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lundi 29 juillet 2013

L' exploitation des gaz de schiste se fera sous dictature policère...ou pas.

Angleterre: 16 opposants au gaz de schiste arrêtés

Londres - Seize opposants au gaz de schiste  ont été interpellés par la police vendredi après deux jours demanifestations  autour d'un site d'exploration à Balcome dans le Sud de l'Angleterre.
La société Cuadrilla doit y conduire à partir de samedi des essais en vue de forages par fracturation hydraulique, une technique destinée à libérer les hydrocarbures jugée controversée et polluante par les écologistes.
Plusieurs dizaines de manifestants, mélange de locaux et d'activistes dont une ancienne playmate et un «clown professionnel», essayaient d'empêcher les ouvriers d'entrer sur le site et de bloquer le chantier.
Cuadrilla a indiqué avoir reçu l'autorisation de reprendre les forages de manière purement expérimentale pour l'instant.
La même société avait dû interrompre en 2011 ses forages dans le nord-est de l'Angleterre après l'enregistrement de légères secousses telluriques. En décembre, le gouvernement britannique lui a donné l'autorisation de reprendre les forages exploratoires mais en l'assortissant de nouveaux contrôles.
Vendredi dernier, le ministre des Finances britannique, George Osborne, a déclaré vouloir faire de la Grande-Bretagne «le leader de la révolution du gaz de schiste».
Le Chancelier de l'Echiquier a dans cette optique proposé la mise en place du régime fiscal sur l'extraction de gaz de schiste le «plus généreux» au monde en abaissant le taux d'imposition sur une partie de sa production de 62%, taux appliqué au pétrole et au gaz conventionnel, à 30%.
Un récent rapport du British Geological Survey a révélé que les ressources en gaz de schiste dans le nord de l'Angleterre étaient deux fois plus importantes qu'une précédente estimation des ressources de l'ensemble du pays.  
MCD

dimanche 28 juillet 2013

Sortir du nucléaire avant l' accident...

Un mois de périple anti-nucléaire s'achève dans l'Ain

Lyon - Plusieurs dizaines de militants anti-nucléaires ont achevé samedi dans l'Ain une marche d'un mois dans la vallée du Rhône, en suivant les étapes de traitement de l'uranium, pour sensibiliser la population aux dangers du nucléaire.
«On a terminé vers 12H30 à Blyes», au sud d'Ambérieu-en-Bugey, «après être passés vers 09H00 devant la centrale du Bugey», a raconté à l'AFP Albert Monti, militant contre le nucléaire, venu de Picardie.
Les marcheurs, qui étaient «70 voire plus» pour cette dernière journée, selon M. Monti, ont joué «deux-trois saynètes» pour illustrer notamment les alternatives à l'énergie nucléaire. Après une fête en fin de journée, ils prévoient de se disperser dimanche.
Leur «Marche internationale pour la paix et la sortie du nucléaire» est partie le 29 juin de Malvesi, près de Narbonne, où se situe la Comurex-Areva, une usine de raffinage et de conversion d'uranium.
Il s'agissait de suivre «les étapes de traitement de l'uranium avant d'arriver dans les réacteurs», avait expliqué jeudi Jocelyn Peyret, un des organisateurs du périple, membre du réseau Sortir du nucléaire.
Les manifestants ont notamment effectué une halte devant une usine de combustible nucléaire à Romans-sur-Isère (Drôme) mi-juillet, durant laquelle ils ont rendu public le dépôt d'une plainte contre Areva pour «violation des règles de sûreté».
Areva avait signalé en septembre 2012 un événement survenu dans l'usine FBFC de Romans (fabrication de combustible), que l'Autorité de sûreté nucléaire avait classé au niveau 2 sur 7 «en raison du défaut de culture de sûreté» notamment.
Les participants à la marche sont accompagnés de quelques militants australiens, qui souhaitent alerter l'opinion sur les menaces pesant sur les Aborigènes, à cause de l'exploitation de mines d'uranium par Areva dans leur pays.
«L'Australie est le troisième exportateur au monde d'uranium, nous n'avons pas de centrale mais Areva explore 120 mines d'uranium sur les territoires aborigènes», a souligné Bilbo Taylor, militant australien.
 MCD

mercredi 24 juillet 2013

Tchenobyl : retombées et cancers dans le Sud Est de la France...

