DECOUVREZ NOTRE SITE

VENEZ NOUS RETROUVER SUR NOTRE SITE http://www.ecologieauquotidien.fr

mardi 31 août 2010

L'ONU ENCOURAGE L'EXPLORATION DES HYDRATES DE GAZ


L'ONU encourage l'exploration
des hydrates de gaz méthane



Les États-Unis auraient assez de gaz naturel sous forme d'hydrates de méthane pour les 100 prochaines années, ont déclaré des chercheurs du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE).
L'organisme en charge d'ordonner les activités des Nations unies dans le domaine de l'environnement a indiqué que les "chercheurs devraient étudier le potentiel énergétique des hydrates de méthane comme source d'énergie alternative".

Les hydrates de gaz naturels (Natural gas hydrate ou NGH en anglais) sont caractérisés par une plus faible pression (25 mégapascals, compression 1/170) et une plus haute température (0°C), que les GNL (gaz naturels liquéfiés) ou les GNC (gaz naturels comprimés). Ils sont présents dans les fonds marins, ainsi que dans le pergélisol des régions polaires (Arctique).

L'Institut d'études géologique des États-Unis (US Geological Survey) estime pour sa part qu'il y a des trillions de mètres cubes de gaz d'hydrates de méthane disponible dans le pays.

"Si les États-Unis pouvaient exploiter ne serait ce que 1% des ressources disponibles, le rendement pourrait répondre à la demande en gaz naturel pour le siècle prochain", a précisé le PNUE dans un communiqué.

Le site géant SOS-planete, base vivante mise à jour continuellement par des bénévoles : http://terresacree.org
(15 000 visites par jour sur nos sites et flux! 23 millions depuis 1999)
Sauve la Terre : http://sauvelaterre.info
Une nouvelle Humanité : http://label-asso.fr
Gazette basique hebdomadaire (gratuite) : http://terresacree.org/archives.htm
Liste d'informations scientifiques Big Bang (gratuite) : http://terresacree.org/googlebigbang.htm
Cercle de discussion : http://terresacree.org/googlegroupe.htm
Agenda des événements : http://terresacree.org/agenda.htm
3 widgets fils RSS : http://terresacree.org/fildinfo.htm

Sans nature, pas de futur! Aidez-nous à diffuser le message : http://terresacree.org/adhesion.htm
Contacter notre équipe : sos-planete@terresacree.org - redaction@sauvelaterre.info

OGM : IL MANQUE 140 OOO SIGNATURES !

Bonjour,

Il manque 140 000 signatures sur 1 million pour pouvoir déposer une demande auprès de la commission européenne.
S'il vous plait faites suivre au maximum de personnes de vos carnets d'adresses
Merci à tous et à toutes

La Commission Européenne vient d'autoriser l'entrée et la culture d'OGM en Europe, contre le souhait des citoyens, et contre l'avis de plusieurs Etats Membres.!!!!!

La gouvernance européenne nous permet de déposer une demande officielle auprès de la Commission, pour peu qu'elle soit soutenue par un minimum de *1 million* de citoyens européens.
Aujourd'hui, et après 1 mois d'action,
Greenpeace et Avaaz ont réussi à rassembler près de 860.000 signatures.

Voici le lien vers la pétition : ça vous prendra 30 secondes, nous laissera peut-être une chance d'obtenir un moratoire au niveau européen, et d'éviter l'entrée massive en Europe de cultures invasives (elles menacent la biodiversité), potentiellement nocives pour notre santé (de nombreux avis médicaux mettent en garde contre les conséquences de la consommation d'OGM), potentiellement dangereuses pour l'indépendance économique des agriculteurs (les semences sont chères car brevetées, doivent être rachetées chaque année, et demandent l'utilisation de produits spéciaux disponibles uniquement chez les semenciers), et polluantes (ces cultures nécessitent l'utilisation d'énormément de produits chimiques).


dimanche 29 août 2010

DEPUIS LE 21 AOÛT…



Ce samedi 21 août marque une limite symbolique en tant que "jour du dépassement" : nous avons à ce jour entièrement consommé le budget écologique annuel de la Terre. La consommation mondiale en ressources naturelles vient de dépasser les capacités biologiques de renouvellement de ces ressources, plongeant tous les habitants de la planète dans une "vie à crédit".

