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dimanche 8 décembre 2013

Les Rencontres Rhône-Alpes de l'Ecologie 2014 dans la Drôme



En Drôme dans la Biovallée® du 19 janvier au 9 février 2014

A Die dans la Salle Polyvalente du 23 janvier au 3 février 2014

Les 12èmes Rencontres de l’Ecologie au Quotidien

«  Biodiversité, Cultivons la Vie»

« Les humains doivent se reconnaître dans leur humanité commune, en même temps que reconnaître leur diversité tant individuelle que culturelle. »     Edgar Morin
                                                                                        
La biodiversité, c’est le passage de « l’homme et la nature » à « l’homme dans la nature », voire « l’homme est la nature».
C’est l’ensemble des êtres vivants avec leur diversité et leurs relations.
C’est le tissu vivant du phénomène que l’on appelle la vie.
La biodiversité est bien plus qu’un catalogue d’espèces, la vie est partout, elle interagit avec notre atmosphère, le climat, les paysages, ce que nous mangeons…
Les écosystèmes naturels maintiennent la vie humaine sur terre, purifient l'air et l'eau, atténuent les sécheresses et les inondations…La biodiversité constitue une ressource capitale : alimentation, médicaments…
Nous sommes, les humains, de plus en plus nombreux à être saisis par la crise écologique et en particulier par l’extinction des espèces. La dégringolade continue.  Par milliers, plantes et animaux disparaissent…après des dizaines d’années de palabres…  
De nombreuses initiatives fleurissent sur la planète allant dans le sens de la vie. Nous sommes la biodiversité.   Ensemble, cultivons la vie !

Sauf indication contraire, les conférences, films et ateliers se déroulent à la Salle Polyvalente (Bd du Ballon)

Dimanche 19 janvier      sortir de l’atome

Livron sur Drôme – Mairie de Livron, Salle Aragon,
17h30 Film/Débat : Welcome to Fukushima, d’Alain de Halleux
Prolongation des réacteurs nucléaires français jusqu’à 50 ans : un projet inconscient et irresponsable ! Participation libre.
FRAPNA-StopTricastin-SDN26/07-Ensemble Livron-CRIIRAD

vendredi 6 décembre 2013

Nous allons manquer de terres vivrières...

Bétonnés, érodés, pollués... les sols de la planète vont mal

Paris - Saviez-vous que dans une grosse cuillère de terre, il y autant de micro-organismes que d'êtres humains sur la planète? Pourtant, cette ressource vitale à maints égards se dégrade dans le monde, quand elle ne «disparaît pas sous le béton», alerte le chercheur Dominique Arrouays de l'INRA à l'occasion de la «Journée mondiale des sols».
Et l'ampleur des dégâts est importante: 60% des terres cultivées sur la planète sont «touchées par une ou plusieurs formes de dégradation», rappelle le président de l'Association française pour l'étude du sol (Afes) et expert auprès de l'organisation de l'ONU pour l'Alimentation (FAO).
Les sols sont essentiels pour la production alimentaire mondiale, mais aussi cruciaux pour le filtrage et l'épuration des eaux qui les traversent, régulent les inondations, abritent une grande biodiversité terrestre ou encore jouent un rôle central dans la régulation du climat, en stockant et relâchant des gaz à effet de serre.
Ainsi, a souligné Dominique Arrouays lors d'un colloque organisé à Paris, les sols «sont un maillon central de nos écosystèmes» et «au coeur de grands enjeux planétaires».
Mais ils sont de plus en plus menacés, et parmi la multiplicité des dégâts - de l'acidification à la salinisation en passant par la contamination par divers polluants ou le compactage des sols sous le poids de machines lourdes utilisées dans l'agriculture - le chercheur en isole deux à combattre en priorité.
«Prendre le pouls de la planète»
«L'artificialisation», dit-il dans un entretien à l'AFP, «c'est-à-dire la disparition des sols sous le béton. Ce sont 20.000 hectares par an qui disparaissent». Soit 6.350 m2 par seconde.
«Et puis l'érosion, car c'est une perte irrémédiable», poursuit-il, précisant qu'elle est essentiellement due à «la façon dont on gère les sols», avec notamment la disparition de la couverture végétale qui les protège contre la pluie et le vent.
«On fait de plus en plus de monocultures, qui laissent le sol nu à certaines période de l'année». En outre «en France, par exemple, le fait qu'on soit passé de petites parcelles avec des haies et des fossés à de grands +open fields+, on favorise le ruissellement et donc l'érosion».
Et d'avancer le chiffre de 20.000 milliards de tonnes de terres érodées par an dans le monde, soit 3,4 tonnes par habitant, quand il faut parfois jusqu'à 2.000 ans pour que la nature fabrique 10 cm de terre fertile.
En France, sur les fonctions liées à l'épuration ou encore l'écoulement de l'eau dans les rivières, on «est déjà dans l'orange ou dans le rouge, en particulier en Ile-de-France, sur le pourtour de la Méditerranée, et autour de presque toutes les grosses villes françaises».
«Mais au niveau mondial, la situation est bien plus alarmante, notamment dans les grands pays émergents, comme la Chine, l'Inde, le Brésil, la nouvelle Russie. On est dans des ordres de grandeur concernant l'érosion ou la contamination par les polluants jusqu'à 4 fois plus élevés qu'en France».
Parallèlement aux mesures d'urgence à prendre, comme repenser l'urbanisme en construisant notamment dans les friches industrielles, il faut développer, selon M. Arrouays, «des outils de surveillance à l'échelle mondiale» sur l'état des sols, ce que se propose de faire la FAO en lançant un Partenariat mondial sur les sols.
L'idéal, selon lui, serait alors «d'avoir une base de données mondiale sur les sols, de façon harmonisée, pour pouvoir prendre le pouls de la planète de la même façon qu'on le fait pour le climat, la désertification, ou la biodiversité».
MCD