Corse: forte hausse des maladies thyroïdiennes après Tchernobyl

La catastrophe nucléaire de Tchernobyl  (1986) a provoqué une forte augmentation des maladies thyroïdiennes, dont des cancers, en Corse, l'une des régions françaises les plus exposées au nuage radioactif, selon une enquête indépendante italienne présentée jeudi à Ajaccio.
Selon le document, le nombre de cancers de la thyroïde a augmenté de 28,29% chez les hommes en Corse, après le passage du nuage radioactif (pas de chiffre significatif chez les femmes).
L'augmentation du pourcentage de thyroïdites a été de 55,33% chez les femmes et de 78,28% chez les hommes.
Concernant les enfants, selon l'enquête, «le risque de thyroïdites chez les moins de 18 ans vivant en Corse et exposés au nuage de Tchernobyl est augmenté de 62,5% par rapport aux enfants n'ayant pas été exposés».
Réalisée par le groupement Ospedali Galliera de Gênes, cette «Enquête épidémiologique rétroactive concernant les conséquences du nuage de Tchernobyl sur les populations de Corse» a été remise à la Collectivité territoriale de Corse (CTC) qui l'avait commandée.
L'équipe de 25 chercheurs, dirigée par le professeur Paolo Cremonesi de l'hôpital Galliera, avait emporté l'appel d'offres européen lancé en 2011 par la CTC.
Inédite au plan européen, selon ses auteurs, l'étude a été effectuée sur la base de 14.000 dossiers médicaux archivés et plus particulièrement sur 5.500 dossiers «complets» concernant des patients ayant consulté avant et après l'accident de la Centrale Nucléaire ukrainienne du 26 avril 1986.
Alors que les autorités françaises avaient nié tout effet du passage du nuage radioactif sur la France en 1986, cette enquête va notamment permettre à des associations de patients de demander réparation en justice, a indiqué la présidente de la commission Tchernobyl de l'Assemblée de Corse, Josette Risterucci.
Mme Risterucci a souhaité que d'autres régions puissent s'inspirer du travail des chercheurs italiens pour dénoncer le «mensonge d'Etat» qui avait suivi en France la catastrophe et obtenir réparation.

dimanche 21 juillet 2013

Fessenheim fermera en 2016...

Philippe Martin, nouveau ministre,  affirme que Fessenheim sera fermée fin 2016

ECOLOGIE - Sa fermeture avait été annoncée par le président François Hollande...

Le ministre de l'Ecologie Philippe Martin affirme qu'il fermera lacentrale nucléaire de Fessenheim dans le Haut-Rhin «d'ici au 31 décembre 2016» dans une interview au Journal du Dimanche paru ce dimanche.
«Les engagements pris par François Hollande  sur le nucléaire seront tenus dans le quinquennat. J’ai un mandat : je fermerai Fessenheim d’ici au 31 décembre 2016», déclare le successeur de Delphine Batho qui a dû quitter le gouvernement le 2 juillet pour avoir critiqué le budget de son ministère.

Réduire la part du nucléaire

Le site de Fessenheim (2 réacteurs de 900 MW) est le seul des 19 centrales françaises (et 58 réacteurs) dont la fermeture a été annoncée par le président François Hollande qui s'est engagé à réduire la part du nucléaire de 75% à 50% de la production électrique d'ici 2025.
«La loi sur la transition énergétique prendra les dispositions pour que cette fermeture soit effective. Il est temps que les responsables politiques reprennent la main sur les décisions énergétiques de la France», poursuit le ministre qui affirme plus loin n'avoir «rien contre» le patron d'EDF Henri Proglio  après avoir précisé que «ce n'est pas à un homme seul d'incarner la politique qui doit être menée. EDF doit nous aider à réaliser nos décisions et ne pas s’en affranchir».

Gaz de schiste

A propos des gaz de schiste, Philippe Martin déclare que «faire miroiter l’éventualité qu’on puisse trouver une technique sans impact sur l’environnement (contrairement à la fracturation hydraulique NDLR) est une lubie» et oppose aux enjeux économiques, mis en avant par le ministre du Redressement économique Arnaud Montebourg  pour justifier l'exploitation immédiate de ces gaz, le «grand projet que sont les énergies renouvelables».
Au sujet du diesel, le ministre énonce qu'il «faudra décider du rythme de la convergence de la fiscalité entre le diesel et l’essence, et des mesures de compensation pour les plus modestes. En matière d’écologie, il faut avoir le courage de prendre des décisions structurellement impopulaires et qui donneront des effets pour les générations futures.»
Interrogé sur la façon dont il entend exercer son mandat, Philippe Martin affirme: «Il n’y aura pas de souplesse de ma part concernant l’écologie».
MCD

samedi 20 juillet 2013

Un 4 ème pesticide interdit...