Chaque année, l'ONG canadienne Global Footprint Network détermine le jour à partir duquel l'humanité vit au-delà de son "budget écologique". Ce "jour du dépassement" symbolise le moment où l'humanité a épuisé les capacités régénératrices de la Terre : du stockage du CO2, de l'absorption des pollutions et déchets à la production de matières premières pour la nourriture.
A partir de ce jour, nous subvenons à nos besoins en entamant le capital naturel de notre planète via l'extraction de ressources qui ne sont pas renouvelables, la génération de déchets et l'émission de dioxyde de carbone (gaz à effet de serre) qui s'accumule dans l'atmosphère sans être absorbés par les écosystèmes.
Lire la suite et les autres articles…
http://www.notre-planete.info/actualites/lireactus.php?id=2486

Lettre de Septembre


Greenpeace France

Nucléaire : décryptage du rapport Roussely
Greenpeace décrypte les priorités dessinées par ce rapport, qui a été classé
« secret défense » et remis fin juillet au gouvernement français.
Lire la suite et les autres articles
http://www.greenpeace.org/france/

L'EUROPE ET LES CULTURES OGM

La Commission Européenne vient d'autoriser la culture d'OGM en Europe, ignorant les préoccupations des citoyens. Je viens de signer une pétition appelant à une recherche scientifique indépendante et à un moratoire sur le développement des OGM. Avec 1 million de signatures, nous avons la possibilité de présenter une proposition de loi à la Commission Européenne. Signez ci-dessous et allons jusqu'à 1 million:

http://www.avaaz.org/fr/eu_gmo/98.php?cl_taf_sign=sNyjHPpx

Chers amis,

La Commission Européenne vient d'autoriser la culture d'organismes génétiquement modifiés (OGM) dans l'Union Européenne pour la première fois depuis 12 ans!

Cédant au lobby pro-OGM, la commission a ignoré l'avis de 60% des Européens qui estiment que nous devons d'abord établir les faits avant de cultiver des plantes qui pourraient menacer notre santé et notre environnement.

Une nouvelle initiative permet à 1 million de citoyens européens de présenter officiellement des propositions de loi à la Commission Européenne. Rassemblons un million de voix pour demander un moratoire sur les plantes OGM jusqu'à ce que la recherche soit menée à terme. Cet appel sera remis au Président de la Commission Européenne Barroso. Signez la pétition et faites suivre ce message à vos amis et vos proches:

http://www.avaaz.org/fr/eu_gmo/98.php?cl_taf_sign=sNyjHPpx

Dernière minute : victoire des Dongria Kondh


INDE
Stupéfiante victoire des Dongria Kondh face à un géant minier
La tribu des Dongria Kondh en Inde a remporté une éclatante victoire sur l’une des plus importantes compagnies minières au monde.

Dans un geste extraordinaire, le ministre indien de l’Environnement, Jairam Ramesh, a gelé le projet controversé de Vedanta Resources d’exploitation de bauxite sur les collines sacrées de la tribu.
http://www.survivalfrance.org/actu/6404
La lutte des Dongria a été présentée dans le film de Survival ‘Mine : histoire d’une montagne sacrée’ visionnée par plus de 600 000 personnes.
http://www.survivalfrance.org/videos/mine

PAKISTAN :CATASTROPHE HUMANITAIRE

Lettre d'AVAAZ France
Une catastrophe humanitaire aux proportions effrayantes s'abat sur le Pakistan, où un cinquième du pays est aujourd'hui sous les eaux et où des millions de personnes sans abri attendent désespérément de l'aide.

Des efforts de secours ont été lancés, mais la réponse de la communauté internationale à ce gigantesque désastre est incroyablement lente et faible -- l'ONU a lancé un appel d'urgence pour lever 460 millions de dollars d'aide vitale, mais n'a obtenu à ce jour que 40% du total.

Les travailleurs humanitaires ont averti que sans une augmentation immédiate de l'aide le nombre de morts allait exploser. Nous pouvons agir en envoyant directement des fonds aux associations les plus fiables sur place, et en demandant à nos gouvernement d'intensifier leurs efforts. Montrons à nos dirigeants ce qu'est la générosité et demandons-leur de se joindre à nous. Cliquez ici pour envoyer un message personnel aux représentants des principaux pays donateurs:

https://secure.avaaz.org/fr/pakistan_needs_relief/?vl

Après sa visite des zones frappées par les inondations, le Secrétaire Général des Nations-Unies Ban Ki Moon, visiblement bouleversé, a déclaré: "Cette journée a été très éprouvante. J'ai vu par le passé de nombreuses catastrophes naturelles à travers le monde, mais jamais comme celle-ci."

Des milliers de villes et de villages ont été emportés par les eaux -- routes, habitations, ponts, récoltes. A présent, les populations sont réfugiées sur des petits îlots entourés d'eaux. Sans eau potable à disposition, le choléra, la dysenterie et d'autres maladies sont en hausse et menacent des millions de personnes qui ont perdu leurs maisons et moyens de subsistance.

