festival ?
Pour clamer notre opposition aux grands projets anti-écologiques et antisociaux.
Pour se regrouper en soutien aux luttes contre les accaparements de terre d’ici et de là bas, et qui grignotent petit à petit nos moyens de production au profit de grosses infrastructures capitalistes, consuméristes, financées en partie par de l’argent public.
Pour dénoncer l’alliance des politiques et des grandes firmes dans la course au profit immédiat et au contrôle de nos vies.
Pour montrer à celles et ceux qui luttent et à celles et ceux qui doutent combien on est nombreux-ses et combien on est partout !!
Pour ne pas se laisser dicter la construction de notre avenir.
Pour faire la fête toutes ensembles, se rencontrer, discuter, s’organiser… !!!
Le lieu : Aurel (26) – Après Saillans sur la route entre Valence et Die.
La journée mondiale de la Terre a été créée par Gaylord Nelson aux Etats-Unis le 22 avril 1970. L’écologie était déjà au cœur des discussions, le sénateur du Wisconsin étant déjà très engagé.
La journée de la Terre est aujourd'hui reconnue comme l'un des événements environnementaux populaires les plus importants au monde.
Depuis la première évaluation de l’Unesco en 2005, la Terre est reconnue en danger. Les activités humaines ont en effet modifié les écosystèmes pour satisfaire nos besoins. Au fil du temps et à force d’exploiter nos terres et nos ressources de cette façon, la planète risque de s’éteindre.
Cette journée vise à faire respecter la Terre, en adoptant un mode de vie plus respectueux de l’environnement.
Cet évènement a été célébré pour la première fois le 22 avril 1970. Le Jour de la Terre est aujourd'hui reconnu comme l'événement environnemental populaire le plus important au monde.
Le fondateur de cet événement est le sénateur américain Gaylord Nelson. Il encouragea les étudiants à mettre sur pied des projets de sensibilisation à l'environnement dans leurs communautés. Aujourd'hui, le Jour de la Terre est célébré, à travers le monde, par plus de 500 millions de personnes dans 184 pays.
Notre planète en danger
Le 30 mars 2005, l'Unesco publiait la première évaluation des écosystèmes pour le millénaire, un rapport accablant sur l'impact de l'homme sur la planète. Au cours des dernières années, les activités humaines ont modifié les écosystèmes pour satisfaire une demande croissante de nourriture, d'eau douce, de bois, de fibre et d'énergie...
Une dégradation irréversible aux conséquences désastreuses puisque le bien-être de l'homme est menacé d'ici à quarante ans.
Dimanche 22 avril 2012
Pour sa 42e édition, la Journée mondiale de la Terre offre à tous l'occasion de réfléchir à notre action sur la Planète, et aux solutions pour la sauvegarder. Préservation de l'environnement, protection de la biodiversité, diminution de la pollution...
Aujourd’hui, plus de 500 millions de personnes dans 184 pays passent à l’action chaque année dans le cadre du Jour de la Terre. Au fil des ans, le Jour de la Terre est devenu l’événement participatif écologiste le plus important de la planète.
A l'occasion de la Journée internationale de la Terre nourricière, Ban Ki-Moon, le Secrétaire général de l'ONU s'est adressé à tous les habitants de la planète bleue avec un cri d'alarme:
"La Terre nourricière, qui est notre unique demeure, est exposée à des menaces!"
Ecologie au Quotidien
DIE, Rhône-Alpes, France
Le Chastel 26150 DIE
Tel : 04 75 21 00 56       
« Réseau Diois Transition Biovallée de la Drôme »
Vidéos des Rencontres de l'Ecologie
Film de 1,56mn : http://www.terrealter.fr/voir.php?id=4
2009 Film de 2,30mn : http://www.dailymotion.com/video/xa2yh4_ecologie-au-quotidien_webcam?from=rss

vendredi 12 avril 2013

Fukushima çà continue...

Fukushima: Tepco se noie dans les fuites d'eau radioactive

NUCLEAIRE - Alors qu'une troisième fuite a été détectée ce mardi, l'opérateur de la centrale n'a toujours pas d'explication...