L'UE met au ban un insecticide mortel pour les abeilles

Bruxelles - L'Union Européenne a décidé mardi d'interdire l'usage à l'air libre du Fipronil, un insecticide mortel pour les abeilles du groupe allemand BASF, après avoir déjà mis au ban trois autres pesticides.
La mesure a été adoptée par 23 Etats, ouvrant la voie à sa mise en oeuvre par la Commission, a indiqué cette dernière dans un communiqué. Seules l'Espagne, première utilisatrice, et la Roumanie, ont voté contre, selon une source européenne.
Le Fipronil avait été identifié en mai comme présentant "un risque élevé" avéré pour les traitements du maïs par l'Autorité européenne de sécurité" des aliments (EFSA).
A compter du 31 décembre 2013, son usage sera banni pour deux ans pour le traitement des semences de mais et tournesols. Il ne pourra plus être utilisé que pour certaines cultures sous serres, excluant les poireaux, oignons et brassicacées (choux, radis...).
BASF a contesté cette décision, jugeant que la Commission devrait s'engager "dans un plan d'action ambitieux pour identifier les réelles causes du déclin de la santé des abeilles", plutôt que de "continuer à limiter l'accès des agriculteurs à des technologies innovantes".
L'ONG environnementale Greenpeace  a pour sa part jugé le moratoire insuffisant, plaidant pour une interdiction durable, "seule susceptible d'aider à restaurer les populations d'abeilles".
La Commission européenne a déjà décidé en mai d'interdire pour deux ans l'utilisation de trois néonicotinoides (la clothianidine, l'imidaclopride et le thiaméthoxame) utilisés dans des pesticides fabriqués par les groupes Bayer et Syngenta.
Menaçante pour l'écosystème terrien, la baisse du nombre des abeilles est imputée par les experts à une série de facteurs, incluant, outre les pesticides, les parasites, le manque de médicaments vétérinaires ou parfois leur utilisation abusive, la gestion de l’apiculture, le manque d’habitats et de nourriture et le changement climatique.
La France a interdit depuis 2005 l'utilisation du Fipronil, que seuls cinq pays de l'UE utilisent encore pour le maïs (Espagne, Hongrie, Bulgarie, République Tchèque et Slovaquie). Cet insecticide est également utilisé pour d'autres cultures en Belgique, Roumanie et Pays Bas.
MCD

jeudi 18 juillet 2013

Que va t il rester du Débat sur la Transition énergétique ?

Transition énergétique: les recommandations inquiètent les ONG

Paris - La formulation de certaines recommandations du Débat national de la transition énergétique, qui doivent être finalisées jeudi, ont inquiété certaines ONG mercredi, alors qu'un nouveau projet a été soumis aux acteurs de ce débat.
«La dernière version des quinze préconisations contient des modifications inacceptables», a réagi le porte-parole de la Fondation Nicolas Hulot , Matthieu Orphelin, en citant notamment la question de la fiscalité écologique et celle l'objectif de baisse de consommation énergétique à retenir.
Chez France Nature Environnement (FNE), la spécialiste de l'énergie Maryse Arditi constate également des «régressions» sur certains points tout en restant optimiste sur la conclusion du débat national, jeudi, au terme de neuf mois de discussions entre entreprises, syndicats, ONG, élus et experts.
La dernière séance plénière du Débat, voulu par le président François Hollande  pour esquisser l'avenir énergétique de la France, doit permettre d'entériner quinze recommandations.
Officiellement remises au gouvernement le 20 septembre lors de la Conférence environnementale annuelle, elles doivent nourrir une loi de programmation énergétique présentée à l'automne au conseil des ministres et débattue début 2014 au Parlement.
Ces recommandations se veulent suffisamment générales pour prendre en compte les intérêts divergents mais laissent ouverts certains désaccords de fond, principalement sur l'objectif de la baisse de consommation énergétique mais aussi sur le nucléaire.
La Fondation Hulot juge «inacceptable» la disparition , dans le dernier projet, d'une allusion au «rattrapage de la fiscalité du diesel sur l'essence», défendu par les ONG.
De même, elle dénonce la reformulation de l'objectif d'une baisse de la consommation énergétique de 50% d'ici 2050 pour permettre à la France de tenir ses engagements internationaux sur le climat. La nouvelle formulation serait trop favorable aux entreprises, qui défendent un objectif moins relevé, pour la FNH.
Chez FNE, Maryse Arditi pointe d'autres points de désaccord, sur la question du nucléaire mais aussi sur les objectifs affichés de développement des énergies renouvelables  («entre 30 et 40%» d'électricité d'origine renouvelable en 2030).
Elle juge toutefois important de «ne pas avoir cherché à masquer les dissensus» dans ces recommandations.
«Après, ce n'est que la toute première étape. Nous, notre inquiétude, c'est surtout de savoir ce qui va rester dans la loi de ce débat», souligne-t-elle.
MCD

lundi 15 juillet 2013

Gaz de schiste : arrêt définitif ?