Plus d'informations:

L'appel à l'aide de Ban Ki Moon pour les inondations au Pakistan:
http://www.avaaz.org/pakistan_ledevoir

Le monde tarde à se mobiliser pour le Pakistan:
http://www.avaaz.org/pakistan_lemonde

La menace des infections par l'eau si les secours ne s'intensifient pas:
http://www.avaaz.org/pakistan_cyberpresse

La mobilisation d'Avaaz pour le cyclone en Birmanie: http://www.avaaz.org/en/highlights#burma

La réponse d'Avaaz au séisme en Haïti: http://www.avaaz.org/en/highlights#emergency_response

LES FAUCHEURS (EUSES) d'OGM


Trois ministres, dans un communiqué commun, se déclarent choqués par cette action... action qui visait à arracher 70 pieds de vignes OGM : ou plus précisément des pieds de vignes non OGM greffés sur des racines OGM...

voilà encore une des choses payées par nos impôts, taxes, etc etc

les faucheurs/faucheuses du jour risquent 3 ans de prison ferme et 75 000 euros d'amende, par tête bien sûr !

et contrairement à ce que disent certains médias, les policiers ne nous retenaient pas dans le "bunker grillagé" mais c'est nous qui nous étions enfermés avec chaines et cadenas pour attendre les médias...

dont France 3 : vidéo en ligne ici http://alsace.france3.fr/info/colmar-fauchage-a-l-inra-64421470.html


http://www.friche-rvi.org/
toute l'actu fricharde ou presque...

MAREE NOIRE : ESPECES DISPARUES !

Vous pouvez consulter le site :

http://www.internationalnews.fr/article-maree-noire-400-especes-disparues-du-golfe-video-hq-1-06-54318538.html

AGRICULTURE BIO : LA GRANDE OUBLIEE



Edito

L’AGRICULTURE BIO,
LA GRANDE OUBLIEE DE LA LOI DE MODERNISATION AGRICOLE


Il y a quelques jours, le Parlement a adopté la loi de modernisation de l’agriculture et de la pêche (1). Celle-ci annonce dans son chapitre préliminaire, un Programme national de l’alimentation qui devrait prévoir entre autres, des actions dans les domaines de la qualité gustative et nutritionnelle des produits agricoles, des modes de production et de distribution respectueux de l’environnement, du développement des circuits courts et de l’approvisionnement local dans la restauration collective.

Un programme qui semble très intéressant, d’autant qu’il fait écho à certains objectifs annoncés lors du Grenelle de l’environnement en 2007, et qui laissait entrevoir des évolutions positives en matière de politique agricole et alimentaire. On parlait alors de réduction de 50 % de l'usage des pesticides dans un délai de 10 ans (Plan Ecophyto 2018), de triplement des surfaces bio d'ici à 2012 (6 % de la SAU - Surface Agricole Utile) et d’un objectif de 20 % de la SAU en bio en 2020, et aussi de l’introduction de produits biologiques dans la restauration collective publique à hauteur de 20 % d'ici à 2012 (2).
la suite : A lire sur www.bioconsomacteurs.org

QUALITE DE L'EAU, QUALITE DE LA VIE

Message de Greenpeace France

L'eau est le réceptacle et le miroir de toutes nos dérives
Dans l'environnement, des millions de tonnes de polluants plus ou moins toxiques sont déversés volontairement (pesticides) ou retrouvés fortuitement. Ils contaminent l'ensemble de la biosphère terrestre, l'air, les sols, les eaux de surfaces et souterraines, les espèces animales (dont l'homme) et végétales. Véhiculés partout même dans les zones polaires par le biais des courants aériens et via le cycle de l'eau, ils sont à l'origine de perturbations des cycles biologiques.
En France, les eaux de surface et souterraines ne sont pas épargnées: elles sont de plus en plus polluées du fait des activités humaines et de notre agriculture.
Quels sont les Enjeux?
La suite : http://www.wwf.fr/s-informer/nos-missions/eaux-douces?utm_source=WWF&utm_medium=E-news+programme&utm_content=link_subtitle&utm_campaign=Emailing+Campagne+eau

dimanche 22 août 2010

Toxiques en Héritage

En Australie, des Aborigènes en ont assez des mines d'uranium

(De Kalgoorlie-Boulder, Australie) Le géant australien BHP Billiton doit ouvrir une nouvelle mine d'uranium en Australie occidentale l'année prochaine. Faisant souvent les frais de l'exploitation du minerai, une partie des communautés aborigènes s'y opposent.

BHP Billiton, compagnie minière australienne considérée comme l'une des plus importantes du monde avec la britannique Anglo American et le groupe anglo-australien Rio Tinto, se prépare à exploiter le gisement d'uranium Yeelirrie, situé en Australie occidentale, dès 2011.

Près de 17 milliards de dollars australiens [près de 12 milliards d'euros, ndlr] vont être investis dans le projet. Des chiffres faramineux qui n'empêchent pas plusieurs communautés aborigènes de s'opposer avec véhémence à ce plan d'extraction massive du minerai radioactif.

