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vendredi 19 décembre 2014

Les Rencontres de la Fraternité de Die essaiment sur toutes la Drôme pendant 17 jours.

Merci de diffuser sur vos réseaux, si vous le désirez...

Ecologie au Quotidien

Bonjour,

L'association Ecologie au Quotidien organise  les 13èmes Rencontres de l'Ecologie (conférences/débats, table-ronde,  films, ateliers d'échanges ateliers découverte, visites de sites, expositions, concert, bal folk...) 

du 22 janvier au 7 février 2015 dans la Biovallée en Drôme 
et du 23 janvier au 2 février 2015 à la Salle Polyvalente de Die, Bd du Ballon

Cette année, le thème est " Ralentir…vers une sobriété heureuse" et nous sommes heureux de vous faire parvenir le programme et l'affiche que vous pouvez diffuser sur votre réseau si vous le désirez.

Vous trouverez aussi le programme complet sur  www.ecologieauquotidien.fr 

C'est avec plaisir que nous vous accueillerons pour cette nouvelle aventure écologique et humaniste,

L'Equipe d'Ecologie au Quotidien 

Merci aux personnes qui ont la possibilité d'héberger des intervenants, bénévoles ou visiteurs dans le Diois de nous le faire savoir

- Les personnes de la Région Rhône-Alpes  peuvent se procurer des programmes et affiches en nombre dans les endroits suivants  afin de les distribuer : 

A LYON : Silence Ecologie Alternatives-Non Violence 9,rue Dumenge 69317 LYON Tél :0478395533 (du mardi au jeudi, 10 à 12h, 14 à 17h )
A VALENCE : Artisans du Monde 1 place du Temple 04 75 56 34 27
A ROMANS
- Comptoir à Part Magasin de Destockage des marques de mode Éthique   49, avenue Gambetta (près de Marques Avenue)    04 75 72 66 09
- Maison de la Nature et de l'Environnement, 3 Côte des Chapeliers  

A CHABEUIL  Boulangerie L' artisan de la  Bio- 14, Rue Gustave André 
- Court Circuit - zone artisanale Gouvernaux
A MONTVENDRE
: Gîte Artaime les Dourcines
A VAUNAVEYS  Brins de Terroirs la gare  04 75 83 77 42

A CREST 
- Café Associatif L'Arrêt Public - 1 Rue de la République
- La Viennoiserie Bio 49 rue Emile Loubet
L' Épicerie Nouvelle Bio, Rue E.Branly 
- Etincelle Magasin Bio, 10 Cours Verdun 

A SAILLANS  
- Héliotrope Magasin Bio, Grande Rue 
- Café L’Oignon, Grande Rue 

A DIE
 - La Carline Epicerie  Biologique  21,rue du Viaduc                                
 - Hibiscus- Rue du Viaduc
 - Le Pain de Sophie- Boulangerie Bio : rue Camille Buffardel
- Au Cinéma le Pestel Avenue du Texas
- Médiathèque du Diois et du Vercors Place Louisendorf 

A VALENCE
-Artisans du Monde

Ainsi que dans les Offices du Tourisme, les Médiathèques et de nombreux magasins bio

mercredi 10 décembre 2014

Programme des Rencontres 22 janvier au 7 février 2015

PROGRAMME DES RENCONTRES D'ECOLOGIE AU QUOTIDIEN 2015
" RALENTIR...VERS UNE SOBRIÉTÉ HEUREUSE "
Pllaquette Ecologie au Quotidien 2015 Ra
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vendredi 28 novembre 2014

Conférence Environnementale : comment tromper les gens ? Ou pas ?

  Les ONG attendent des engagements concrets notamment sur les transports...Conférence environnementale: Un deuxième jour pour convaincre davantage
 Manuel Valls et François Hollande lors de la conférence environnementale le 27 novembre 2014 à l'Elysée à Paris Manuel Valls et François Hollande lors de la conférence environnementale le 27 novembre 2014 à l'Elysée à Paris 
Le gouvernement français aura vendredi, au deuxième jour de la conférence environnementale, une nouvelle chance pour convaincre de sa volonté de réaliser la transition écologique, les ONG espérant des engagements «concrets», notamment sur les transports.
C'est au Premier ministre Manuel Valls qu'il appartiendra de clore les deux jours de discussions qui ont réuni plusieurs centaines de personnes -- les principaux ministres, des parlementaires, des représentants du patronat, des syndicats et de nombreuses ONG.
Dans la matinée, les participants continueront à plancher dans le huis clos de trois tables rondes sur les thèmes de cette 3e édition: la préparation de la conférence-climat de l'ONU en décembre 2015 à Paris, les transports, et les liens entre santé et environnement.
Plus de 150 propositions ont été mises sur la table, à l'issue des réunions préparatoires.
Les annonces faites jeudi par le président François Hollande à l'ouverture de la conférence ont été accueillies avec intérêt par les ONG, même si elles espèrent d'autres avancées. Elles ont salué à l'unisson la suppression des crédits à l'exportation pour des projets liés au charbon, l'énergie la plus polluante et la plus émettrice de CO2.
«Geste positif», a commenté Denez L'Hostis, président de France Nature Environnement, qui fédère 3.000 associations.
C'est «une chose importante, essentielle», a réagi Philippe Germa, président de WWF France. Les Amis de la Terre se sont eux aussi félicités de cette décision mais ont averti qu'ils voulaient la voir «concrétisée» dès 2015.
Les ONG ont également jugé très positive la volonté de renforcer la démocratie participative pour les projets ayant un impact sur l'environnement.

«L'année sera chaude»

Un chantier de six mois a été annoncé, avec comme objectif d'éviter des situations de blocage comme sur le site du barrage contesté de Sivens (Tarn).
La mort d'un jeune militant écologiste fin octobre lors d'affrontements avec les forces de l'ordre sur le site a fait passer un dossier local au rang d'affaire nationale et créé de vives tensions avec la sphère écologiste.
En plus d'une nouvelle forme de démocratie participative dans l'élaboration des projets, M. Hollande a préconisé, en cas de besoin, le recours à des «référendums locaux». «Le référendum local existe, l'idée c'est d'inciter les élus à l'utiliser davantage», a déclaré Ségolène Royal.
Pour certaines ONG, comme la Fondation Nicolas Hulot, cette décision pourrait ouvrir la voie à «des alternatives» à d'autres projets contestés, comme l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique).
La ministre de l'Ecologie et de l'Energie a jugé le bilan de cette première journée «très encourageant». Sur les transports, «le débat porte sur le fret ferroviaire, maritime ou fluvial», a-t-elle expliqué. Quant à la table ronde santé et environnement, selon la ministre, les discussions se concentrent sur «toutes les pollutions: aux particules, aux produits chimiques, aux pesticides».
Tous ces travaux déboucheront sur l'établissement d'une «feuille de route» qui recensera les engagements du gouvernement pour 2015 et qui sera rendue publique en janvier.
Les ONG, qui n'ont pas digéré la suspension de l'écotaxe, attendent du gouvernement des signaux clairs dans le domaine des transports.
Ce recul avait d'ailleurs conduit plusieurs associations, dont FNE, le Réseau action climat et la Ligue pour la protection des oiseaux, à boycotter la table ronde transports.
L'autre grand sujet de cette 3e conférence environnementale, et sans doute le plus consensuel, a été la préparation de «Paris climat 2015» et l'engagement de la France de faire de ce rendez-vous un succès. Dans son discours, François Hollande a insisté sur sa volonté que la France soit «exemplaire» et appelé «à un accord historique sur le climat».
En tant que pays hôte, la France présidera cette conférence-climat, où 40.000 participants sont attendus.
Les Verts ont annoncé la distribution gratuite vendredi dans plusieurs villes d'un journal dédié au climat et à la transition écologique qui aura pour titre: «L'année sera chaude».
Planète

samedi 15 novembre 2014

Dérèglement climatique : seuls les élus politiques ne font rien.

