Angleterre: 16 opposants au gaz de schiste arrêtés
Londres - Seize opposants au gaz de schiste ont été interpellés par la police vendredi après deux jours demanifestations autour d'un site d'exploration à Balcome dans le Sud de l'Angleterre.
La
société Cuadrilla doit y conduire à partir de samedi des essais en vue
de forages par fracturation hydraulique, une technique destinée à
libérer les hydrocarbures jugée controversée et polluante par les
écologistes.
Plusieurs dizaines de manifestants, mélange de locaux
et d'activistes dont une ancienne playmate et un «clown professionnel»,
essayaient d'empêcher les ouvriers d'entrer sur le site et de bloquer
le chantier.
Cuadrilla a indiqué avoir reçu l'autorisation de reprendre les forages de manière purement expérimentale pour l'instant.
La
même société avait dû interrompre en 2011 ses forages dans le nord-est
de l'Angleterre après l'enregistrement de légères secousses telluriques.
En décembre, le gouvernement britannique lui a donné l'autorisation de
reprendre les forages exploratoires mais en l'assortissant de nouveaux
contrôles.
Vendredi dernier, le ministre des Finances britannique,
George Osborne, a déclaré vouloir faire de la Grande-Bretagne «le
leader de la révolution du gaz de schiste».
Le Chancelier de
l'Echiquier a dans cette optique proposé la mise en place du régime
fiscal sur l'extraction de gaz de schiste le «plus généreux» au monde en
abaissant le taux d'imposition sur une partie de sa production de 62%,
taux appliqué au pétrole et au gaz conventionnel, à 30%.
Un récent
rapport du British Geological Survey a révélé que les ressources en gaz
de schiste dans le nord de l'Angleterre étaient deux fois plus
importantes qu'une précédente estimation des ressources de l'ensemble du
pays. MCD
Un mois de périple anti-nucléaire s'achève dans l'Ain
Lyon - Plusieurs dizaines de militants anti-nucléaires
ont achevé samedi dans l'Ain une marche d'un mois dans la vallée du
Rhône, en suivant les étapes de traitement de l'uranium, pour
sensibiliser la population aux dangers du nucléaire.
«On a
terminé vers 12H30 à Blyes», au sud d'Ambérieu-en-Bugey, «après être
passés vers 09H00 devant la centrale du Bugey», a raconté à l'AFP Albert
Monti, militant contre le nucléaire, venu de Picardie.
Les
marcheurs, qui étaient «70 voire plus» pour cette dernière journée,
selon M. Monti, ont joué «deux-trois saynètes» pour illustrer notamment
les alternatives à l'énergie nucléaire. Après une fête en fin de
journée, ils prévoient de se disperser dimanche.
Leur «Marche
internationale pour la paix et la sortie du nucléaire» est partie le 29
juin de Malvesi, près de Narbonne, où se situe la Comurex-Areva, une
usine de raffinage et de conversion d'uranium.
Il s'agissait de
suivre «les étapes de traitement de l'uranium avant d'arriver dans les
réacteurs», avait expliqué jeudi Jocelyn Peyret, un des organisateurs du
périple, membre du réseau Sortir du nucléaire.
Les manifestants
ont notamment effectué une halte devant une usine de combustible
nucléaire à Romans-sur-Isère (Drôme) mi-juillet, durant laquelle ils ont
rendu public le dépôt d'une plainte contre Areva pour «violation des
règles de sûreté».
Areva avait signalé en septembre 2012 un
événement survenu dans l'usine FBFC de Romans (fabrication de
combustible), que l'Autorité de sûreté nucléaire avait classé au niveau 2
sur 7 «en raison du défaut de culture de sûreté» notamment.
Les
participants à la marche sont accompagnés de quelques militants
australiens, qui souhaitent alerter l'opinion sur les menaces pesant sur
les Aborigènes, à cause de l'exploitation de mines d'uranium par Areva
dans leur pays.
«L'Australie est le troisième exportateur au monde
d'uranium, nous n'avons pas de centrale mais Areva explore 120 mines
d'uranium sur les territoires aborigènes», a souligné Bilbo Taylor,
militant australien. MCD
Corse: forte hausse des maladies thyroïdiennes après Tchernobyl
La catastrophe nucléaire de Tchernobyl (1986) a provoqué une forte augmentation des maladies thyroïdiennes,
dont des cancers, en Corse, l'une des régions françaises les plus
exposées au nuage radioactif, selon une enquête indépendante italienne
présentée jeudi à Ajaccio.