A commencer par le clan wongatha. Occupant ces terres depuis des générations, ce groupe d'autochtones est directement concerné et son accord doit être obtenu pour toute exploitation sur son territoire, en vertu des lois nationales. Et ses membres ne voient pas du tout d'un bon œil les mines d'uranium en Australie, assure Geoffrey Stokes, chef et pasteur wongatha :

« Nous n'avons pas besoin d'industries d'extraction de ce minerai dans notre pays. Nous avons du soleil, du vent et des habitants. Pourquoi polluer notre environnement pour de l'argent ? »

« Pas d'environnement toxique en héritage »

Il faut dire que leur région attise toutes les convoitises. L'Australie, et notamment sa partie occidentale, possède les plus importantes réserves d'uranium au monde, soit 23% des quantités disponibles sur la planète, selon l'Association nucléaire mondiale (WNA).

Le drapeau aborigène antinucléaire.Si le pays ne dispose que de trois mines, en 2008-2009, il a produit et exporté plus de 10 000 tonnes d'oxyde d'uranium, pour une valeur dépassant 1 milliard de dollars australiens [environ 700 millions d'euros, ndlr]. Ses principaux clients sont les Etats-Unis, l'Union européenne, le Japon et la Corée du Sud, qui utilisent l'uranium surtout pour produire de l'énergie nucléaire.

Depuis 2002, les Wonghata bénéficiaient d'une loi interdisant de manière assez drastique l'exploitation minière de l'uranium en Australie occidentale. Une prohibition levée lorsque le Parti libéral a été élu voilà deux ans. Aujourd'hui, plus de cent entreprises nationales et étrangères prospectent l'uranium dans toute la région, selon l'Alliance antinucléaire locale.

Située également en Australie occidentale, mais dans la région dite des « Goldfields » -littéralement, les champs d'or- la bourgade de Kalgoorlie-Boulder s'est construite autour de l'industrie minière. Et parmi les 30 000 habitants, beaucoup préférerait n'avoir aucun lien avec l'uranium.

Kade Muir, un anthropologue wongatha né à Kalgoorlie, affirme :

« Nous ne voulons pas de ce produit arraché au sol, car nous refusons de léguer un environnement toxique en héritage aux générations futures. »

Un sentiment qui trouve un écho auprès du Parti travailliste, qui avait imposé une politique limitant l'extraction d'uranium à seulement trois régions, lorsqu'il dirigeait le gouvernement fédéral dans les années 80.

Un combat relayé aujourd'hui par l'opposition, qui représente le gouvernement alternatif potentiel et constitue un cabinet fantôme, miroir du gouvernement en place. Lors d'un rassemblement anti-mines d'uranium à Kalgoorlie-Boulder en mars, Sally Talbot, la ministre de l'Environnement du cabinet fantôme, a soutenu :

« L'exploitation minière de l'uranium échappe à toute échelle de mesure, en raison de sa dangerosité extrême. Elle représente un danger permanent pour les travailleurs de cette industrie, ainsi qu'un risque inacceptable pour le bien-être et l'avenir de nos communautés autochtones. Et laisse planer une menace terrible sur notre environnement. »

Certains aborigènes acceptent l'extraction d'uranium

Pendant des décennies, l'extraction d'uranium a été un sujet délicat pour les peuples aborigènes. Dans les années cinquante et soixante, des centaines de communautés autochtones ont été autorisées à pratiquer l'élevage de bétail, alors que les gouvernements australien et britannique pratiquaient en même temps des essais d'armes atomiques dans le désert du sud de l'Australie, et au large des côtes occidentales du territoire.

Par la suite, de nombreux aborigènes ont été victimes de graves problèmes de santé, développant des cancers ou des maladies inexpliquées.

Un rapport parlementaire de 1997 a décrit les effets dévastateurs de la mine de Rum Jungle, au nord, où le drainage minier à base d'acide « a détruit toute vie animale et végétale sur 10 km de la rivière Finnis ».

Il relève aussi :

« L'histoire de l'extraction d'uranium en Australie et son impact sur les peuples autochtones est déplorable. Les anciennes mines ont laissé les zones si dégradées que leurs propriétaires traditionnels sont aujourd'hui dans l'incapacité de les utiliser.

Tandis que des mines comme Ranger, située aussi dans le Territoire du Nord, n'ont pu être mises en activité qu'au prix de pressions répétées exercées sur la communauté aborigène locale. »

Ces pressions visent à lui faire accepter cette exploitation ou à passer outre son opposition. Dans les exploitations de plusieurs minerais comme Olympic Dam, en Australie du sud, précise le rapport,

« Il existe une profonde préoccupation devant la dégradation inconsidérée des sites sacrés et l'insensibilité à la culture aborigène. »

Cependant, tous les groupes autochtones n'ont pas rejeté l'extraction d'uranium. Les Martou, par exemple, ont fait savoir qu'ils sont ouverts à ce type d'industrie sur les 13 000 km² de leur territoire d'Australie occidentale. La Western Desert Lands Aboriginal Corp, qui représente les Martou, a signé des accords d'exploration d'uranium avec au moins deux entreprises.

Les propriétaires traditionnels perçoivent généralement des royalties pour l'exploitation minière de leur terre, dont les montants dépendent de l'emplacement, ainsi que du type et de l'ampleur de la mine.