Planète
Des dizaines d'Australiens ont brièvement enfoui leur tête dans le sable jeudi sur une célèbre plage de Sydney pour moquer leur Premier ministre coupable, selon eux, de faire l'autruche face aux dangers du réchauffement climatique.

Climat: des «autruches» humaines la tête dans le sable à Sydney pour alerter le G20

Photo publiée par le site 350.org le 13 novembre 2014 montrant des Australiens la tête dans le sable sur une célèbre plage de Sydney pour alerter le Premier ministre australien Tony Abbott des dangers du changement climatique
Photo publiée par le site 350.org le 13 novembre 2014 montrant des Australiens la tête dans le sable sur une célèbre plage de Sydney pour alerter le Premier ministre australien Tony Abbott des dangers du changement climatique 

Des dizaines d'Australiens ont brièvement enfoui leur tête dans le sable jeudi sur une célèbre plage de Sydney pour moquer leur Premier ministre coupable, selon eux, de faire l'autruche face aux dangers du réchauffement climatique.
Plus d'une centaine de personnes se sont enterrées, tête la première, dans le sable de Bondi Beach, tenant pendant trois minutes dans cette position cocasse.
Hôte du sommet des dirigeants des pays du G20 qui se tient ce week-end à Brisbane, dans le nord-est de l'Australie, le chef du gouvernement conservateur australien, Tony Abbott, est critiqué par les militants écologistes pour avoir aboli une «taxe carbone» frappant les entreprises les plus polluantes.
Ils lui reprochent également d'avoir évincé les questions climatiques du sommet du G20.
«Le refus de Tony Abbott d'inclure le changement climatique à l'agenda du G20 et les tentatives manifestes de son gouvernement d'étouffer le secteur de l'énergie renouvelable montrent qu'il est déterminé à garder la tête dans le sable sur la question la plus importante de notre époque», a déclaré l'organisateur de la manifestation, Eden Tehan.
Arrivé l'an dernier au pouvoir, M. Abbott a aussi aboli une taxe sur les bénéfices de l'industrie du charbon, tandis que les investissements dans les énergies durables ont chuté de 70%.
Le Premier ministre qualifie volontiers le charbon de source de prospérité «décisive» pour l'Australie --qui en est le deuxième plus gros exportateur mondial.
Le pays figure dans les vingt pays les plus pollueurs de la planète, et c'est le pays développé émettant le plus de gaz à effet de serre par habitant, selon le centre australien Climate Institute.
Tony Abbott, invité à commenter l'accord surprise conclu entre Etats-Unis et Chine pour réduire leurs émissions, a suggéré jeudi que l'Australie n'était pas concernée et qu'il préférait «se concentrer sur ce qu'il peut faire maintenant, pas sur ce qui pourrait se passer dans 16 ans».
Il a rappelé que la croissance économique et l'emploi restaient les priorités du sommet du G20 à Brisbane.
«Nous voulons dire aux dirigeants du monde qui viennent au G20 que Tony Abbott ne représente pas l'opinion de la plupart des Australiens qui demandent une action mondiale urgente contre le changement climatique», a insisté Eden Tehan.
 Planète

lundi 3 novembre 2014

Ecologie au Quotidien : "Café mortel" à Louvain la Neuve...



Projection de film et animation d'un café mortel
Le 10 novembre 2014 de 17H30 à 20H30
Dans le cadre du cycle d'activités « Se naître au monde » à l'initiative de la commission d'éducation permanente et de l'asbl CEFA.
Ce cycle d’activités diverses vous propose de découvrir, expérimenter, partager toute l’importance du « prendre soin » de soi et de l’autre au travers des temps forts de la vie de la naissance à la mort.
« …. Fondamentalement, le « souci de l’autre » a permis à nos sociétés humaines de survivre (…) C’est une valeur essentielle malheureusement petit à petit désertée au profit d’une croyance en l’individu autonome et performant. Retrouver cette valeur, que nous soyons femme ou homme, peut transformer le monde dans lequel nous vivons… » Marie Bruyer (2013)
Lieu
Café citoyen Altérez-vous - Place des brabançons, 6a à Louvain la Neuve
Programme
17h30 -19h : Projection du film : "On ne mourra pas d'en parler"
19h15- 20h30 : Animation d'un "café mortel" avec Michèle Geoffroy
Paf : Libre
Le film : "On ne mourra pas d'en parler"
Une réalisation de Violette Daneau.
Plus d'informations sur le site du film ici
Michèle Geoffroy
Ecrivain public expérimentée en accompagnement au funérailles, membre du groupement des écrivains conseils (plus d'infos ici) et au service de la fondation d'utilité publique la mort fait partie de la vie (plus d'infos ici).
Elle a rédigé un article compte rendu sur les rencontres écologiques de Die qui vous permettra de mieux comprendre ce qu'est un café mortel (disponible ici).
Un "Café mortel", qu'est-ce que c'est ?
Un concept créé en 2004 par le sociologue valaisan Bernard Crettaz (plus d'infos ici, ici ou ici).
"Ça se passe dans un bistrot, dans un espace public et convivial, tout en consommant une boisson.
C'est un espace pour tous ceux qui se sentent concernés par les deuils et la mort.
C'est un espace de partage avec tout le respect pour les expériences des autres....
Chacun peut s'y exprimer, être écouté sans aucun jugement, sans commentaire.
Peuvent prendre la parole ceux qui ont l'envie, le besoin ou le désir de partager leurs expériences, douloureuses ou extraordinaires de la mort ou du deuil." (Source : présentation d'un café mortel par Actes du Val en Drôme).
"Dans cette communauté provisoire, on peut tout ou ne rien dire ; on ne juge jamais ; on ne donne pas le moindre conseil. Ici, on n'est obligé à rien et c'est pour cela qu'on peut beaucoup se permettre y compris d'immenses éclats de rire comme dans les repas d'enterrements ou les fêtes mortuaires." (Source :Cafés mortels : Sortir la mort du silence, B.Crettaz)
Projection de film et animation d'un café mortel
Ecologie au Quotidien Rhône-Alpes
Le Chastel 26150 DIE, France
Tel : 04 75 21 00 56       
Vidéos des Rencontres de l'Ecologie
Film de 1,56mn : http://www.terrealter.fr/voir.php?id=4
2009 Film de 2,30mn : http://www.dailymotion.com/video/xa2yh4_ecologie-au-quotidien_webcam?from=rss
 « Réseau Diois Transition Biovallée de la Drôme »
 « Les Incroyables Comestibles du Diois »
incroyablescomestiblesdiois.blogspot.com


dimanche 2 novembre 2014

Agir pour éviter un dérèglement climatique désastreux.