«Nous sommes pour le moment dans l'incapacité de dire "c'est ceci ou cela"». L’aveu de l’opérateur de la centrale de Fukushima, au Japon, n’est pas rassurant. Deux ans après le tsunami qui a ravagé la centrale nucléaire, la situation semble loin d’être sous contrôle. Depuis quelques semaines, les piscines de refroidissement des combustibles nucléaires donnent des sueurs froides aux techniciens de la centrale. Un simple rat qui passait par là le 18 mars dernier a provoqué une brutale coupure de courant dans les systèmes de refroidissement pendant une trentaine d’heures. Réaction de Tepco: «Nous allons à l'avenir pendre plus de précautions pour éviter que des petits animaux n'entrent dans les installations».

Une centrale fragile

Depuis le 5 avril, ce sont des fuites d’eau radioactive qui inquiètent les techniciens. Si pour le moment Tepco a annoncé une fuite de 120m3, les réservoirs destinés à entreposer le liquide utilisé pour la recirculation d’eau dans les cœurs des réacteurs dégradés contiennent en tout 200.000m3 d’eau, précise l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN). «L’origine de la fuite pourrait être une dégradation de soudures des feuilles en matériau étanche constituant les enveloppes de confinement. Les conséquences de cette fuite restent donc limitées à ce stade, eu égard notamment à l’état du site accidenté», écrit l’IRSN, qui reconnaît que ces événements montrent «la fragilité de certains systèmes déployés en urgence à la suite de l’accident de mars 2011 pour en limiter les conséquences et la vigilance qu’il y a lieu de maintenir pour détecter toute anomalie et pouvoir intervenir rapidement en cas de situation anormale».

«Il y a encore un risque d’accident majeur»

Mais pour Chantal Bourry, auteur de La vérité scientifique sur le nucléaire, la situation est plus grave. La physicienne estime qu’il y a «encore un risque d’accident majeur» à Fukushima. «On ne peut plus accorder aucun crédit à Tepco, explique la physicienne à 20 Minutes. Les piscines de combustibles sont encore moins bien protégées que les réacteurs et les éléments radioactifs qui sont dispersés sont des menaces pour les nappes phréatiques et les eaux de surface.» Alors que l’opérateur assure que les fuites ne s’écouleront pas vers l’océan, Chantal Bourry rappelle que la centrale n’est qu’à 800m de la mer, ce qu’ont également relevé les autorités russes. Mardi, le chef des services sanitaires de Russie a déclaré que «La situation ne peut pas ne pas nous inquiéter, étant donné que nous sommes à côté» et qu’elle «témoigne du fait qu'ils ne peuvent régler la situation». «Certains disent que le danger à venir pourrait être plus grave que ce qu’il a été», alerte Chantal Bourry.
MCD

dimanche 7 avril 2013

Fukushima fuit toujours...

Fukushima: De l'eau radioactive fuit de la centrale nucléaire

JAPON - Ce sont 120 tonnes d'eau contaminée qui pourraient avoir fui d'un réservoir...

Jusqu'à 120 tonnes d'eau radioactive pourraient avoir fui d'un réservoir de la centrale nucléaire de Fukushima, au Japon, et contaminé les sols environnants, a annoncé samedi l'opérateur du site, Tokyo Electric Power (Tepco). La compagnie électrique n'a pas encore déterminé la cause de cette fuite, découverte sur l'un des sept réservoirs stockant l'eau utilisée pour refroidir les réacteurs de la centrale fortement endommagée par un séisme et un tsunami en mars 2011.

L’eau ne devrait pas s’écouler dans la mer

Tepco, qui ne précise pas depuis quand le réservoir fuit, prévoit de transvaser les 13.000 mètres cubes d'eau restants dans d'autres cuves au cours des deux prochaines semaines. Cette eau ne devrait pas s'écouler dans la mer, située à 800 mètres du réservoir, a rapporté l'agence de presse Kyodo. Ces réservoirs, des trous creusés dans le sol après la catastrophe de mars 2011, sont entourés de panneaux étanches censés empêcher l'eau de s'écouler dans la terre.
Tepco a rencontré de nombreux problèmes pour faire fonctionner le système de refroidissement mis en place dans l'urgence après la catastrophe pour tenter de maîtriser les réacteurs. Elle a annoncé vendredi que le système de refroidissement de la piscine d'entreposage de barres de combustible s'était arrêté pendant environ trois heures sur le réacteur n°3. Il s'agissait de la deuxième panne en trois semaines dans le système de circulation de l'eau de mer utilisée pour refroidir le combustible usagé.

mercredi 3 avril 2013

Vers une pénurie d' eau

Plusieurs régions de France manqueront d'eau en 2030

Le Sud-Ouest et les bassins Seine-Normandie et Rhône-Méditerranée pourraient être à sec...