Mais pour les Wongatha, peu importe la somme que BHP Billiton pourrait offrir. Ils l'estimeront toujours insuffisante par rapport aux risques encourus.

Jessie Boylan (IPS) avec Sandra Titi-Fontaine (InfoSud)

Illustration : le drapeau aborigène antinucléaire

En partenariat avec la Tribune des droits humains

samedi 21 août 2010

INAYA, Chœur de femmes. Dimanche 22 aôut à 18h à la Cathédrale de DIE

INAYA, Concert Musique du monde.

Dimanche 22 aôut à 18h à la Cathédrale de DIE

Cinq femmes, cinq sœurs de cœur dans le bonheur d’accorder leur voix pour honorer Mère-Terre, les femmes, la Femme porteuse de Vie et un homme qui acccompagne et soutient ce rêve…

Elles chantent dans des langues de différentes traditions : chants amérindiens, africains, brésiliens, bulgares, maori,…

Inaya signifie « avoir pour mère » en Lakota, « Soin, attention » au Magreb, « Chance » en Asie et « beauté sauvage » en Afrique noire.
5 lettres comme 5 Femmes qui chantent et dansent
pour célébrer la vie et la profonde féminité.

Plus d'infos : http://www.myspace.com/inayalive

Participation aux frais : 5 € > 8 € - le juste prix pour vous -
Pas de réservation : juste être à l'heure pour avoir les bonnes places.

dimanche 15 août 2010

Un peu d' humour....