Selon le document, le nombre de cancers
de la thyroïde a augmenté de 28,29% chez les hommes en Corse, après le
passage du nuage radioactif (pas de chiffre significatif chez les
femmes).
L'augmentation du pourcentage de thyroïdites a été de 55,33% chez les femmes et de 78,28% chez les hommes.
Concernant
les enfants, selon l'enquête, «le risque de thyroïdites chez les moins
de 18 ans vivant en Corse et exposés au nuage de Tchernobyl est augmenté
de 62,5% par rapport aux enfants n'ayant pas été exposés».
Réalisée
par le groupement Ospedali Galliera de Gênes, cette «Enquête
épidémiologique rétroactive concernant les conséquences du nuage de
Tchernobyl sur les populations de Corse» a été remise à la Collectivité
territoriale de Corse (CTC) qui l'avait commandée.
L'équipe de 25
chercheurs, dirigée par le professeur Paolo Cremonesi de l'hôpital
Galliera, avait emporté l'appel d'offres européen lancé en 2011 par la
CTC.
Inédite au plan européen, selon ses auteurs, l'étude a été
effectuée sur la base de 14.000 dossiers médicaux archivés et plus
particulièrement sur 5.500 dossiers «complets» concernant des patients
ayant consulté avant et après l'accident de la Centrale Nucléaire ukrainienne du 26 avril 1986.
Alors
que les autorités françaises avaient nié tout effet du passage du nuage
radioactif sur la France en 1986, cette enquête va notamment permettre à
des associations de patients de demander réparation en justice, a
indiqué la présidente de la commission Tchernobyl de l'Assemblée de
Corse, Josette Risterucci.
Mme Risterucci a souhaité que d'autres
régions puissent s'inspirer du travail des chercheurs italiens pour
dénoncer le «mensonge d'Etat» qui avait suivi en France la catastrophe
et obtenir réparation.
Philippe Martin, nouveau ministre, affirme que Fessenheim sera fermée fin 2016
ECOLOGIE - Sa fermeture avait été annoncée par le président François Hollande...
Le ministre de l'Ecologie Philippe Martin affirme qu'il fermera lacentrale nucléaire de Fessenheim dans le Haut-Rhin «d'ici au 31 décembre 2016» dans une interview au Journal du Dimanche paru ce dimanche.
«Les engagements pris par François Hollande
sur le nucléaire seront tenus dans le quinquennat. J’ai un mandat : je
fermerai Fessenheim d’ici au 31 décembre 2016», déclare le successeur de
Delphine Batho qui a dû quitter le gouvernement le 2 juillet pour avoir
critiqué le budget de son ministère.
Réduire la part du nucléaire
Le site de Fessenheim (2 réacteurs de 900 MW) est le seul des 19
centrales françaises (et 58 réacteurs) dont la fermeture a été annoncée
par le président François Hollande qui s'est engagé à réduire la part du
nucléaire de 75% à 50% de la production électrique d'ici 2025.
«La loi sur la transition énergétique prendra les dispositions pour
que cette fermeture soit effective. Il est temps que les responsables
politiques reprennent la main sur les décisions énergétiques de la
France», poursuit le ministre qui affirme plus loin n'avoir «rien
contre» le patron d'EDF Henri Proglio
après avoir précisé que «ce n'est pas à un homme seul d'incarner la
politique qui doit être menée. EDF doit nous aider à réaliser nos
décisions et ne pas s’en affranchir».
Gaz de schiste
A propos des gaz de schiste,
Philippe Martin déclare que «faire miroiter l’éventualité qu’on puisse
trouver une technique sans impact sur l’environnement (contrairement à
la fracturation hydraulique NDLR) est une lubie» et oppose aux enjeux
économiques, mis en avant par le ministre du Redressement économique Arnaud Montebourg pour justifier l'exploitation immédiate de ces gaz, le «grand projet que sont les énergies renouvelables».