Gaz de schiste: Hollande exclut l'exploration pendant son mandat.

François Hollande a exclu dimanche toute exploration du gaz de schiste  pendant sa présidence, lors d'un entretien télévisé, un engagement salué par les défenseurs de l'environnement pour lesquels le chef de l'Etat a ainsi levé l'ambiguïté sur ce sujet sensible.
«Tant que je suis président, il n'y aura pas d'exploration de gaz de schiste», a dit M. Hollande lors de l'entretien accordé à TF1 et France 2 à l'occasion de la fête nationale.
«C'est quoi le gaz de schiste? C'est un eldorado, là, qu'il suffirait de creuser?», a ironisé le chef de l’État.
Une loi de 2011 «interdit l'exploration du gaz de schiste sur la méthode de la fracturation hydraulique», qui présente des «risques» pour les nappes phréatiques «selon les techniques d'aujourd'hui», a-t-il rappelé. «On en voit un certain nombre de conséquences aux États-Unis».
Le Premier ministre Jean Marc Ayrault avait déjà assuré jeudi qu'il était «exclu d'exploiter des gaz de schiste aujourd'hui en France», des propos visant à rassurer les écologistes et à recadrer son ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg , qui avait évoqué mardi la perspective d'une exploitation «écologique» des gaz de schiste.
L'engagement du chef de l’État semble ainsi mettre fin à une ambiguïté qui accompagne les gouvernements successifs depuis deux ans, entourant les techniques d'extraction de cette resssource.
François Hollande avait annoncé en septembre l'annulation de sept demandes de permis soupçonnés de viser ces hydrocarbures.
Mais deux mois plus tard, il avait rappelé que la recherche de techniques de forage alternatives continuait et qu'il «prendr(ait) ses responsabilités» si une nouvelle technologie apparaissait.
Cette «ambiguïté permanente», pointée par l'ex-ministre de l’Écologie Delphine Batho, donnait des gages à tous ceux qui estimaient que la France n'avait pas les moyens de se passer des gaz de schiste.
Les propos tenus dimanche par François Hollande ont immédiatement été salués par les défenseurs de l'environnement.
«On est satisfait qu'il ferme la porte à l'exploration et à l'exploitation du gaz de schiste, quelle que soit la technique d'extraction», a dit à l'AFP Anne Valette, chargée des questions climat à Greenpeace .
M. Hollande «semble avoir compris que l'enjeu derrière le schiste est avant tout un enjeu climatique, au-delà de la technique d'extraction», a-t-elle ajouté.
«C'est une très bonne nouvelle de voir que le président de la République réaffirme son attachement à une loi qui interdit l'exploration du gaz de schiste», a déclaré à l'AFP le porte-parole de France Nature Environnement (FNE), Benoît Hartmann.
En juillet 2011, au terme de plusieurs mois de mobilisation dans toute la France, le Parlement avait adopté la loi Jacob interdisant la fracturation hydraulique, seule utilisée aujourd'hui pour aller chercher les gaz et pétrole de schiste.
Or, cette loi interdit de fait la recherche de ces hydrocarbures mais ne ferme aucunement la porte à une exploitation future avec d'autres techniques.
«C'est une excellente nouvelle», a dit à l'AFP la présidente du WWF (Fonds mondial pour la nature) France, Isabelle Autissier.
«On était inquiet, on sentait qu'il y avait des pressions», a-t-elle poursuivi.
Pour le président de l'Association pour la protection des animaux sauvages (ASPAS), Pierre Athanaze, «on ne peut que saluer la détermination du président de la République». «Dans les Cévennes, où avaient été autorisées les premières explorations, il y a des villages absolument partout», a-t-il rappelé.
MCD

samedi 13 juillet 2013

Le gouvernement presque clair sur les gaz de schiste...

Ayrault: Interdiction d'exploitation du gaz de schiste «maintenue»

Le Premier ministre recadre Arnaud Montebourg...