Le roi et l’oiseau
Il était une fois un roi heureux, un roi qui avait de la chance : il avait dans son palais un trésor extraordinaire. Il avait dans son palais un trésor vivant. Dans une des chambres du palais il avait fait apporter une table de pierre, et sur la table de pierre il avait fait poser une cage d'or. Et dans la cage il y avait un oiseau. Mais ce n'était pas n'importe quel oiseau : celui là, il portait sur son corps toutes les couleurs du monde ; et surtout cet oiseau-là, il connaissait tous les langages du monde. Et il n'y avait pas une journée, pas une seule, sans que le roi ne vienne s'asseoir pour écouter l'oiseau parler, chanter dans tous les langages qu'il connaissait.
Mais il n'y avait pas une journée sans que l'oiseau, à un moment ou à un autre, ne s'arrête de chanter ou de parler, simplement pour demander au roi quelque chose.
Et chaque fois il lui demandait la même chose. Chaque fois, il lui disait
S'il te plaît, Roi de ton pays, puisque tu dis que je suis ton trésor le plus précieux, alors, tu pourrais peut être m'accorder une faveur ?
Bien sûr, répondait le roi, tout ce que tu voudras ! dis moi ce qui te ferait plaisir...
Accorde moi ma liberté !
Mais c'était bien trop demander au roi. Chaque fois qu'il entendait ça, il était gêné, il regardait par terre. Puis il était comme ça, c'était son caractère : quand il était gêné, il se mettait en colère. Et chaque fois il se mettait à crier
Mais qu'est ce que tu crois ! Tu crois qu'un roi va laisser s'envoler son trésor, comme ça ? Qu'est ce que tu t'imagines ?Ta place est ici, tu n'es pas bien ici ? Et comme l'oiseau n'aimait pas voir son roi en colère, chaque fois qu'il entendait ça, il parlait d'autre chose... Puis un jour, le roi se préparait à partir pour faire un grand voyage, comme font quelquefois les rois. Il s'apprêtait à partir au bout du monde, pour faire des affaires de roi. Alors la veille de son départ il est allé trouver l'oiseau, et il lui a dit :
Tu sais, demain, je ne viendrai pas m'asseoir, comme je le fais chaque jour pour t'écouter. Demain je serai loin, je serai en voyage. Ça prendra plusieurs semaines, mais je ne t'oublierai pas : D'ailleurs tu sais, le pays où je vais, c'est un pays que tu connais bien. C'est le pays où tu es né ! Alors puisque je vais dans ton pays natal, si tu veux, je te rapporte quelque chose. Dis moi ce qui te ferait plaisir.
- Oh ! A dit l'oiseau, tu vas dans mon pays ! Alors, s'il te plaît... rapporte moi ma liberté ! Et le roi, une fois de plus s'est mis à crier, il lui a dit qu'il n'en était pas question. Il a même dit qu'il n'en était pas capable. Il lui a dit : « Demande moi tout ce que tu voudras, mais ça, je ne peux pas te l'accorder. » Mais cette fois l'oiseau lui aussi s'est mis en colère, il a dit :
- Alors, si tu es vraiment le Roi de ton pays, je veux que tu ailles dans la forêt où je suis né. Au plus profond de cette forêt il y a un arbre blanc, et dans cet arbre tu verras des milliers d'oiseaux aux mille couleurs comme moi, exactement. Ce sont mes frères. Hé bien si tu es vraiment le Roi de ton pays, je veux que tu ailles dire à ces oiseaux que tu me retiens prisonnier ici, chez toi, dans ton palais. Tu leur diras que je suis en bonne santé, que je
pense souvent à eux. Et que j'aimerais bien avoir un peu de leurs nouvelles. Tu veux bien faire ça pour moi ?
D'accord a dit le roi. Et le roi est parti, il a marché, marché, marché. Il a traversé des pays, des pays entiers. Puis il est arrivé au bout du monde. Il a fait ses affaires de roi. Et une fois ses affaires terminées, il a demandé qu'on le conduise dans cette forêt. Puis il a demandé qu'on le laisse seul. Et lentement le roi s'est enfoncé dans la forêt. Il a marché sous les arbres pendant des heures, il est allé au plus profond. Puis bientôt il l'a vu ! C'était vrai: il y avait là un arbre blanc. Et dans cet arbre, il y avait des milliers, des milliers d'oiseaux aux mille couleurs, exactement comme le sien. Alors le roi s'est arrêté au pied de l'arbre, et il a dit à tous ces oiseaux qui étaient là : Un de vos frères est prisonnier chez moi, dans mon palais. Il m'envoie vous dire qu'il est en bonne santé, qu'il pense souvent à vous... et qu'il aimerait avoir un peu de vos nouvelles...
Mais à peine le roi avait fini de parler, qu'un des oiseaux tombe de la branche où il était, par terre comme une pierre, comme s'il avait été foudroyé par quelque chose.
Alors le roi s'est troublé. Il s'est penché. Il a ramassé l'oiseau, il l'a retourné, il l'a secoué : il n'avait plus entre les mains qu'un petit oiseau mort. Et il s'est dit : « C'est ma faute : cet oiseau n'a pas supporté d'apprendre que son frère était prisonnier. Il s'est laissé mourir de chagrin comme ça, d'un seul coup. Ce sont mes paroles qui l'ont tué ! »
Et le roi a déposé le corps de l'oiseau au pied de l'arbre et s'en est retourné chez lui, sans rien dire, sans rien oser demander d'autre. Arrivé dans son palais, la première chose qu'il a faite, c'est de courir à la chambre. Il y avait toujours la table de pierre, la cage, et dans la cage son oiseau était toujours là, bien vivant. Alors le roi s'est assis, soulagé. Mais l'oiseau, lui, quand il a vu le Roi, il était tout joyeux et il lui a dit :
- Bonjour Roi de ton pays ! Tu as fait bon voyage ? Alors raconte ! Quelles sont les nouvelles ?
- Oh ! A dit le roi, j'ai peur d'apporter de bien tristes nouvelles ! Et il commence à raconter ce qui s'était passé là bas dans la forêt. Mais à peine le roi avait fini de parler que son oiseau tombe au fond de la cage, comme une pierre, comme l'autre là bas ! Alors le roi se précipite, ouvre la cage, prend son oiseau, le retourne, le secoue : il n'avait plus entre les mains qu'un petit oiseau mort. Après avoir longtemps pleuré, le roi s'est levé puis il est allé vers la fenêtre, et sur le bord il a déposé le corps de son trésor. Mais à travers les larmes qu'il avait dans les yeux, le roi a vu l'oiseau aux mille couleurs, son oiseau, se réveiller, sauter, s'envoler et se poser sur le plus grand arbre du jardin! Et il a entendu l'oiseau lui dire :
«Merci, Roi de ton pays ! Hé bien, tes nouvelles étaient pour moi de bonnes nouvelles ! Rassure toi : l'oiseau que tu as vu mourir là bas dans la forêt, mais il n'est pas mort comme tu croyais ! Il faisait semblant : il était simplement en train de dire ce que j'aurais à faire pour retrouver ma liberté. Aujourd'hui c'est une belle journée, non, tu ne trouves pas ? Et aujourd'hui surtout, toi et moi nous avons appris quelque chose: toi, le roi, en faisant le messager pour une fois, tu viens d'apprendre qu'un bon messager ne doit jamais tout à fait comprendre le message qu'il apporte. C'est beaucoup mieux comme ça! Et moi, je viens d'apprendre juste là, à l'instant, que la liberté n'est pas une fleur qui se demande... mais qui se prend ! Je te souhaite longue vie, Roi de ton pays, que notre histoire nous accompagne !
- Et on raconte que le roi lentement a refermé la fenêtre, et qu'à travers la vitre il a regardé au loin son trésor disparaître. Tout étonné de sentir tout à coup son visage illuminé par un sourire nouveau.
Ce conte est librement adapté de la tradition Soufi. II est attribué à Djalal al Din Rumi et figure dans le recueil le Mesnevi (publié chez Albin Michel).

mercredi 11 août 2010

Détruire les forêts...en plus du feu

Même quand elle étouffe, la Russie sacrifie ses poumons verts


Des militants russes dressent une barricade pour empêcher les bulldozers d'accéder à la forêt de Khimki, le 19 juillet 2010, en Russie.