Au sujet du diesel, le ministre énonce qu'il «faudra décider du
rythme de la convergence de la fiscalité entre le diesel et l’essence,
et des mesures de compensation pour les plus modestes. En matière
d’écologie, il faut avoir le courage de prendre des décisions
structurellement impopulaires et qui donneront des effets pour les
générations futures.»
Interrogé sur la façon dont il entend exercer son mandat, Philippe
Martin affirme: «Il n’y aura pas de souplesse de ma part concernant
l’écologie». MCD
L'UE met au ban un insecticide mortel pour les abeilles
Bruxelles - L'Union Européenne a décidé mardi
d'interdire l'usage à l'air libre du Fipronil, un insecticide mortel
pour les abeilles du groupe allemand BASF, après avoir déjà mis au ban
trois autres pesticides.
La mesure a été adoptée par 23
Etats, ouvrant la voie à sa mise en oeuvre par la Commission, a indiqué
cette dernière dans un communiqué. Seules l'Espagne, première
utilisatrice, et la Roumanie, ont voté contre, selon une source
européenne. Le Fipronil avait été identifié en mai comme
présentant "un risque élevé" avéré pour les traitements du maïs par
l'Autorité européenne de sécurité" des aliments (EFSA). A compter
du 31 décembre 2013, son usage sera banni pour deux ans pour le
traitement des semences de mais et tournesols. Il ne pourra plus être
utilisé que pour certaines cultures sous serres, excluant les poireaux,
oignons et brassicacées (choux, radis...).
BASF a contesté cette
décision, jugeant que la Commission devrait s'engager "dans un plan
d'action ambitieux pour identifier les réelles causes du déclin de la
santé des abeilles", plutôt que de "continuer à limiter l'accès des
agriculteurs à des technologies innovantes".
L'ONG environnementale Greenpeace
a pour sa part jugé le moratoire insuffisant, plaidant pour une
interdiction durable, "seule susceptible d'aider à restaurer les
populations d'abeilles".
La Commission européenne a déjà décidé
en mai d'interdire pour deux ans l'utilisation de trois néonicotinoides
(la clothianidine, l'imidaclopride et le thiaméthoxame) utilisés dans
des pesticides fabriqués par les groupes Bayer et Syngenta.
Menaçante
pour l'écosystème terrien, la baisse du nombre des abeilles est imputée
par les experts à une série de facteurs, incluant, outre les
pesticides, les parasites, le manque de médicaments vétérinaires ou
parfois leur utilisation abusive, la gestion de l’apiculture, le manque
d’habitats et de nourriture et le changement climatique.
La France
a interdit depuis 2005 l'utilisation du Fipronil, que seuls cinq pays
de l'UE utilisent encore pour le maïs (Espagne, Hongrie, Bulgarie,
République Tchèque et Slovaquie). Cet insecticide est également utilisé
pour d'autres cultures en Belgique, Roumanie et Pays Bas. MCD
Transition énergétique: les recommandations inquiètent les ONG
Paris - La formulation de certaines recommandations du
Débat national de la transition énergétique, qui doivent être finalisées
jeudi, ont inquiété certaines ONG mercredi, alors qu'un nouveau projet a
été soumis aux acteurs de ce débat.
«La dernière
version des quinze préconisations contient des modifications
inacceptables», a réagi le porte-parole de la Fondation Nicolas Hulot ,
Matthieu Orphelin, en citant notamment la question de la fiscalité
écologique et celle l'objectif de baisse de consommation énergétique à
retenir.
Chez France Nature Environnement (FNE), la spécialiste
de l'énergie Maryse Arditi constate également des «régressions» sur
certains points tout en restant optimiste sur la conclusion du débat
national, jeudi, au terme de neuf mois de discussions entre entreprises,
syndicats, ONG, élus et experts.
La dernière séance plénière du Débat, voulu par le président François Hollande pour esquisser l'avenir énergétique de la France, doit permettre d'entériner quinze recommandations.
Officiellement
remises au gouvernement le 20 septembre lors de la Conférence
environnementale annuelle, elles doivent nourrir une loi de
programmation énergétique présentée à l'automne au conseil des ministres
et débattue début 2014 au Parlement.