mercredi 4 décembre 2013

L' Ecologie au coeur des prochaines élections municipales...

Municipales 2014: Le développement durable s'invite dans les campagnes

ENVIRONNEMENT - Les Français veulent des maires qui s'engagent...

Ringard, l’environnement? Si ce thème a été le grand oublié des débats de la dernière présidentielle, ce ne sera pas le cas aux prochaines municipales. C’est du moins ce qu’il ressort d’un baromètre réalisé par OpinionWay pour le cabinet de conseil Auxilia.
Car pour près de six Français sur dix (59%), le développement durable comptera dans le choix de la liste pour laquelle ils voteront en mars prochain. C’est particulièrement vrai à gauche, où les sympathisants sont 68% à l’assurer. Et ce n’est pas faux à droite, puisque l’environnement y influencera plus d’un électeur sur deux (53%).
A noter que l’intérêt est particulièrement fort chez les jeunes: 68% des moins de 25 ans estiment que cet enjeu pèsera dans leur décision électorale. Bruno Jeanbart, directeur général adjoint d’OpinionWay, voit même dans la défense de cette thématique un outil anti-abstention: «Le développement durable peut être un levier de mobilisation important. Les jeunes ont une vision plus pragmatique et moins politicienne du vote et rien n’est plus porteur pour eux que ce sujet-là.»
En attendant, près d’un citoyen sur deux (48%) estime que son maire ne prend pas suffisamment en compte le développement durable dans son action. Un sentiment encore plus marqué dans les petites et les grandes communes, soit respectivement moins de 5.000 et plus de 100.000 habitants.

Les Français font confiance à leurs communes

Certes, les Français pensent que le développement durable est avant tout l’affaire des citoyens eux-mêmes, mais ils ne déchargent pas pour autant les pouvoirs publics de cette fonction: 62% des sondés estiment que c’est également à eux d’agir dans ce domaine, loin devant les entreprises (35%), l’Union Européenne (23%) ou les associations (6%).
Et si l’Etat est à leurs yeux l’acteur le plus légitime, c’est dans leur commune que les Français croient avant tout pour faire changer les choses: «56% d’entre eux lui font confiance pour mener une politique de développement durable, alors même que la défiance à l’égard des pouvoirs publics est forte», note Frédéric Vasse, directeur Recherche et Innovation chez Auxilia.
D’ailleurs, les attentes des Français vis-à-vis de leurs maires sont très diversifiées: sensibilisation des enfants au développement durable (30%), aide à la réduction de la facture énergétique (27%) ou encore développement des emplois locaux autour des filières vertes (25%). Dans les villes de plus de 50.000 habitants, les citoyens sont également très nombreux (35%) à demander à leurs élus d’agir contre la pollution atmosphérique et contre les risques naturels et industriels –contre moins de 20% dans les plus petits villages.
«La commune paraît le bon échelon pour agir, d’autant plus que le développement durable vient croiser toutes les grandes questions économiques, sociétales et urbaines», analyse  Frédéric Vasse, qui recommande également aux maires de ne pas hésiter à miser sur «l’urbanisme collaboratif: les citoyens sont prêts à s’impliquer et à collaborer avec leurs élus pour faire avancer les problématiques de développement durable», assure-t-il.
Le baromètre a été réalisé du 23 au 30 octobre auprès d’un échantillon de 2.010 Français représentatifs, constitué selon la méthode des quotas.
* Céline Boff