Des militants russes dressent une barricade pour empêcher les bulldozers d'accéder à la forêt de Khimki, le 19 juillet 2010, en Russie. Misha Japaridze/AP/SIPA

Des militants écologistes se battent malgré les intimidations pour préserver une forêt...

«Napoléon a brûlé Moscou, mais n’a pas abattu les arbres», «Aujourd’hui Khimki, demain Boulogne». Cela fait plus d’une semaine que les manifestations se multiplient autour de la forêt de Khimki, près de Moscou, et que les références à la France se multiplient sur les pancartes. A travers ces slogans, c’est le groupe français Vinci qui est visé, car il est un des principaux associés à la construction d’un nouveau tronçon d’autoroute reliant Moscou à Saint-Petersbourg. Problème: la forêt de Khimki, un des poumons verts de Moscou, sera rasée pour laisser la place à l’autoroute.

Trois ans de lutte qui dégénèrent

Une association de riverains, le Mouvement pour la défense de la forêt de Khimki, se bat depuis déjà trois ans pour empêcher l’abattage. Ils ont proposé un projet qui permettait de contourner la forêt, mais le maître d’œuvre l’a refusé, le jugeant «incohérent», rapporte La voix de la Russie.

Mi-juillet, les militants écologistes ont installé des camps de protestation destinés à bloquer les engins de chantier, alors que les travaux commençaient sans autorisation légale. L’agression du leader du mouvement de défense de la forêt, Evguenia Tchirikova, par «un inconnu» a envenimé la situation.

Dans un témoignage publié le 7 août sur le site Europe solidaire sans frontières, Evguenia Tchirikova décrit les pressions exercées sur les manifestants. Menacés par des gardiens engagés par la société en charge de la déforestation et des vigiles «à l’apparence criminelle» et «très agressifs», les activistes tentent de résister aux arrestations arbitraires et aux violences physiques, tandis que l’accès des journalistes au site est très contrôlé et que des groupes soupçonnés d’être liés aux néo-nazis tournent autour des manifestants.

Vinci "responsable"

Fin juillet, le mouvement de défense de la forêt a adressé une lettre au PDG de Vinci, Xavier Huillard, lui demandant de renoncer à ce projet. «Le tracé a été décidé et reste du ressort des autorités russes et à ce stade Vinci n'intervient pas sur le chantier», avait alors indiqué à l'AFP la direction de Vinci à Paris.

Interrogée, Estelle Ferron, chargée de communication chez Vinci, confirme cette position et dénonce les «amalgames»: «A ce stade, seules les autorités russes ont, sur le plan légal et contractuel, la charge de la maîtrise foncière, dont le choix du tracé. L’intervention de notre filiale ne se fera qu’à l’issue de cette étape, nous n’avons personne sur le site actuellement.»

Une pétition et une manifestation de soutien à Paris

Vinci devrait bientôt recevoir une autre lettre, d’origine française cette fois. Une pétition adressée à Dmitri Medvedev, le président russe, et Xavier Huillard circule sur le Web. Alexis Prokopiev, son auteur, organise ce mardi à Paris une manifestation de solidarité: «Les militants russes ont sollicité le soutien français pour faire pression sur Vinci, mais également sur le gouvernement russe et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement qui finance le projet», explique-t-il . Selon lui, c’est depuis la visite à Paris du président Medvedev en mars dernier que les menaces se sont accélérées. L’arrivée rapide des bulldozers et les menaces de «hooligans certainement payés par une des parties en présence» s’expliqueraient par les sommes d’argent en jeu et la corruption soupçonnée des autorités russes.

Militant chez les Jeunes Verts français, Alexis Prokopiev est en contact quotidien avec les écologistes russes. «Nous manifestons pour défendre la forêt, mais également pour demander la libération des militants interpellés et défendre la liberté de la presse russe», précise Alexis Prokopiev. Soutenus par Greenpeace et les Verts français, les militants écologistes russes ont besoin de «se sentir moins seuls».

Audrey Chauvet

lundi 9 août 2010

La forêt et les hommes bafoués

Belo Monte, le barrage de trop pour l'Amazonie


Deux jeunes filles rient dans une barque sur le Xingu, près d'Altamira, le 28 avril 2010 (Ricardo Moraes/Reuters).

(De Belo Monte) Le chantier d'un troisième complexe hydroélectrique -le plus puissant du monde- doit démarrer en septembre au Brésil, accentuant la pression sur l'Amazonie. Reportage.

Janice Cuhna, biologiste à l'université d'Altamira, petite ville de 100 000 habitants endormie au bord de la rivière, est catastrophée quand elle parle de ce projet :

« La construction du barrage de Belo Monte sur le Xingu sera un désastre pour l'écosystème déjà si fragile de la région. »

Belo Monte -barrage de 6 km de large avec des canaux de dérivation gigantesques- doit devenir dans dix ans le troisième complexe hydroélectrique le plus puissant du monde, en plein cœur de l'Amazonie.