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a estimé dimanche à Copenhague, à l'occasion de la publication du nouveau rapport de référence sur le climat, que "l'action contre le changement climatique peut contribuer à la prospérité économique".
Climat: «Agir contre le réchauffement peut contribuer à la prospérité»
Le secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon lors d'une conférence de presse à Nairobi le 29 octobre 2014
Le secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon lors d'une conférence de presse à Nairobi le 29octobre
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a estimé dimanche à Copenhague, à l'occasion de la publication du nouveau rapport de référence sur le climat, que «l'action contre le changement climatique peut contribuer à la prospérité économique».
«L'action contre le réchauffement peut contribuer à la prospérité économique, à une meilleure santé et à des villes plus vivables», a déclaré Ban Ki-moon, lors de la conférence de presse des experts du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (Giec).
«C'est l'évaluation la plus complète du changement climatique jamais faite», a souligné le responsable onusien qui s'est fortement impliqué dans la lutte pour réduire le réchauffement. M. Ban a organisé le 23 septembre un sommet à l'ONU consacré au climat, auquel avaient participé près de 120 chefs d'Etat et de gouvernement.
«J'ajoute ma parole politique à celle des scientifiques qui ont travaillé très dur», a-t-il dit dimanche.
Cette nouvelle évaluation de l'état des connaissances sur le changement climatique est la cinquième publiée par le Giec après celles de 1990, 1995, 2001 et 2007.
Elle démontre qu'il faut agir sans attendre pour réduire les émissions de CO2 et éviter un emballement du système climatique, qui se réchauffe à une vitesse inédite.
Le rapport doit servir de base scientifique aux responsables politiques dans les négociations internationales qui doivent aboutir fin 2015 à Paris à un accord global.
Avant Paris, les 195 pays membres de la Convention de l'ONU sur le climat (CNUCC) se retrouveront à Lima en décembre pour la conférence annuelle qui doit permettre de tracer les grands lignes du futur accord.
Christiana Figueres, la secrétaire général de CNUCC, a salué dimanche dans un communiqué le travail colossal produit par des centaines de chercheurs du monde entier.
«Le Giec a et va continuer à jouer un rôle crucial en mettant en avant la base scientifique sur laquelle peuvent se baser les politiques de transformation nécessaires pour aller vers un monde à basses émissions de carbone et éventuellement sans carbone», a-t-elle dit.
Ban Ki-moon a également abordé la nécessité de se détourner des énergies fossiles. «Je tente de convaincre les entreprises (...) telles que les fonds de pension et les compagnies d'assurance» de «réduire leur investissement dans le charbon, dans l'économie basée sur les énergies fossiles et de se tourner vers les énergies renouvelables».
Planète

dimanche 19 octobre 2014

Nos déchets tuent.



Un million et demi d’animaux meurent par an, victimes des déchets plastiques abandonnés dans les océans. Et le problème risque de s’aggraver, affirme Laurence Maurice, une des responsables de l’Institut français de recherche pour le développement (IRD).
Oiseaux, poissons, baleines, tortues... «Chaque année, les plastiques tuent 1,5 million d’animaux», affirme cette directrice de recherches, rencontrée lors de la «Semaine française de l’Eau», un forum organisé cette semaine à Quito en Equateur.
Les études récentes de l’IRD, présentées lors de cette rencontre scientifique, alertent face à un danger baptisé «le septième continent». Il s’agit d'«îles» constituées de déchets dérivant sur les océans Pacifique, Atlantique et Indien.
«Dans le Pacifique Nord, 30% des poissons ont ingéré du plastique durant leur cycle de vie», signale Laurence Maurice.
Cet océan abrite la principale «île» de déchets recensée jusqu’ici. C’est en 1997 qu’elle fut repérée pour la première fois entre les côtes de Californie et de Hawaï. Sa taille a depuis triplé pour atteindre aujourd’hui quelque 3,5 millions de kilomètres carrés, soit sept fois la France.
Elle croît annuellement de «80.000 km2», selon la chercheuse de l’IRD, spécialiste en hydrochimie.
En 2011, la Société pour la conservation des baleines et des dauphins avait déjà lancé l’alerte en expliquant que les déchets plastiques constituaient une menace létale pour ces animaux «à la fois par ingestion et par enchevêtrement».
Dès 2012, la prestigieuse revue Biology Letters qualifiait de «soupe mortelle» ces plaques composées de résidus de plastique, retrouvés parfois jusqu’à 1.500 mètres de profondeur.

Des estomacs remplis de plastique

Entraînées par les courants marins, ces «îles» se retrouvent bloquées dans des tourbillons océaniques, sans possibilité de biodégradation.
Ainsi, une bouteille «ne va pas se dégrader car l’action des bactéries et des champignons n’attaque pas le plastique», rappelle l’experte de l’IRD, précisant que 80% du plastique composant ces déchets est du polyéthylène, un polymère simple et bon marché réputé pour être extrêmement résistant.
Lors de sa conférence à Quito, Laurence Maurice a expliqué que les espèces marines confondaient les résidus plastiques avec des aliments. Des aliments empoisonnés puisque leur ingestion peut s’avérer fatale.
«Dans un cachalot, on a retrouvé des éléments de serre pour la culture des tomates, qui avaient été détruits lors d’une tempête et se sont retrouvés dans la mer», raconte-t-elle. Du corps du cétacé ont été extraits pas moins de 20 kilogrammes de plastique.
Les oiseaux marins constituent aussi des victimes de ce phénomène, à l’image des albatros qui scrutent la surface des eaux à la recherche de nourriture pour l’apporter à leurs bébés.
«Un jeune albatros a été découvert mort, l’estomac rempli de plastiques car ses parents avaient confondu des couvercles de bouteilles avec des aliments», explique encore la chercheuse française. APL

jeudi 9 octobre 2014

Assemblée Générale annuelle de Ecologie au Quotidien ce dimanche 26 octobre 2014...



Invitation à un week-end d’échanges
Nous vous informons aussi que nous organisons un week-end d’échanges, de balades et Assemblée Générale de l’Association ouvert à tou-te-s…Même les inconnu-e-s…qui oeuvrent pour un monde meilleur…
Samedi 25 et Dimanche 26 octobre 2014
Dans un bel environnement à Boulc-26. ( Ferme de Hélène Bernard-David  et Gilbert David aux Combes, à 30 minutes de Die…voir fléchage)
Au programme :
Samedi : 25 10 14:
11h30 Co-voiturage (parking de Meyrosse devant l’Office du Tourisme)
12h30 Repas partagé  sortie du sac
14h Echanges sur le projet des Rencontres de l’Ecologie 2015  (dialogues,  présentation activités personnelles, chronologie du programme…).
17h Balade  ou autres (contes, voyages, etc…)
19 h Pizzas auto-créées offertes et cuites dans un four à bois de la ferme.
21h Soirée Musique et Contes. Possibilité de dormir sur place.
Dimanche : 26 10 14
9h Balade (lectures de paysages et de flore et faune) ou autres
12 h repas Partagé  
14h Assemblée Générale : Rapport d’activité, Rapport moral, Rapport d’orientation, Rapport financier, élection du nouveau Conseil d’Animation-Administration.
Clôture vers 17h
Au plaisir de vous retrouver,
A bientôt,
Amicalement,
Anne Tesson
Pour Ecologie au Quotidien
Ecologie au Quotidien Rhône-Alpes
Le Chastel 26150 DIE, France
Tel : 04 75 21 00 56       
Vidéos des Rencontres de l'Ecologie
Film de 1,56mn : http://www.terrealter.fr/voir.php?id=4
2009 Film de 2,30mn : http://www.dailymotion.com/video/xa2yh4_ecologie-au-quotidien_webcam?from=rss

vendredi 3 octobre 2014

Les 2/3 des français opposés aus gaz de schites.