Ces recommandations se
veulent suffisamment générales pour prendre en compte les intérêts
divergents mais laissent ouverts certains désaccords de fond,
principalement sur l'objectif de la baisse de consommation énergétique
mais aussi sur le nucléaire.
La Fondation Hulot juge «inacceptable» la disparition , dans le dernier projet, d'une allusion au «rattrapage de la fiscalité du diesel sur l'essence», défendu par les ONG.
De
même, elle dénonce la reformulation de l'objectif d'une baisse de la
consommation énergétique de 50% d'ici 2050 pour permettre à la France de
tenir ses engagements internationaux sur le climat. La nouvelle
formulation serait trop favorable aux entreprises, qui défendent un
objectif moins relevé, pour la FNH.
Chez FNE, Maryse Arditi pointe
d'autres points de désaccord, sur la question du nucléaire mais aussi
sur les objectifs affichés de développement des énergies renouvelables («entre 30 et 40%» d'électricité d'origine renouvelable en 2030).
Elle juge toutefois important de «ne pas avoir cherché à masquer les dissensus» dans ces recommandations.
«Après,
ce n'est que la toute première étape. Nous, notre inquiétude, c'est
surtout de savoir ce qui va rester dans la loi de ce débat»,
souligne-t-elle. MCD
Gaz de schiste: Hollande exclut l'exploration pendant son mandat.
François Hollande a exclu dimanche toute exploration du gaz de schiste
pendant sa présidence, lors d'un entretien télévisé, un engagement
salué par les défenseurs de l'environnement pour lesquels le chef de
l'Etat a ainsi levé l'ambiguïté sur ce sujet sensible.
«Tant
que je suis président, il n'y aura pas d'exploration de gaz de
schiste», a dit M. Hollande lors de l'entretien accordé à TF1 et France 2
à l'occasion de la fête nationale.
«C'est quoi le gaz de schiste? C'est un eldorado, là, qu'il suffirait de creuser?», a ironisé le chef de l’État.
Une
loi de 2011 «interdit l'exploration du gaz de schiste sur la méthode de
la fracturation hydraulique», qui présente des «risques» pour les
nappes phréatiques «selon les techniques d'aujourd'hui», a-t-il rappelé.
«On en voit un certain nombre de conséquences aux États-Unis».
Le Premier ministre Jean Marc Ayrault avait déjà assuré jeudi qu'il était «exclu d'exploiter des gaz de
schiste aujourd'hui en France», des propos visant à rassurer les
écologistes et à recadrer son ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg , qui avait évoqué mardi la perspective d'une exploitation «écologique» des gaz de schiste.
L'engagement
du chef de l’État semble ainsi mettre fin à une ambiguïté qui
accompagne les gouvernements successifs depuis deux ans, entourant les
techniques d'extraction de cette resssource.
François Hollande avait annoncé en septembre l'annulation de sept demandes de permis soupçonnés de viser ces hydrocarbures.
Mais
deux mois plus tard, il avait rappelé que la recherche de techniques de
forage alternatives continuait et qu'il «prendr(ait) ses
responsabilités» si une nouvelle technologie apparaissait.
Cette
«ambiguïté permanente», pointée par l'ex-ministre de l’Écologie Delphine
Batho, donnait des gages à tous ceux qui estimaient que la France
n'avait pas les moyens de se passer des gaz de schiste.
Les propos tenus dimanche par François Hollande ont immédiatement été salués par les défenseurs de l'environnement.
«On
est satisfait qu'il ferme la porte à l'exploration et à l'exploitation
du gaz de schiste, quelle que soit la technique d'extraction», a dit à
l'AFP Anne Valette, chargée des questions climat à Greenpeace .
M.
Hollande «semble avoir compris que l'enjeu derrière le schiste est
avant tout un enjeu climatique, au-delà de la technique d'extraction»,
a-t-elle ajouté.
«C'est une très bonne nouvelle de voir que le
président de la République réaffirme son attachement à une loi qui
interdit l'exploration du gaz de schiste», a déclaré à l'AFP le
porte-parole de France Nature Environnement (FNE), Benoît Hartmann.
En
juillet 2011, au terme de plusieurs mois de mobilisation dans toute la
France, le Parlement avait adopté la loi Jacob interdisant la
fracturation hydraulique, seule utilisée aujourd'hui pour aller chercher
les gaz et pétrole de schiste.