Jean-Marc Ayrault a recadré sévèrement jeudi Arnaud Montebourg pour ses déclarations sur les gaz de schiste, en affirmant que l'interdiction de l'exploiter serait «maintenue» et en prévenant qu' «il n'y avait qu'une politique au gouvernement».
En déplacement en Roumanie, le Premier ministre était interrogé sur les propos du ministre du Redressement productif qui a préconisé la création d'une «compagnie nationale publique» pour «exploiter de manière écologique le gaz de schiste».
«Aujourd'hui, il est exclu d'exploiter des gaz de schiste  en France. Aucune autorisation n'a été donnée et cette position sera évidemment maintenue», a dit le Premier ministre à la presse qui l'interrogeait.

Transition énergétique

La «position du gouvernement français consiste à travailler à préparer la transition énergétique, et le gaz de schiste n'est pas dans l'équation du gouvernement», a déclaré Jean Marc Ayrault .
Il a fait valoir que le gouvernement avait «deux objectifs»: le premier «est de réduire la consommation d'énergie et en particulier d'énergie fossile de notre pays par une politique offensive, d'efficacité energétique et donc d'économie d'énergie».

«Il n'y a qu'un politique au gouvernement»

Le deuxième, a-t-il poursuivi, «c'est de modifier notre bouquet énergétique - aujourd'hui 75% de l'énergie est d'origine nucléaire, elle doit être à 50%-». «Cette politique, a expliqué le Premier ministre, doit être accompagnée d'une politique d'investissements offensifs dans les énergies renouvelables».
«Voilà la politique du gouvernement. Il n'y a qu'une politique au gouvernement» qui, a-t-il insisté, «sur ce sujet comme sur beaucoup d'autres, elle est claire, elle est cohérente».
«La condition de son efficacité, c'est qu'elle demeure claire et cohérente et elle le demeurera», a asséné le Premier ministre.
MCD

lundi 8 juillet 2013

On arrète bien le nucléaire.... ailleurs

Espagne: fermeture de la plus vieille centrale nucléaire

Madrid - La licence d'exploitation de la plus vieille centrale nucléaire d'Espagne, à Garoña (nord), arrivera à expiration samedi soir à minuit, après 42 ans d'activité, les écologistes craignant toutefois que la centrale puisse être rouverte à l'avenir.
La centrale avait déjà cessé de produire de l'électricité depuis le 31 décembre dernier, en raison du surcoût lié à l'entrée en vigueur d'une nouvelle loi sur l'énergie, qui entraînait «des impôts supplémentaires en 2013 évalués à 153 millions d'euros», selon son exploitant. Mais sa licence était encore valable jusqu'à ce samedi.
Le renouvellement de cette licence n'ayant pas été demandé, le ministère de l'Industrie a signé vendredi l'ordre officiel de fin d'exploitation de la centrale, située dans la région de Burgos.
Une décision bienvenue pour les écologistes qui mettaient en doute la sécurité de l'installation, construite en 1971 et l'une des «sœurs jumelles» de celle de Fukushima , au Japon, frappée par un grave accident nucléaire en 2011.
Mais le gouvernement espagnol a laissé la porte ouverte à une possible réouverture de la centrale, sa porte-parole Soraya Saenz de Santamaria assurant lors de la conférence de presse après le conseil des ministres vendredi qu'il s'agissait désormais de «travailler sur la possibilité d'une réouverture à l'avenir, étant donné qu'il n'y a pas de problèmes de sécurité».
L'exploitant de la centrale Nuclenor, contrôlé à parts égales par les deux grands groupes énergétiques espagnols, Iberdrola et Endesa, indique dans un communiqué que la centrale se trouve désormais en phase de «cessation d'activité et début de pré-démantèlement».
Il indique aussi qu'il «ne renonce pas à la possibilité de solliciter un renouvellement de l'autorisation d'exploitation de la centrale si jamais les conditions le permettaient».
Une possibilité qui effraie les écologistes: dans un communiqué, l'association Greenpeace annonce qu'elle «prendra les actions légales nécessaires pour éviter toute mesure visant à éviter la fermeture de la centrale» et convoque une manifestation devant la centrale dimanche à midi.
Garoña était jusque-là la plus ancienne des six centrales nucléaires espagnoles, soit huit réacteurs au total, encore en activité.

mercredi 3 juillet 2013

Le velo , un bon moyen de transport...

Une solution, faites la vélorution!

ACTIVISME - Le mouvement qui promeut le vélo comme un moyen de transport est en plein essor...