SONDAGE La quasi-totalité des sympathisants de gauche y sont opposés…

Près de deux Français sur trois sont opposés à l’exploitation des gaz de schiste en France

Manifestation contre le gaz de schiste, devant un forage d'exploration à Jouarre, le 3 août 2013
Manifestation contre le gaz de schiste, devant un forage d'exploration à Jouarre, le 3 août 2013 
Forera ou forera pas: le débat sur l’exploitation des gaz de schiste en France a repris de plus belle avec la déclaration, le 25 septembre dernier, de Nicolas Sarkozy affirmant être favorable à l’utilisation de cette énergie pour améliorer l’indépendance énergétique de la France et relancer l’emploi. La ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal, a aussitôt répondu qu’il n’y aurait «pas de gaz de schiste» tant qu’elle serait au ministère. Une position qui devrait satisfaire les Français: selon un sondage exclusif BVA pour 20 Minutes*, 62% des Français seraient opposés à ce que soit aujourd’hui autorisée en France l’exploitation du gaz de schiste. Ils sont 31% à s’y déclarer «tout à fait opposés» et 31% «plutôt opposés». Seulement 36% des personnes interrogées se déclarent favorables à cette énergie, qui fait craindre de lourds impacts sur l’environnement, et à peine 8% des Français y sont «tout à fait favorables».
La technique de la fracturation hydraulique, la seule qui permette actuellement d’exploiter les gaz de schiste, est interdite en France par une loi en vigueur depuis 2011. Mais les appétits énergivores ne renoncent pas à cette manne qui gît sous le sol français: l’ancien ministre de l’Economie, Arnaud Montebourg, s’était ainsi déclaré favorable à des recherches pour faire émerger une technique d’extraction «propre». Un pari risqué au sein de la gauche: d’après les résultats du sondage réalisé ce mardi, 80% des sympathisants de gauche sont opposés à l’exploitation des gaz de schiste et 74% des soutiens du Parti socialiste refusent les forages en France.

Stratégique pour Sarkozy

Pour Nicolas Sarkozy, en revanche, déterrer les gaz de schiste pourrait être stratégique: 51% des sympathisants de droite sont favorables à leur exploitation, et ce chiffre monte à 56% pour les soutiens de l’UMP. «En tenant cette position, il est soutenu par la majorité des sympathisants UMP, qui constituent aujourd’hui sa cible principale, dans la perspective de son élection à la tête de leur parti», commente Eric Bonnet, directeur des études politiques chez BVA Opinion.
Les gaz de schiste pourraient aussi permettre à Nicolas Sarkozy d’enfumer son principal concurrent à l’UMP: «Il oblige Alain Juppé à prendre lui aussi position sur le sujet. Or, soit l’ancien éphémère ministre de l’Environnement s’y dit lui aussi favorable, mais il risque alors de donner l’impression de suivre Nicolas Sarkozy et de voir sa popularité baisser auprès des Français dans leur ensemble; soit il se dit au contraire hostile à l’exploitation du gaz de schiste, mais il risque alors de voir sa popularité baisser auprès des sympathisants UMP», estime Eric Bonnet.
*Enquête réalisée auprès d’un échantillon de Français recrutés par téléphone et interrogés par Internet les 30 septembre et 1er octobre 2014. Echantillon de 1.064 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.  
Audrey Chauvet

jeudi 25 septembre 2014

création d' espace protégés.

Les Etats-Unis ont annoncé jeudi la création du plus vaste sanctuaire marin de la planète dans l'océan Pacifique où toutes les activités d'extraction de ressources minières et de pêche commerciale sont interdites.

Les Etats-Unis créent le plus vaste sanctuaire marin dans le Pacifique

Une plage de Kapolei sur l'île Oahu à Hawaii dans l'océan Pacifique le 6 janvier 2014
Une plage de Kapolei sur l'île Oahu à Hawaii dans l'océan Pacifique le 6 janvier 2014 
Les Etats-Unis ont annoncé jeudi la création du plus vaste sanctuaire marin de la planète dans l'océan Pacifique où toutes les activités d'extraction de ressources minières et de pêche commerciale sont interdites.
Cette décision du président Barack Obama multiplie par six l'étendue du parc du «Pacific Remote Islands Marine National Monument», l'un des environnements tropicaux marins les plus immaculés de la planète que l'ancien président George W. Bush avait déclaré «Monument national» en 2009.
Le sanctuaire s'étendra désormais sur une superficie de quelque 1,2 million de kilomètres carrés tout autour de ces îles et atolls de l'océan Pacifique, précise un communiqué de la Maison-Blanche.
«Nous parlons d'une zone dans l'océan qui est près de deux fois la taille du Texas et qui sera protégée à jamais de la pêche commerciale et de toute autre activité d'extraction de ressources, comme l'exploitation minière en eaux profondes», a souligné le secrétaire d'Etat John Kerry.
La pêche traditionnelle et récréationnelle continueront toutefois d'être permises.
«Etendre ce sanctuaire protègera davantage les récifs coralliens, les monts sous-marins et les écosystèmes marins uniques de cette partie du monde, qui est également l'une des régions les plus vulnérables face au changement climatique et à l'acidification des océans», explique la Maison Blanche.
Les dernières études des agences fédérales montrent que le réchauffement entraîne une montée du niveau des océans et une augmentation de leur température, ce qui «affecte les récifs coralliens et force certaines espèces à migrer».
«De plus, le dioxyde de carbone (CO2) émis dans l'atmosphère est absorbé par les océans, entraînant leur acidification, ce qui peut être néfaste pour les lits de coquillages et les récifs, et altérer des écosystèmes marins entiers», indique la présidence dans un communiqué.
Cet élargissement de ce sanctuaire dans le Pacifique inclura plus de 130 monts sous-marins, des hauts lieux de biodiversité abritant de nombreuses espèces marines.
Cela permettra de mieux protéger l'habitat notamment des tortues de mer, des thons, des raies manta et des requins et de leur permettre de se reproduire et de se multiplier. Ce sanctuaire compte aussi «des millions d'oiseaux marins», ajoute la Maison Blanche.
Le président Obama avait déjà indiqué en juin, lors d'une conférence internationale sur la protection des océans, son intention d'agir et d'user de son autorité pour protéger certains des sites marins les plus précieux.
Mardi il a aussi appelé, lors d'un sommet sur le climat aux Nations unies à New York, à la conclusion fin 2015 à Paris d'un accord mondial «ambitieux» pour lutter contre le réchauffement climatique, menace «urgente et croissante».
La décision de M. Obama a été saluée par l'ONG de protection des océans Oceana.
«Ce sanctuaire d'une étendue sans précédent est un pas important pour reconstituer l'abondance des zones de pêche dans l'océan Pacifique, ce qui en retour aidera à nourrir une population mondiale croissante», estime la vice-présidente d'Oceana, Jacqueline Savitz.
Planète

dimanche 21 septembre 2014

Climat : quels engagements ?