Or, cette loi interdit de fait la
recherche de ces hydrocarbures mais ne ferme aucunement la porte à une
exploitation future avec d'autres techniques.
«C'est une excellente nouvelle», a dit à l'AFP la présidente du WWF (Fonds mondial pour la nature) France, Isabelle Autissier.
«On était inquiet, on sentait qu'il y avait des pressions», a-t-elle poursuivi.
Pour
le président de l'Association pour la protection des animaux sauvages
(ASPAS), Pierre Athanaze, «on ne peut que saluer la détermination du
président de la République». «Dans les Cévennes, où avaient été
autorisées les premières explorations, il y a des villages absolument
partout», a-t-il rappelé. MCD
Ayrault: Interdiction d'exploitation du gaz de schiste «maintenue»
Le Premier ministre recadre Arnaud Montebourg...
Jean-Marc Ayrault a recadré sévèrement jeudi Arnaud Montebourg pour ses déclarations sur les gaz de schiste,
en affirmant que l'interdiction de l'exploiter serait «maintenue» et
en prévenant qu' «il n'y avait qu'une politique au gouvernement».
En déplacement en Roumanie, le Premier ministre était interrogé sur
les propos du ministre du Redressement productif qui a préconisé la
création d'une «compagnie nationale publique» pour «exploiter de manière
écologique le gaz de schiste».
«Aujourd'hui, il est exclu d'exploiter des gaz de schiste
en France. Aucune autorisation n'a été donnée et cette position sera
évidemment maintenue», a dit le Premier ministre à la presse qui
l'interrogeait.
Transition énergétique
La «position du gouvernement français consiste à travailler à
préparer la transition énergétique, et le gaz de schiste n'est pas dans
l'équation du gouvernement», a déclaré Jean Marc Ayrault .
Il a fait valoir que le gouvernement avait «deux objectifs»: le
premier «est de réduire la consommation d'énergie et en particulier
d'énergie fossile de notre pays par une politique offensive,
d'efficacité energétique et donc d'économie d'énergie».
«Il n'y a qu'un politique au gouvernement»
Le deuxième, a-t-il poursuivi, «c'est de modifier notre bouquet
énergétique - aujourd'hui 75% de l'énergie est d'origine nucléaire,
elle doit être à 50%-». «Cette politique, a expliqué le Premier
ministre, doit être accompagnée d'une politique d'investissements
offensifs dans les énergies renouvelables».
«Voilà la politique du gouvernement. Il n'y a qu'une politique au
gouvernement» qui, a-t-il insisté, «sur ce sujet comme sur beaucoup
d'autres, elle est claire, elle est cohérente».
«La condition de son efficacité, c'est qu'elle demeure claire et cohérente et elle le demeurera», a asséné le Premier ministre. MCD
Espagne: fermeture de la plus vieille centrale nucléaire
Madrid - La licence d'exploitation de la plus vieille centrale nucléaire
d'Espagne, à Garoña (nord), arrivera à expiration samedi soir à minuit,
après 42 ans d'activité, les écologistes craignant toutefois que la
centrale puisse être rouverte à l'avenir.
La centrale
avait déjà cessé de produire de l'électricité depuis le 31 décembre
dernier, en raison du surcoût lié à l'entrée en vigueur d'une nouvelle
loi sur l'énergie, qui entraînait «des impôts supplémentaires en 2013
évalués à 153 millions d'euros», selon son exploitant. Mais sa licence
était encore valable jusqu'à ce samedi.
Le renouvellement de cette
licence n'ayant pas été demandé, le ministère de l'Industrie a signé
vendredi l'ordre officiel de fin d'exploitation de la centrale, située
dans la région de Burgos.
Une décision bienvenue pour les
écologistes qui mettaient en doute la sécurité de l'installation,
construite en 1971 et l'une des «sœurs jumelles» de celle de Fukushima , au Japon, frappée par un grave accident nucléaire en 2011.
Mais
le gouvernement espagnol a laissé la porte ouverte à une possible
réouverture de la centrale, sa porte-parole Soraya Saenz de Santamaria
assurant lors de la conférence de presse après le conseil des ministres
vendredi qu'il s'agissait désormais de «travailler sur la possibilité
d'une réouverture à l'avenir, étant donné qu'il n'y a pas de problèmes
de sécurité».
