DECOUVREZ NOTRE SITE

VENEZ NOUS RETROUVER SUR NOTRE SITE http://www.ecologieauquotidien.fr

jeudi 27 février 2014

La déforestation avance à grands pas....

Indonésie: Procter & Gamble accusé de favoriser la déforestation

Kalimantan central (Indonésie) - Greenpeace a accusé mercredi le groupe américain de produits de grande consommation Procter & Gamble de se fournir en huile de palme auprès d'exploitants agricoles responsables de la déforestation alarmante en Indonésie.
L'huile de palme indonésienne entre dans la composition de produits phares de P&G comme par exemple les shampooings Head & Shoulders et Pantene et le gel de rasage Gillette.
«Le producteur de Head & Shoulders doit laisser la forêt tropicale menacée à la porte de nos salles de bain», estime Greenpeace.
«Il doit faire du ménage dans ses procédures et garantir à ses clients que ses produits sont inoffensifs pour la forêt», a souligné le responsable de la campagne indonésienne de Greenpeace, Bustar Maitar.
Il n'a pas été immédiatement possible d'obtenir une réaction de Procter & Gamble, dernière entreprise à être épinglée dans ce dossier par l'organisation écologiste.
Un photographe de l'AFP a constaté le vaste déboisement en cours dans les concessions des fournisseurs de P&G dans la partie indonésienne de Bornéo, troisième plus grande île du monde.
Selon le WWF, Bornéo a perdu plus de la moitié de la jungle qui la couvrait encore à plus de 90% il y a quelques décennies seulement, et ce en dépit d'un moratoire sur les défrichements lancé en 2011 par le gouvernement indonésien, largement considéré comme un échec.
Pourtant cette forêt tropicale est une réserve de biodiversité, avec quelque 1.400 espèces animales et 15.000 espèces végétales, qui absorbe le gaz carbonique de la planète, permettant de ralentir le réchauffement climatique.
Les campagnes de Greenpeace ont conduit plusieurs multinationales comme Unilever, Nestlé et L'Oréal à modifier leur chaîne d'approvisionnement afin d'éviter de perdre d'importants clients soucieux de leur image publique.
L'Indonésie possède le troisième bassin de forêts équatoriales dans le monde, après le Brésil et la République démocratique du Congo.
La moitié des forêts indonésiennes ont disparu en cinquante ans, selon les ONG, souvent pour faire place aux exploitations d'huile de palme, dont l'Indonésie est le premier producteur mondial.
La surface plantée en palmiers a été multipliée par près de 27 dans l'archipel en une vingtaine d'années, selon des chiffres officiels. Et le pays a pour ambition d'augmenter de plus de 60% sa production d'huile de palme d'ici à 2020.
MCD

mercredi 26 février 2014

Vers une interdiction des OGM ?

Interdiction du maïs transgénique: la proposition de loi adoptée en commission...

Paris - La commission du développement durable de l'Assemblée nationale a adopté mercredi la proposition de loi socialiste interdisant la culture du maïs transgénique en France, qui sera débattue le 10 avril dans l'hémicycle.
Socialistes, écologistes et UDI ont voté pour tandis que l'UMP s'est abstenue.
Ce texte est identique à une proposition de loi du sénateur socialiste Alain Fauconnier rejetée le 17 février par le Sénat. Le gouvernement et la majorité mènent ensemble une course de vitesse pour interdire le maïs transgénique avant la période des semis, en particulier le MON810 que certains producteurs veulent planter.
La proposition de loi a pour but de sécuriser juridiquement l'interdiction du maïs MON 810, mais va au-delà car elle stipule que «la mise en culture des variétés de maïs génétiquement modifié est interdite». Pour marquer ce caractère général, la commission a d'ailleurs retiré du titre la référence au seul maïs MON810 qui y figurait.
Elle a en revanche repoussé un amendement des écologistes, tiré d'une proposition de loi qu'ils avaient déposé de leur côté, visant toutes les plantes génétiquement modifiées et pas seulement le maïs.
Le Conseil d’État a annulé l'été dernier un arrêté d'interdiction, datant de 2011, du MON 810 produit par le groupe américain Monsanto, et dont le renouvellement d'autorisation est en cours d'examen par l'Union européenne. Les États de l'UE ont en effet la possibilité d'interdire sur leur territoire un OGM autorisé par l'Union européenne.
Il s'agit aussi d'interdire par avance le maïs TC1507 (Pioneer-Dupont), qui pourrait être autorisé par l'UE: si les États ont été majoritairement opposés à ce feu vert, ils n'ont pas atteint la majorité qualifiée, ce qui a relancé le débat sur le mécanisme européen d'autorisation des OGM.
MCD

jeudi 20 février 2014

Die 26150 : Formation à la taille douce des arbres fruitiers...