Climat: Hollande réaffirme l'engagement de la France
Le président Francois Hollande (D) et l'écologiste Nicolas Hulot (G), son envoyé spécial pour la protection de la planète, participentle 20 septembre 2014 à une réunion à l'Elysée avec des représentants des principales ONG engagées dans les enjeux climatiques –
Le président François Hollande a réaffirmé samedi l'engagement de la France «pour obtenir l'accord universel sur le climat dont la communauté internationale a besoin de façon urgente» à l'issue d'un entretien avec des représentants des principales ONG engagées dans les enjeux climatiques.
La rencontre a eu lieu «en vue du sommet des chefs d'Etat sur le climat et de l'Assemblée générale des Nations unies», qui se tiendront à New York les 23 et 24 septembre et auxquels participera le chef de l'Etat, indique l'Elysée dans un communiqué.
François Hollande «a rappelé sa volonté de pleinement associer la société civile à la préparation des grandes échéances de 2015, sur les agendas climat et développement», précise la présidence. Il a salué «la forte mobilisation des réseaux d'ONG en vue de la Conférence internationale sur le changement climatique à Paris en décembre 2015».
«La transition énergétique au niveau national, européen et international, constitue un enjeu majeur du quinquennat», indique l'Elysée. Le chef de l'Etat a «plus généralement souligné l'engagement de la France en matière d'aide publique au développement, en insistant sur le rôle des financements innovants».
De son côté, le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a salué «la mobilisation de la société civile en faveur de la lutte contre le dérèglement climatique, qui s'exprime dimanche par l'organisation de marches pour le climat à Paris et dans plusieurs grandes villes dans le monde».
«Personnellement, je participerai à la marche pour le climat organisé à New York, aux côtés de personnalités engagées sur ce sujet, notamment Al Gore, ancien vice-président des Etats-Unis, que je rencontrerai pour agir ensemble», a-t-il ajouté dans un communiqué.
M. Fabius s'entretiendra également avec des représentants de la société civile et participera a l'ouverture de la «Semaine du climat».
«Le message fort que nous envoie la société civile est à la mesure de la menace que constitue le dérèglement climatique», a souligné le ministre. «La France fera le maximum pour relever ce défi en travaillant avec tous afin de promouvoir en décembre 2015 à Paris un accord universel, ambitieux et équilibré», a-t-il conclu.
Planète

vendredi 12 septembre 2014

La lutte contre le barrage inutile imposé continue....

Plus de 200 gendarmes mobiles ont été déployés mercredi sur le site

Le déboisement s'intensifie sur le site du barrage controversé dans le Tarn

Des gendarmes mobiles appréhendent un militant écologiste sur le site du chantier du barrage de Sivens, près de Gaillac, dans le Tarn, le 9 septembre 2014
Des gendarmes mobiles appréhendent un militant écologiste sur le site du chantier du barrage de Sivens, près de Gaillac, dans le Tarn, le 9 septembre 2014 
Plus de 200 gendarmes mobiles ont été déployés mercredi sur le site du barrage controversé de Sivens (Tarn) où le déboisement s'est accéléré, malgré la présence de dizaines d'opposants qui dénoncent «un passage en force», a-t-on appris de sources concordantes.
Mercredi, on comptait 210 gendarmes sur site où 50 gendarmes mobiles supplémentaires étaient arrivés en renfort, a précisé le commandant du groupement de gendarmerie du Tarn, le lieutenant-colonel Sylvain Renier.
L'officier a estimé que les opposants étaient «une soixantaine dispersés sur le site, cachés dans les bois ou toujours accrochés dans des arbres».
Selon l'un des opposants anti-barrage sur place, Guillaume, joint au téléphone par l'AFP, les gendarmes ont délogé mercredi matin les militants de leur «quartier général», pour permettre aux engins de déboisement de défricher une zone jusqu'ici épargnée. Cette nouvelle intervention des forces de l'ordre faisait suite à une décision de justice vendredi qui autorisait l'expulsion de cette parcelle.
«Il y a manifestement une volonté de passage en force», a dénoncé Guillaume, résumant le sentiment général des opposants au projet.
De son côté, le patron des gendarmes du Tarn a expliqué: «Les travaux avancent très bien. Il y a eu une petite opposition ce (mercredi) matin, avec quelques barricades qui ont ralenti d'une demi-heure les travaux, mais les engins de déboisement avaient été protégés durant la nuit par cinquante gendarmes et des agents de sécurité privés».
Parallèlement, les députés européens José Bové (Europe Ecologie-Les Verts) et Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche) ont, avec des dizaines d'élus locaux ou régionaux de leurs partis, demandé «l'arrêt immédiat du déboisement», dans une lettre ouverte au président socialiste du Conseil général du Tarn, Thierry Carcenac.
Cette cinquantaine d'élus EELV et Front de gauche de Midi-Pyrénées demandent «que cessent les violences incompréhensibles à l’égard des opposants au projet de barrage» et «qu’un moratoire soit décidé sur le projet avec l’arrêt immédiat du déboisement». Leur texte accuse M. Carcenac de vouloir «passer en force pour irriguer l'agriculture intensive du département».
Un barrage-réservoir d'1,5 million de m3 d'eau stockée doit être construit sur la «zone humide» du Testet. Ce projet public, porté par le département, vise à soutenir l'étiage du Tescou, un petit affluent du Tarn, et à sécuriser l'approvisionnement en eau d'une vingtaine de fermes avoisinantes.
Mais les opposants se disent résolus à empêcher la destruction de cette «zone humide», un réservoir de biodiversité qui abrite des dizaines d'espèces protégées d'animaux et dénoncent, sur le fond, un modèle d'agriculture irriguée selon eux dépassé.
Lundi, les opposants pensaient avoir fait progresser leur cause, la ministre de l'Environnement Ségolène Royal ayant annoncé l'envoi d'experts pour évaluer le projet.
Mais M. Carcenac a depuis opposé une fin de non recevoir à tout moratoire, assurant que le projet répondait «pleinement aux objectifs de Ségolène Royal». Le député socialiste du Tarn Jacques Valax a abondé en son sens, jugeant par ailleurs le mouvement de contestation «irresponsable».
Planète

mercredi 10 septembre 2014

Testet : encore un projet inutile et imposé de force.

Tarn: De nouvelles échauffourées sur le projet inutile de barrage

Une centaine de personnes ont bloqué l’accès au chantier ce lundi. Le barrage-réservoir doit être construit sur la «zone humide» du Testet que les opposants au chantier veulent préserver…
Des échauffourées entre opposants et forces de l’ordre ont fait lundi un blessé léger sur le chantier du barrage controversé de Sivens (Tarn), tandis que le Conseil général réaffirmait le bien-fondé du projet, malgré les doutes émis par Ségolène Royal.

Des opposants délogés à l’aide de gaz lacrymogènes

Vers 16h, les gendarmes ont délogé à l’aide de gaz lacrymogènes des opposants, dont cinq s’étaient enterrés à mi-buste sur un chemin d’accès au chantier afin d’empêcher l’entrée d’engins de défrichement.
Parmi les opposants «enterrés», une jeune femme s’est évanouie lors de l’action des forces de l’ordre, «mais elle s’est réveillée juste après et n’a qu’une cheville foulée», a déclaré un responsable de la gendarmerie sur place. Cet officier a assuré que seuls des gaz lacrymogènes avaient été employés sur le site, à Lisle-sur-Tarn, près de Gaillac. «Ils nous ont attaqués à coups de flash-balls», a cependant affirmé par téléphone Camille Kaze, une occupante, confirmant que la jeune femme inconsciente s’était réveillée peu après. Vers 17h, des engins de défrichement ont pu pénétrer sur le site, a-t-elle ajouté.
Le déboisement de la zone du barrage de Sivens, dont la construction entraînerait la disparition d’un réservoir de biodiversité de 13 hectares, donne lieu à des heurts sporadiques depuis début septembre entre forces de l’ordre et opposants.
Le barrage-réservoir d’1,5 million de m3 d’eau stockée doit être construit sur la «zone humide» du Testet. Ce projet public vise à soutenir l’étiage du Tescou, un petit affluent du Tarn, et à sécuriser l’approvisionnement en eau des fermes voisines.