L'exploitant de la centrale Nuclenor, contrôlé à
parts égales par les deux grands groupes énergétiques espagnols,
Iberdrola et Endesa, indique dans un communiqué que la centrale se
trouve désormais en phase de «cessation d'activité et début de
pré-démantèlement».
Il indique aussi qu'il «ne renonce pas à la
possibilité de solliciter un renouvellement de l'autorisation
d'exploitation de la centrale si jamais les conditions le permettaient».
Une possibilité qui effraie les écologistes: dans un communiqué, l'association Greenpeace annonce qu'elle «prendra les actions légales nécessaires pour éviter
toute mesure visant à éviter la fermeture de la centrale» et convoque
une manifestation devant la centrale dimanche à midi.
Garoña était
jusque-là la plus ancienne des six centrales nucléaires espagnoles,
soit huit réacteurs au total, encore en activité.
ACTIVISME - Le mouvement qui promeut le vélo comme un moyen de transport est en plein essor...
Contre la dictature des voitures, une seule solution, la «vélorution», contraction de «vélo» et de «révolution».
Un mouvement en plein essor, né dans les années 1970, dont l’objectif
principal est la promotion de l’usage du vélo comme moyen de transport.
Amis piétons et automobilistes, voici le cahier de doléance des
«vélorutionnaires»! Un vrai moyen de transport
Les «vélorutionnaires»
ont un objectif commun: «Faire que le vélo soit enfin considéré comme
un moyen de locomotion sérieux, il a le meilleur ration en termes
d’efficacité énergétique», explique d’emblée Amélie Dumoulin, membre de
l’association Vélorution. «Enfourcher son vélo est un acte politique,
mais pas forcément politisé», poursuit-elle.
Les vélorutionnaires sont par essence sensibles aux questions
écologiques et de l’aménagement de l’espace public. Des préoccupations
et un mode opératoire proches de ceux des altermondialistes. Vélorution
participe au Comité Vélo de la Ville de Paris, «un comité sans les
associations automobilistes», déplore Amélie Dumoulin. Le vélo n'est pas considéré par l'entreprise
«Les deux principaux freins à l’usage du vélo comme moyen de
transport quotidien sont la crainte de la circulation et la peur du
vol», note Amélie Dumoulin. La mise en place du Vélib’et l’aménagement
de pistes cyclables ne sont pas suffisants. «Il faudrait réduite la
vitesse des voitures en ville», estime-t-elle.
L’entreprise doit également favoriser l’usage du vélo: «En mettant à
disposition des salariés des locaux pour sécuriser les vélo, des
douches, etc.» Souvent, si les sociétés remboursent tout ou une partie
des frais kilométriques ou de transport en commun des salariés, rien
n’est prévu pour le cycliste qui engage pourtant des frais pour
l’entretien de sa monture. Les infrastructures cyclables sont quant à
elle bien souvent inadaptées aux réels besoins des cyclistes. La rue est à nous
Les moyens d’action de ces vélorutionnaires? La sensibilisation. Pour
ce faire, les vélorutionnaires «prennent la route», explique Tanguy von
Stebut, membre de Vélorution et de Cyclofficine. Une fois par mois,
dans de nombreuses villes de France, sont organisées des manifestations
à vélo, appelées «Masses critiques», une fois par an, la manif est
nationale. «Nous roulons sur la route en cortège autogéré et sécurisé.
Souvent les vélos sont bariolés, certains ont des slogans, d’autres
viennent juste pour rouler», résume Amélie Dumoulin.
Anne Demoulin
(La Drôme est le 86 ème département de France métropolitaine sur la Qualité des transports, autant dire que les élus dromoîs sont en queue du peloton...)
L'heureux cyclage
Outre les masses critiques, ces associations organisent chaque
semaine des ateliers vélorutionnaires. Ces ateliers récupèrent de vieux
vélos abandonnés, dans les déchetteries ou chez les particuliers. Ces
ateliers permettent notamment de s’équiper à moindre coût et d’apprendre
à retaper une bicyclette afin de devenir «vélotonome».