Contre la dictature des voitures, une seule solution, la «vélorution», contraction de «vélo» et de «révolution». Un mouvement en plein essor, né dans les années 1970, dont l’objectif principal est la promotion de l’usage du vélo comme moyen de transport. Amis piétons et automobilistes, voici le cahier de doléance des «vélorutionnaires»!
Un vrai moyen de transport
Les «vélorutionnaires» ont un objectif commun: «Faire que le vélo soit enfin considéré comme un moyen de locomotion sérieux, il a le meilleur ration en termes d’efficacité énergétique», explique d’emblée Amélie Dumoulin, membre de l’association Vélorution. «Enfourcher son vélo est un acte politique, mais pas forcément politisé», poursuit-elle.
Les vélorutionnaires sont par essence sensibles aux questions écologiques et de l’aménagement de l’espace public. Des préoccupations et un mode opératoire proches de ceux des altermondialistes. Vélorution participe au Comité Vélo de la Ville de Paris,  «un comité sans les associations automobilistes», déplore Amélie Dumoulin.
Le vélo n'est pas considéré par l'entreprise
«Les deux principaux freins à l’usage du vélo comme moyen de transport quotidien sont la crainte de la circulation et la peur du vol», note Amélie Dumoulin. La mise en place du Vélib’et l’aménagement de pistes cyclables ne sont pas suffisants. «Il faudrait réduite la vitesse des voitures en ville», estime-t-elle.
L’entreprise doit également favoriser l’usage du vélo: «En mettant à disposition des salariés des locaux pour sécuriser les vélo, des douches, etc.» Souvent, si les sociétés remboursent tout ou une partie des frais kilométriques ou de transport en commun des salariés, rien n’est prévu pour le cycliste qui engage pourtant des frais pour l’entretien de sa monture. Les infrastructures cyclables sont quant à elle bien souvent inadaptées aux réels besoins des cyclistes.
La rue est à nous
Les moyens d’action de ces vélorutionnaires? La sensibilisation. Pour ce faire, les vélorutionnaires «prennent la route», explique Tanguy von Stebut, membre de Vélorution et de Cyclofficine. Une fois par mois, dans de nombreuses villes de France, sont organisées des manifestations à vélo, appelées «Masses critiques», une fois par an, la manif est nationale. «Nous roulons sur la route en cortège autogéré et sécurisé. Souvent les vélos sont bariolés, certains ont des slogans, d’autres viennent juste pour rouler», résume Amélie Dumoulin. 
 Anne Demoulin
(La Drôme est le 86 ème département de France métropolitaine sur la Qualité des transports, autant dire que les élus dromoîs sont en  queue du peloton...) 
 
L'heureux cyclage
Outre les masses critiques, ces associations organisent chaque semaine des ateliers vélorutionnaires. Ces ateliers récupèrent de vieux vélos abandonnés, dans les déchetteries ou chez les particuliers. Ces ateliers permettent notamment de s’équiper à moindre coût et d’apprendre à retaper une bicyclette afin de devenir «vélotonome».

mardi 2 juillet 2013

Panne à Fessenheim...l' occasion d' arréter cette vieille dame...

Fessenheim: panne à la centrale nucléaire, un réacteur à l'arrêt.



Strasbourg - Une panne d'une pompe du circuit primaire de la centrale nucléaire  de Fessenheim (Haut-Rhin) a déclenché mardi l'arrêt automatique d'un de ses deux réacteurs, mais l'incident est «sans conséquence pour l'environnement ou la sécurité», d’après  EDF.
«Aujourd'hui aux alentours de 9H00, une pompe du circuit primaire s'est arrêtée, ce qui a entraîné l'arrêt automatique du réacteur n°2 de la centrale», a expliqué  Christine Tousch, responsable communication d'EDF Alsace. «Les équipes sont mobilisées pour faire un diagnostic», a-t-elle ajouté.
Mme Tousch a précisé que l'arrêt du réacteur allait entraîner le dégagement «de panaches de vapeur d'eau», mais «sans conséquence pour l'environnement ou la sécurité» d’après elle..
Composé de 2 réacteurs de 900 MW chacun, la centrale de Fessenheim est la plus ancienne en activité en France (depuis 1978) et la cible de nombreuses associations écologistes qui réclament sa fermeture.
Le président François Hollande a promis sa fermeture en 2016, mais le respect de ce calendrier est entouré de nombreuses incertitudes. Elle devrait être fermée depuis 6 ans...Leurs ages ( des Centrales)  ne devant excéder 30 ans.