«Le programme respecte la réglementation» assure le Conseil général

Lundi, le président PS du Conseil général, Thierry Carcenac , a réaffirmé que ce programme respectait la réglementation ( ce qui est faux!!), répondant à une déclaration de Ségolène Royal. La ministre de l’Ecologie avait «demandé à ce que le Conseil général du Tarn vérifie que les conditions que le ministère met sur les retenues de substitution soient remplies».
«Les instructions du ministère sont d’encourager les retenues de substitution à condition de ne pas encourager l’agriculture intensive et gaspilleuse d'eau », avait-elle rappelé dimanche. Mais à Albi, Thierry Carcenac (PS) a opposé une fin de non recevoir à tout moratoire, assurant «que ce projet répond pleinement aux objectifs évoqués par Ségolène Royal». Cette dernière annonce ce lundi la création d'une mission d'expertise sur ce projet controversé, «pour favoriser le dialogue et vérifier les garanties d'une gestion durable de la ressource en eau».

Le chantier transformé en camp retranché par les habitants du Tarn

Une centaine d’opposants déterminés avaient transformé lundi matin les alentours du site en camp retranché. Ils s’étaient postés à des endroits stratégiques afin de bloquer toute entrée au chantier très vaste, avec force barricades, faites de branches, de tôles ondulées et de tout ce qui a pu être trouvé sur place.
Lançant un «appel au calme», le président du Conseil général s’est déclaré «prêt à la discussion sur les mesures compensatoires et sur l’utilisation de l’eau» mais a demandé «un débat dans un lieu neutre, sans pression».
Le porte-parole des opposants au barrage, Ben Lefetey, a dénoncé une attitude qui consiste, selon lui, à lancer un «début de dialogue» tout en «continuant un passage en force sur le terrain» où des bûcherons avaient débuté le déboisement le 1er septembre. Dimanche, plus d’un millier d’opposants avaient participé à un pique-nique citoyen, soit la plus importante mobilisation à ce jour.

samedi 6 septembre 2014

Sursis pour les lanceurs d' alerte citoyens sur les dangers de cette vieille Centrale atomique...

Intrusion à Fessenheim: 55 militants de Greenpeace condamnés à deux mois avec sursis

Des antinucléaires de Greenpeace devant la centrale de Fessenheim, le 26 avril 2014, dans le Haut-Rhin

mardi 2 septembre 2014

Le nucléaire : l' intendance ne suivra pas...

JAPON: L'accident atomique de Fukushima coûtera au bas mot à peu près le double de ce que le gouvernement japonais avait estimé, a affirmé une étude universitaire...

La catastrophe de Fukushima bien plus coûteuse que prévu

Vue aérienne de la centrale de Fukushima, datant du 24 mars 2011, quelques jours après sa destruction par un tsunami
Vue aérienne de la centrale de Fukushima, datant du 24 mars 2011, quelques jours après sa destruction par un tsunami 
L'accident atomique de Fukushima coûtera au bas mot à peu près le double de ce que le gouvernement japonais avait estimé, a affirmé une étude universitaire .
Kenichi Oshima, professeur d'économie environnementale à l'Université Ritsumeikan, a chiffré «au minimum à 11.082 milliards de yens» (80 milliards d'euros) les sommes à débourser pour payer les dégâts de cette catastrophe survenue en mars 2011 à la suite d'un gigantesque séisme dans le nord-est de l'archipel.
Le gouvernement japonais avait pour sa part évalué à 5.800 milliards l'argent nécessaire pour couvrir les conséquences de ce sinistre qui a eu un impact considérable sur la région et ses habitants.

Beaucoup de couts indirects

Selon le chercheur, il faudrait presque y ajouter les 2.200 milliards de yens (près de 15 milliards d'euros) qui seront nécessaires pour mettre en conformité les installations nucléaires du pays à la suite de la révision des normes de sûreté censées éviter un deuxième désastre ailleurs. «Ce sont des coûts indirects, donc ils ne sont pas dans le total», a précisé Kenichi Oshima.
Les sommes prises en compte intègrent l'indemnisation des personnes évacuées et/ou ayant perdu leur travail à cause de l'accident, soit pour le moment quelque 4.980 milliards de yens, fournis à la compagnie gérante Tokyo Electric Power (TEPCO) par un fonds spécialement créé auquel contribue l'Etat et les compagnies d'électricité. Ces dommages et intérêts pourraient toutefois encore doubler. Le fonds a d'ailleurs relevé son plafond à 9.000 milliards de yens au lieu de 5.000 milliards. Sont aussi inclus les frais de décontamination des alentours de la centrale et de stockage des déchets résultants, soit 3.540 milliards.
Le gouvernement japonais cherche actuellement à convaincre les ex-habitants évacués des villes de Futaba et Okuma (sur lesquelles est à cheval la centrale Fukushima-Daiichi) d'accepter qu'y soient construits ces sites d'entreposage, en échange de milliards de subventions. Une décision pourrait être prise cette semaine, après déjà des mois de débat. La construction et l'entretien nécessiteront de gros moyens pendant des années, voire des décennies.

Des dépenses qui augmentent au fil du temps

S'y ajoutent 2.168 milliards de coûts directement liés à la gestion de la situation au sein du complexe atomique (dont le problème majeur de l'eau contaminée) et les fonds requis pour le démantèlement des réacteurs saccagés.Le reste relève d'autres dépenses administratives relatives à cet accident.
Kenichi Oshima pointe en outre du doigt le fait que ces coûts vont reposer sur les citoyens, en tant que contribuables si l'Etat paye, ou en tant qu'utilisateurs de courant via la facture émise par la compagnie si elle finit par rembourser les sommes avancées. En théorie, Tepco, sauvée de la faillite par les pouvoirs publics, est censée rendre l'argent avancé.
Selon Kenichi Oshima, la particularité de ce type d'accident est que le coût pour la société augmente au fil du temps et qu'on ne parvient pas à le prévoir et à l'appréhender dans son intégralité.
A.Planète

lundi 28 juillet 2014

Le nucléaire japonais redémarre en prévision de catastrophes...

DEMAIN  L'ACCIDENT...

 La préfecture japonaise de Kagoshima (sud-ouest) a indiqué avoir procédé dimanche à une distribution d'iode stable aux personnes habitant à moins de 5 km des réacteurs nucléaires Sendai 1 et 2 susceptibles de redémarrer, appliquant ainsi pour la première fois de nouvelles mesures de précaution décidées après l'accident de Fukushima.
«Quelque 4.715 personnes de plus de trois ans sont concernées par cette disposition et 2.420 ont reçu dimanche des comprimés d'iode stable», a expliqué à l'AFP un fonctionnaire local.
Cinq lieux d'accueil avaient été aménagés et la distribution effectuée après des séances d'explications sur le sens de cette initiative.
«Les personnes qui n'en ont pas reçu cette fois pourront s'en procurer ultérieurement», a précisé le responsable.
Pour les administrés vivant au-delà de 5 km du site, l'iode stable n'est pas fourni au préalable mais le sera si besoin le moment venu en cas d'accident, a-t-il ajouté.
Les comprimés reçus doivent être conservés par les personnes concernées et n'être avalés que sur consigne des autorités en cas de fuite radioactive.
La prise d'iode stable permet de saturer la thyroïde, de sorte que l'iode 131 radioactif émanant du site atomique accidenté n'y prenne pas place. Ceci permet de protéger cette glande contre le risque d'apparition de cancer.
En France, le gouvernement a décidé depuis 1997 d'organiser des distributions de comprimés d'iode pour les populations résidant dans un rayon de 10 km autour des centrales nucléaires.
Au Japon, cette distribution est mise en oeuvre pour la première fois. Elle découle des nouvelles mesures décidées par l'Autorité de régulation nucléaire (NRA) mise en place après l'accident de Fukushima, un désastre qui, en mars 2011, a démontré de la pire façon les lacunes des dispositions antérieures.
Des dizaines de milliers de personnes avaient alors été sommées de quitter leur maison et d'abandonner tous leurs biens, fuyant parfois, faute d'informations claires, dans des lieux encore plus affectés par la pollution radioactive que ceux qu'ils venaient de déserter.
Distribuer au préalable de l'iode stable, c'est aussi reconnaître un risque d'accident, ce que les autorités nippones rechignaient auparavant à faire pour ne pas effrayer les populations. Désormais l'éventualité d'un accident grave est prise en compte dans les nouvelles normes et mesures instaurées en tirant les leçons de la catastrophe de Fukushima.
La distribution à Kagoshima a été effectuée dimanche du fait de la probabilité d'un redémarrage prochain des réacteurs Sendai 1 et 2, que l'Autorité de régulation a jugé sûrs et qui devraient être certifiés conformes aux nouvelles normes dans quelques semaines. Le feu vert politique devrait ensuite être donné pour leur permettre de redémarrer.
Actuellement, les 48 réacteurs du pays (sans compter les six condamnés de Fukushima) sont tous arrêtés et aucun ne peut être relancé sans la validation de la NRA.
APL