Fessenheim: panne à la centrale nucléaire, un réacteur à l'arrêt.
Strasbourg - Une panne d'une pompe du circuit primaire de la centrale nucléaire
de Fessenheim (Haut-Rhin) a déclenché mardi l'arrêt automatique d'un de
ses deux réacteurs, mais l'incident est «sans conséquence pour
l'environnement ou la sécurité», d’après EDF.
«Aujourd'hui
aux alentours de 9H00, une pompe du circuit primaire s'est arrêtée, ce
qui a entraîné l'arrêt automatique du réacteur n°2 de la centrale», a
expliqué Christine Tousch, responsable communication d'EDF
Alsace. «Les équipes sont mobilisées pour faire un diagnostic», a-t-elle
ajouté.
Mme Tousch a précisé que l'arrêt du réacteur allait
entraîner le dégagement «de panaches de vapeur d'eau», mais «sans
conséquence pour l'environnement ou la sécurité» d’après elle..
Composé de 2
réacteurs de 900 MW chacun, la centrale de Fessenheim est la plus
ancienne en activité en France (depuis 1978) et la cible de nombreuses
associations écologistes qui réclament sa fermeture.
Le président François Hollande a promis sa fermeture en 2016, mais le respect de ce calendrier est entouré de nombreuses incertitudes. Elle devrait être fermée depuis 6 ans...Leurs ages ( des Centrales) ne devant excéder 30 ans.
soyons le changement...que nous voulons voir dans le monde...
Conférences/Débats/Films/Expositions/Ateliers Spectacles/Visites de Sites/Soirées Conviviales
Les 3 Ecologies : personnelle, sociale et environnementaleThèmes :Territoiresen Transition, Préserver la Forêt, Biodiversité, L’Eau, Danger des Gaz de Schiste, Sortir du Nucléaire, Se soigner Autrement, Psychiatrie Citoyenne, Quelle BioVallée voulons-nous ?, Toxicité des OGM, Action Non-Violente, Collectifs Citoyens, Santé et Alimentation, Pour un Revenu d’Existence, Monnaies Locales, Centre de Soins Palliatifs Alternatifs, Solidarité Paysanne, Fabriquer une Eolienne, Permaculture, Communautés de Travail et de Vie, Les Indignés, Les Abeilles, Adolescence Autrement, Protéger les Haies, Transformation Personnelle/Transformation Sociale, Relation Nord/Sud, Toilettes Sèches, Démonstration d’Eco-Construction, Mobilité et Habitat léger, Eduquer Autrement, Véhicules Partagés, Résister, c’est Créer, Les Artisans du Changement, Quelle Paysannerie ?, Les Monnaies Locales, Eco-Habiter, Epargne Solidaire, Intelligence Collective, Renouveler la Démocratie…
Intervenants : Miguel Bénasayag, Michèle Rivasi,
LesDésobeissants, Tripalium, Pistil, Les Amanins, l’Ecole de la Nature et des Savoirs, Survie 26/07, LPO-Drôme, Bal Folk …
Vous pouvez vous connecter au film de présentation des Rencontres de l'Ecologie ( 1mn 56) grâce au lien suivant : http://www.terrealter.fr/voir.php?id=4
" Ecologie au Quotidien" a pour objectif de sensibiliser les habitants sur l'impact de nos gestes quotidiens sur l'environnement, la santé et la société et de proposer des alternatives. Pour ce faire l'association organise à Die, depuis 7 ans à la mi-janvier, les " Rencontres de l'Ecologie au Quotiden" pendant 12 jours et propose conférences, débats, ateliers pratiques, ateliers pour les jeunes, visites de sites, soirées artistiques, sur les 3 écologies: pesonnelle, sociale et environnementale. Espace de rencontres convivial où le plaisir de partager, d'échanger, de créer des projets, de danser permet d'imaginer et construire les transformations sociales et écologique de demain.
L'association met en réseau des associations de l'ensemble de la vallée de la Drôme afin de mutualiser les informations, actions et projets allant dans le sens de l'Ecologie et des valeurs humanistes. Ce réseau est un enrichissement de la société civile sur nos territoires, le résultat d'une responsabilisation de ses acteurs face aux enjeux de société et une volonté de travailler en commun pour un " Mieux vivre ensemble".