Face aux besoins en eau à l'horizon 2030, les Régions françaises seront loin d'être logées à la même enseigne, indique mercredi un rapport du Centre d'analyse stratégique (CAS) qui pointe le Sud-Ouest et les bassins Seine-Normandie et Rhône-Méditerranée comme des territoires à risque, dans le contexte de réchauffement climatique. Si le CAS note que «le territoire métropolitain français est globalement bien pourvu en ressources en eau», il existe de «très fortes disparités», ce qui explique qu'aujourd'hui «certaines Régions peuvent connaître d'importantes tensions sur la ressource à certaines périodes de l'année». En l'occurrence en été et en automne, au moment de certains pics d'usage (développement des cultures, périodes touristiques, arrosage de jardins, remplissage de piscines, douches fréquentes, etc.).
L'alimentation de la Région francilienne «pourrait devenir préoccupante»
Le rapport inscrit les futurs besoins dans un contexte marqué par le réchauffement climatique. «La quasi-totalité des projections disponibles indiquent sous la latitude métropolitaine une tendance à la baisse des précipitations moyennes, surtout l'été et l'automne», rappelle le CAS tout en soulignant «les fortes incertitudes sur les baisses effectives à attendre». En se projetant en 2030, le CAS estime que «les Régions qui semblent le plus à risque sont celles qui connaissent déjà aujourd'hui un déficit chronique sur la ressource comme les bassins Seine-Normandie, Adour-Garonne et Rhône-Méditerranée». Dans le bassin Seine-Normandie, qui présente déjà des zones en déséquilibre (eau potable pour l'Ile-de-France et irrigation en Beauce), «les projections montrent que le changement climatique devrait aggraver» cette situation. L'alimentation de la Région francilienne «pourrait ainsi devenir préoccupante d'ici 2030».
Dans le bassin Adour-Garonne, dans le sud-ouest, les problèmes sont concentrés dans les plaines, densément peuplées et lieux de cultures gourmandes en eau (surtout le maïs). Or, une forte croissance démographique y est prévue (+ 1 million en 2050) tandis que la Garonne devrait voir son débit diminuer de 20 à 40% d'ici là. Quant au Rhône, le fleuve français le plus puissant mais aussi un axe fortement sollicité (production énergétique, irrigation, industries, eau potable, navigation), «sa capacité future à satisfaire tous les usages» est en question. D'autant qu'on assiste à «une multiplication des prélèvements sur le Rhône et ses affluents qui devrait continuer» avec une forte croissance démographique en Paca, Languedoc-Roussillon et en Rhône-Alpes, une potentielle future irrigation de la vigne et la possible desserte de nouveaux territoires (Causses, Lozère, Vercors, etc.). Le débit moyen annuel du Rhône d'ici 2050 pourrait ainsi potentiellement baisser de 14 à 36%, selon cette étude.
MCD

mardi 2 avril 2013

Villeneuve de Berg 07 : Forum sur la Transition Energétique...