lundi 7 juillet 2014

Roumanie : vive opposition aux Gaz de schiste...

Gaz de schiste en Roumanie: Greenpeace bloque l'accès à un site d'exploration

Pungesti (Roumanie) - Une vingtaine de militants de l'organisation écologiste Greenpeace ont bloqué lundi l'accès à un site d'exploration des gaz de schiste du géant américain de l'énergie Chevron en Roumanie.
Les manifestants, attachés les uns aux autres, se sont assis devant l'entrée du périmètre où est installée le forage d'exploration, dans le village de Pungesti, dans le nord-est de la Roumanie.
Ils ont brandi des pancartes disant «non à la fracturation hydraulique», la technique très controversée d'extraction des gaz de schiste qui prévoit l'injection à haute pression d'eau mélangée à des substances chimiques dans le sol.
Un camion qui souhaitait entrer sur le site a été bloqué à l'extérieur, a rapporté un photographe .
Chevron a commencé l'exploration des gaz de schiste en mai dans cette région malgré la vive opposition de la population locale qui s'inquiète des conséquences environnementales et sur les ressources en eau dans une région qui dépend de l'agriculture pour sa survie.
«L'exploitation industrielle du gaz de schiste ne peut pas se faire en affectant la vie de centaines de milliers de gens vivant sur les périmètres donnés en concession. Nous demandons la fin de ces initiatives contre l'environnement et la volonté des citoyens», a déclaré Laurentiu Ciocirlan, coordinateur de campagne de Greenpeace.
Chevron qui soutient mener ses opérations d'exploration en respectant les normes de sécurité affirme que toute décision sur une éventuelle extraction des gaz de schiste ne sera prise que d'ici trois à cinq ans.
Le groupe américain a obtenu des permis d'exploration dans d'autres régions de la Roumanie.
Opposé aux gaz de schiste lorsqu'il était dans l'opposition, le Premier ministre social-démocrate Victor Ponta est devenu un des plus fervents défenseurs de cette source d’énergie controversée dans le monde.
Autorisée aux Etats-Unis ou en Roumanie, la fracturation hydraulique est interdite en France.
Planète/20mn  avec Greenpeace

mardi 1 juillet 2014

Renouvelables, l' avenir...

Energie: 60% de l'électricité en Europe d'origine renouvelable en 2030

Les énergies renouvelables devraient représenter 60% de la production européenne d'électricité en 2030 contre 40% en 2012, sous l'impulsion de près de 1.000 milliards de dollars d'investissements, selon une étude publiée mardi.
L'Europe devrait développer 557 gigawatts de capacités renouvelables supplémentaires d'ici 2030, selon cette étude réalisée par Bloomberg News Energy Finance et basée sur les tendances du marché de l'électricité, les politiques menées et le coût des différentes technologies.
La production électrique à partir de ressources fossiles comme le charbon et le gaz devrait elle passer de 48% à 27% - l'électricité tirée du charbon diminuant de plus d'un tiers (de 195 à 125 gigawatts), et le gaz augmentant légèrement de 275 à 280 gigawatts.
«Notre étude montre que les améliorations à venir sur les marchés du solaire et de l'éolien permettront d'installer de plus en plus d'équipements non-subventionnés dans les années qui viennent», a commenté Seb Henbest, directeur pour l’Europe, le Moyen-Orient et l'Afrique chez Bloomberg News Energy Finance.
«Nous nous attendons à ce que l'Europe investisse près d'un trillion de dollars pour développer ses capacités de production renouvelables d'ici 2030, dont 339 milliards de dollars dans les panneaux solaires sur les toits et 250 milliards pour l'éolien en mer».
L'amélioration de l'efficacité énergétique permettra de modérer l'évolution de la demande d'électricité à +9% entre 2014 et 2030, et l'étude prévoit une baisse de 60% des émissions de CO2 du secteur énergétique (1,3 milliard de tonnes à 564 millions).
L’Allemagne et la Grande-Bretagne seront à la pointe de cette transition énergétique, selon Bloomberg, ces deux pays représentant près d'un tiers des nouvelles capacités de production. L'Italie devrait apporter 84 gigawatts d'électricité verte avec l'éolien, quand la France développerait 75 gigawatts et l'Espagne 43 gigawatts, surtout à travers le solaire.
Au niveau mondial, Bloomberg anticipe des investissements de 7.700 milliards de dollars dans la production d'électricité, dont deux tiers pour les énergies renouvelables. La région Asie-Pacifique dépenserait 2.500 milliards, les Amériques 816 milliards, et la région Moyen-Orient / Afrique 818 milliards pour cette production durable. 
Planète/20mn

jeudi 26 juin 2014

8ème Réunion participative de travail pour le projet 2015 : "Ralentir...Vivre la sobriété heureuse"....



Nous vous invitons à participer à la  prochaine réunion d'Ecologie au Quotidien :
Le mercredi 09 juillet 2014, Salle Beauvoisin de Die ( sous la salle Polyvalente).
- à 17h : C.A (dernier avant l’été)
- à 18h : Comité d'Ethique (Premier sur le projet 2015)
- à 19h30 : pour un repas partagé
et à 20h30 : Travail sur le Projet 2015 (dernières propositions)
Amicalement,
Anne Tesson pour Ecologie au Quotidien