Les associations Ecologie au Quotidien et Dryade sont heureuses de vous proposer un Stage de taille douce des arbres fruitiers
avec Alain Pontoppidan auteur de "Manuel de Taille douce" aux éditions Terre Vivante
le week-end des 8 et 9 mars 2014 à Die
A partir d'observations simples de rameaux et branches, les participants sont amenés à comprendre le mode de fonctionnement naturel des arbres, afin, dans un deuxième temps, de s'initier à la technique de taille douce des arbres fruitiers. La matinée est consacrée à l'observation, et à l'élaboration technique. L'après midi aux travaux pratiques sur le terrain, à l'extérieur.
Coût du stage : 70 € (50 € pour les personnes en situation économique difficile)
Rendez vous : Samedi 8 mars, à 9 heures, salle Beauvoisin à Die
Prévoir des vêtements pour l'extérieur, des bottes, un sécateur. Repas de midi tiré du sac, portez votre pique-nique.
Pour tout renseignement, ou vous inscrire,
Pascale Laussel (Dryade) 06 26 69 25 88
Association Dryade
10 rue Archinard, 26400 Crest
0811 26 00 64
Courriel : contac@dryade26.org
Anne Tesson (Ecologie au quotidien) 04 75 21 00 56
Ecologie au Quotidien
Le Chastel 26150 DIE, Rhône-Alpes, France
Tel : 04 75 21 00 56       


jeudi 13 février 2014

Maïs transgénique : Forte opposition...en Europe

Maïs transgénique: 12 Etats anti-OGM lancent un appel à la Commission européenne

Bruxelles - Douze Etats membres de l'UE emmenés par la France ont lancé mercredi un appel de la dernière chance à la Commission européenne pour qu'elle renonce à autoriser, comme elle affirme y être obligée, la mise en culture d'un nouvel OGM sur le territoire de l'Union.
«Nous espérons avoir demain (jeudi) une réponse de nos services légaux à cette lettre», a commenté Roger Waite, porte-parole de la Commission sur ce dossier. Mais l'exécutif bruxellois avait réaffirmé dans la matinée ne pas avoir «d'autre choix que d'autoriser la culture de cet OGM», le maïs TC 1507 du groupe Dupont-Pionner, faute de majorité qualifiée au sein des 28 pour l'interdire.
«La Commission est encore en mesure de retirer sa proposition» d'autorisation, avancent pour leur part dans un courrier au commissaire à la Santé, Tonio Borg, les douze irréductibles (Autriche, Bulgarie, Chypre, France, Hongrie, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Pologne, Slovenie et Malte).
Leur appel ne recueille toutefois pas le soutien de la totalité des 19 pays qui s'étaient prononcés mardi contre la culture de cet OGM, sans pour autant atteindre la majorité qualifiée nécessaire à son interdiction.
La République Tchèque, la Belgique, l'Allemagne et le Portugal se sont en effet abstenus, ce qui équivalait a soutenir les cinq pays favorables à la culture, Espagne, Royaume-Uni, Suède, Finlande et Estonie.
«On voit mal comment une lettre de 12 pays peut-être plus importante que la prise de position de 19 pays», a commenté une source européenne.
Pour les douze signataires de la lettre, dont MCD a eu copie, le refus opposé par les 19 Etats-membres, sur 28, ne pourrait être ignoré «dans aucune autre procédure de décision».
«Nous sommes convaincus que la Commission ne peut ignorer les inquiétudes légales, politiques et scientifiques exprimées», insistent-ils.
Selon une source proche du dossier, l'exécutif bruxellois va quoi qu'il en soit chercher à temporiser avant de rendre effective l'autorisation du TC1507, qui devrait être renvoyée après les élections européennes de mai prochain.
S'affirmant tenue sur ce dossier par les règles en vigueur, la Commission renvoie toutefois la balle aux Etats en soutenant qu'ils pourraient se doter des moyens leur permettant de bannir les plantes transgéniques sur leur territoire national.
Cette proposition de la Commission a été inscrite à l'ordre du jour de la réunion des ministres de l'Environnement de l'UE le 3 mars.
MCD