1er FORUM OUI à la TRANSITION ÉCOLOGIQUE ET ÉNERGETIQUE - Quelle Ardèche pour demain ?  Se déroulant les samedi 13 et dimanche 14 avril 2013 à Villeneuve-de-Berg.
Le Collectif OUI à la Transition en Ardèche
La lutte contre les permis de recherches, d’exploration et d’exploitation du gaz de schiste sur notre territoire, a déclenché la nécessité d’une réflexion sur l’utilisation de l’énergie, l’anticipation du remplacement des énergies fossiles, la préparation aux changements que cela entrainera et la résilience collective indispensable face au dérèglement climatique et aux dangers posés sur nos vies par la filière électronucléaire. Aussi, comme nous l’avons réussie dans la lutte contre le gaz de schiste, nous voulons mettre en synergie tous les acteurs associatifs et institutionnels actifs sur nos territoires afin de commencer localement la Transition énergétique et écologique nécessaire pour un « buen vivir » à long terme à la fois sur notre département et sur toute la planète.
Les premiers acteurs associatifs, institutionnels, citoyens, politiques et économiques se sont réunis dans le Collectif OUI à la Transition en Ardèche. 
Dans la continuité de la lutte contre les gaz et huiles de schiste, le Collectif Oui à la Transition Ardèche organise les 13 et 14 avril 2013 à Villeneuve de Berg (07) le 1er Forum Citoyen
Oui à la transition énergétique et écologique.
50 organisations et collectifs sont à l’initiative de cet évènement pour mobiliser l’ensemble des acteurs de la transition énergétique et écologique autour d’une grande manifestation citoyenne et populaire.
Durant deux jours, entre 5 000 et 10 000 personnes sont attendues pour participer à des ateliers-débats, s’informer, échanger, se fournir en produits naturels et locaux au village des possibles ou encore s’enthousiasmer lors des différents évènements artistiques.
Programme disponible sur le site : http://oui-transition07.org/ et dépliant sur le fichier joint.
Près d’un hectare de terrain est mis à disposition des différents associations/collectifs/exposants/producteurs/vendeurs sur une grande place de Villeneuve de Berg. Ce sera le centre d’attraction principal de la manifestation. Aussi, nous vous proposons de nous y rejoindre pour faire connaitre vos idées, vos expériences ou encore vos produits.
Deux conditions sont néanmoins nécessaires pour prendre part à cette manifestation :
- partager l’éthique du forum : bio, naturel, renouvelable, sobre, local,
- s’inscrire au plus vite sur :
https://docs.google.com/spreadsheet/viewform?fromEmail=true&formkey=dGdscDAteDNLOEYxNXZYVVNqRDdNUmc6MQ
(lien aussi accessible depuis le site internet)
Contacts téléphoniques possibles mais non obligatoires
(le formulaire nous permettra de très bien gérer les inscriptions et de vous recontacter pour les finaliser) :
 - Juliette BARD pour le marché naturel et bio
 06.30.71.44.81 / 04.75.87.51.90 juliettedeberg@gmail.com
 - Alain JOFFRE - pour les associations, collectifs, organisations, partenaires
 06 75 50 29 86 / 04 75 88 51 48 forumtre07@orange.fr
 - Nicolas SENIL- pour les éco-artisans
 06 08 31 92 88 nicolas_senil@yahoo.fr
 - Christophe DEININGER-pour les éco-bâtisseurs
 09 80 87 46 28 / 06 02 17 47 59 contact@secondeterre.org
- Philippe BRILLANT- pour les createurs, innovateurs et les questions générales concernant ce Village des Possibles
 06.08.93.31.56 dybloo@orange.fr
Visitez Les Activ'Acteurs du réseau Colibris à l'adresse suivante :
http://colibris.ning.com/groups/group/show?id=2998321%3AGroup%3A277116&xg_source=msg_mes_group
TOUT le samedi & TOUT le dimanche, à partir de 10h - Entrée libre
Des espaces permanents, pédagogiques, culturels et festifs
Marché bio / La rue des initiatives / Éco-artisans et éco-entrepreneurs / Inventeurs / Stands des collectifs, des associations, des partenaires / Zone de troc. ...Jeux, ateliers, carrefour et spectacles pour les enfants, ... Les fables de Pistil, éco-fabuliste ardéchois / Photo-langage : humaine nature / Exposition de photos participative et professionnelle / Atelier de création photo / Ateliers d’écriture / L'espace Bridget Kyoto / Ciné-débats, ...
Scène ouverte aux musiques vivantes et festives : les Batucadas : Tinunda & Patoukalé, qui calerons nos pas. Chorale P. Partouche, 30 chanteurs / Jo Figaro / BaZaltiK, Quartet de musique Klezmer / Demaria trio, Trio Jazz / Octet Jazz de Schiste / Tonton Jules, Trio Blues / Les souliers à Bascule / École de Viviers musique et Danse / Hélène Deschamps / Manbouss, Acoustik roots / Liber'trad … Restauration & troquets, produits bio et locaux
Des espaces pour débattre, échanger, découvrir... et se détendre
L'Agora du changement
Elle prendra la forme d'ateliers­-débats, de tables rondes, de projections, et permettra de décliner différents thèmes pour réfléchir à la manière de se loger, se déplacer, se nourrir…, ils mêleront témoignages et dialogues.
Le Village des possibles
Sa rue des Initiatives, sa place des Entrepreneurs, son marché bio, accueilleront des acteurs de la transition venus d’ici et d’ailleurs. Éco-hameau, biométhane, recyclage, éco-invention, jardins partagés, ressourceries, ...
L'Archipel artistique
Espace jeune public, expression artistique, fables, théâtre, scène musicale en continu, bal festif…
L'espace détente
Le local et le bio seront au menu, dans les troquets, les restaurants et sur le marché.