À l’heure d’internet et de la 4G, la planète semble tourner trop vite, affole les compteurs, avale des rêves, des vies humaines. Depuis l’avènement de l’industrialisation et du Kapitalisme mondialisés, le TEMPS nous est confisqué. Le tic-tac de l’horloge s’est imprimé dans nos cerveaux pour nous rappeler à chaque minute, qu’il n’y a pas de temps à perdre, il faut produire.
Une fabrique de CHRONOSHOMMES.
La dictature de l’urgence divise notre monde : suractivité et hyperconsommation pour les uns, désœuvrement et famines pour les autres.
URGENT RALENTIR ... Certains le pratiquent déjà, individuellement ou collectivement. Les gestionnaires des gouvernements occidentaux ne le prennent pas en compte et nous précipitent contre le mur.
Il est temps de suspendre les hostilités, de faire le grand remue-ménage pour apaiser notre remue-méninges sous les crânes !
Bienvenue à la lenteur ! Sagesse de la paresse !
Bonjour,
Nous organisons les 13èmes « Rencontres de la Citoyenneté et de l'Ecologie au Quotidien »
sur le thème  « Ralentir, pour une sobriété heureuse » à Die dans la Drôme entre le 24 janvier et le 2 février 2015 pour présenter des alternatives citoyennes face aux enjeux de ce siècle. L'objectif est de créer un espace d'échanges et de réflexion, d'ouvrir la pensée à l'imagination et à l'utopie, de présenter des alternatives, de les relier et d'impulser des projets.
Tous les ans plusieurs milliers de personnes participent  à cette manifestation qui est un temps fort de réflexion, d'échange, d'information, de convivialité...et les conférences accueillent jusqu'à 500 personnes.
Cordialement,
Anne Tesson
04 75 21 00 56
Site : www.ecologieauquotidien.fr 
Ecologie au Quotidien
04 75 21 00 56
Site : www.ecologieauquotidien.fr
Vidéos des Rencontres de l'Ecologie
Eloge de la lenteur
Nous sommes entrés dans une société de l’éphémère, de l’instant, de la volatilité, de la vitesse. Le zapping et le surfing deviennent des morales essentielles du rapport au monde, une manière de se jouer de la surface pour éviter de choisir et multiplier les expériences sans s’engager.
Un individu contemporain, qui ne se soutient que de lui-même, est confronté en permanence à une multitude de décisions. Il est soumis à l’écrasement du temps sur l’immédiat puisque le monde n’est plus donné dans la durée mais dans la saisie de l’instant. La hantise est celle de la désynchronisation, celle de ne plus être en phase avec l’actualité de sa propre vie prise dans le filet des bouleversements sociaux et professionnels, une urgence qui n’en finit jamais empêche de jouir de son existence, et amène à un temps séquencé allant d’une tâche à une autre, ou plutôt de la résolution d’une tension à une autre. Injonction de vitesse, de rendement, d’efficacité, de disponibilité qui exige de s’arracher à soi-même, d’aller plus vite que son ombre pour réagir. Mais les capacités de résistance ne sont pas extensibles à l’infini, elles épuisent l’individu et aboutissent à la fatigue d’exister. Les technologies contemporaines, loin de faire gagner du temps comme on le croit souvent, ne cessent de multiplier les engagements personnels, et des mobilisations qui n’en finissent plus. Le téléphone cellulaire est l’instrument clé de la mobilité, de la réactivité, de l’adaptabilité et de la multiplicité et de l’ubiquité des engagements, il rend illimité le temps de travail et de disponibilité. La modernisation n’a cessé d’accélérer les rythmes de vie. Plus nous gagnons du temps, plus le temps nous échappe, et plus nous en sommes affamés. Ce temps épargné n’est pas celui du repos. Toute l’existence bascule dans l’urgence et dans la nécessité de ne jamais perdre de temps, de maintenir une attention constante aux autres et aux événements. Il faut aller de plus en plus vite pour rester sur place. Même dans la vie personnelle, nos sociétés font loi de la terrible parole de Taylor déclarant «la guerre à la flânerie» dans les usines Ford des années 20 car il ne supportait pas de voir les ouvriers cesser un seul instant de travailler.
Si la réflexivité a toujours accompagné l’individu dans sa relation au monde, la disparition des régulations traditionnelles, l’effacement des modèles et des normes confère une marge accrue de manœuvre. Toujours sur le qui-vive, dans l’expérimentation, le calcul relatif de ce qu’il convient de faire selon les circonstances, il n’a guère de repos.
Rester en mouvement, surfer sur le renouvellement des produits, des attentes sociales, ou des offres de travail pour rester à flots, devient une occupation à part entière et un principe d’identité. Le mot d’ordre est de tenir le coup, de s’ajuster au changement, de ne pas prendre de retard. D’où le succès de la notion de résilience, le fait de ne pas être démoli par l’adversité, de faire face au changement pour rebondir aussitôt ; l’importance croissante dans les librairies des rayons d’ouvrages consacrés aux recettes pour se venir en aide soi-même ou même «devenir soi-même». Dans le monde de l’obsolescence généralisée, il faut se faire soi-même obsolescent, fluide, recyclable.
La frénésie de la vitesse, du rendement, appelle en réaction la volonté de ralentir, de calmer le jeu. Une forte résistance politique et citoyenne se mobilise à ce propos. La lenteur est le rythme de l’amour, de la tendresse, de la conversation, de l’attention à l’autre, de l’érotisme, de la jouissance du fait d’exister. Elle n’a que faire de l’exultation de l’éjaculation précoce qui est au cœur du contemporain. Elle revendique la slow food, les slow cities à l’encontre de la fièvre ambiante.
D’où aussi l’engouement récent de nos sociétés pour la marche que des centaines de millions d’hommes et de femmes découvrent avec jubilation. Ils s’immergent dans une durée qui s’étire, flâne, se détache de l’horloge. Cheminement dans un temps intérieur propice à un retour sur soi, la marche sollicite une suspension heureuse du temps, une disponibilité à se livrer à des improvisations selon les événements du parcours. Elle ne consiste pas à gagner du temps mais à le perdre avec élégance, le sourire aux lèvres. Occupation pleine du temps, mais dans la lenteur, elle est une résistance à ces impératifs de vitesse, d’urgence, de disponibilité qui élaguent le goût de vivre. Aujourd’hui, les chemins sont emplis de flâneurs qui cheminent à leur guise, à leur pas, en leur temps, en conversant paisiblement ou en méditant le nez au vent. Seule la lenteur permet d’être à la hauteur des choses et dans le rythme du monde. Elle est l’évidence du cheminement, elle appelle une progression attentive, voire contemplative, la possibilité de la halte pour profiter d’un lieu ou se reposer. Elle est un mouvement de respiration.
En ce qu’il se tisse dans la lenteur, le temps devient la mesure du corps, il n’y a rien d’autre que chaque moment qui passe. La marche est retour à l’élémentaire : l’aube, le coucher du soleil, la nuit, la terre, l’herbe, les pierres, les collines, les montagnes, l’eau, la pluie, le vent, elle nous rappelle notre humanité essentielle immergée dans un monde qui nous dépasse et nous émerveille ou nous inquiète. Echappée belle hors du temps ou dans un temps ralenti, la marche n’est pas une recherche de performance ou une quête de l’extrême sponsorisée par des marques commerciales, elle est un effort à la mesure des ressources propres du marcheur.
David LE BRETON Sociologue
Auteur notamment de : «Marcher : éloge des chemins et de la lenteur», (Métailié 2012) et de «l’Adieu au corps» (Métailié 2013).
- Bonjour,
Nous vous invitons à participer à la  prochaine réunion d'Ecologie au Quotidien :
Le mercredi 09 juillet 2014, Salle Beauvoisin de Die ( sous la salle Polyvalente).
- à 17h : C.A (dernier avant l’été)
- à 18h : Comité d'Ethique (Premier sur le projet 2015)
- à 19h30 : pour un repas partagé
et à 20h30 : Travail sur le Projet 2015 (dernières propositions)
Amicalement,
Anne Tesson pour Ecologie au Quotidien
Ecologie au Quotidien
Le Chastel 26150 DIE, Rhône-Alpes, France
Tel : 04 75 21 00 56       
Vidéos des Rencontres de l'Ecologie
Film de 1,56mn : http://www.terrealter.fr/voir.php?id=4
2009 Film de 2,30mn : http://www.dailymotion.com/video/xa2yh4_ecologie-au-quotidien_webcam?from=rss