Sirio Gomez, l'ingénieur en chef du barrage, préfère s'enthousiasmer :

« C'est comme si on construisait un canal de Panama au milieu de la forêt. »

Le premier coup de pioche doit être donné dans quelques semaines sur les rives du Xingu, un des plus gros affluents de l'Amazone. Six cents kilomètres carrés de forêt seront inondés et deux cents kilomètres de rivière asséchés.

« Certains prédateurs vont proliférer »

Conséquence : de nombreuses espèces de poissons vont disparaître. « Ces mêmes espèces sont protégées par des lois fédérales », s'insurge la biologiste, spécialiste de la faune aquatique.

« La stagnation des eaux va changer l'acidité et la température du Xingu et l'équilibre de la rivière sera bouleversé. Certains prédateurs vont proliférer et pourraient mettre en danger l'existence même de la vie dans le lac d'accumulation.

A terre, ce ne sont pas moins de 44 espèces de vertébrés qui seront menacées, principalement parmi les oiseaux, les tortues et les lézards. »

Constat réfuté par Sandra Xavier, secrétaire générale du consortium en faveur du projet :

« Le gouvernement a commandé une étude d'impact environnemental avant d'autoriser la construction. Le projet est conçu de telle manière que ces impacts soient minimaux au regard des avantages que procurera la construction du barrage. »

C'est justement à propos de ce rapport que partisans et opposants au projet se déchirent. « Comment voulez-vous croire en ce rapport, alors qu'il a été écrit par l'entreprise mandatée pour la construction », fulmine Renata Pinheira, biologiste et spécialiste des questions environnementales.

« Quarante scientifiques brésiliens indépendants se sont penchés sur ce rapport, ils n'y ont relevé que contradictions, incohérences, falsifications, le tout étayé par des données la plupart du temps fantaisistes. »

Contre-attaque de Sandra Xavier, secrétaire du consortium :

« Ce rapport a été minutieusement épluché par le ministère de l'Environnement. Certains points ont même dus être réexaminés par les auteurs du projet, car nous voulons éviter que les erreurs commises à Tucuiri ne se répètent ici à Altamira. »

A Tucuiri, les riverains chassés par la montée des eaux

Tucuiri, situés à trois cents kilomètres à l'est d'Altamira, est le quatrième plus puissant barrage du monde et représente ce que les riverains veulent à tout prix éviter. Une fois le barrage terminé, la ville a été abandonnée.

Les riverains chassés par la montée des eaux n'ont jamais été indemnisés malgré les promesses et la région a été envahie par les moustiques à cause de la stagnation des eaux provoquant une forte recrudescence des cas de malaria.

De plus, les 2500 km² de forêt inondés par le barrage émettent, en se décomposant sous l'eau, autant de gaz à effet de serre par année que la Suisse en trois mois.

Antonia Melo, leader de la lutte contre le barrage et directrice de la fondation Vivre, produire et préserver, proteste :

« Pour Belo Monte, on a promis de couper les arbres avant d'inonder les terres. Je n'y crois pas, comment voulez-vous couper 600 km² de jungle impénétrable en si peu de temps ?

Mais le pire n'est pas l'inondation, mais bien l'assèchement de la rivière en aval du barrage. Plus de 10 000 familles vont devoir déménager sans indemnités car la loi brésilienne ne prend en compte que les gens touchés par la montée des eaux. »

A ces milliers de familles, s'ajouteront toutes celles attirées par la promesse d'un emploi lié à la construction du barrage.

« Les Indiens vont devoir s'adapter ou disparaître »

« On estime à environ 100 000 le nombre de personnes qui vont arriver à Altamira, soit un doublement de la population en deux ou trois ans », explique, de son coté, Carlos Antonio Magalhaes. Et cet anthropologue basé à Belem d'ajouter, désabusé :

« Tous ces gens vont s'installer de manière anarchique car rien n'est prévu pour un tel afflux de population. La plupart d'entre eux vont défricher des terres pour s'installer en territoire indien. Les Indiens vont donc se retrouver confrontés à une société qu'ils ne connaissent pas, ils vont devoir s'adapter ou disparaître. Ce barrage est un exemple des contradictions permanentes qui caractérisent ce gouvernement.

Après avoir réussi à créer un immense couloir dans la région pour protéger la biodiversité en Amazonie, il va tout détruire au nom du développement économique du pays. »

Photo : deux jeunes filles rient dans une barque sur le Xingu, près d'Altamira, le 28 avril 2010 (Ricardo Moraes/Reuters)

En partenariat avec La Tribune des droits humains

lundi 2 août 2010

LETTRE DES "COLIBRIS"


Juillet 2010 -
Lettre des colibris # 3






Cher réseau des colibris,
Chers lecteurs,
C'est avec enthousiasme que nous vous proposons aujourd'hui cette troisième lettre des colibris. Nous vous souhaitons une très bonne lecture et de nombreuses actions !


AGIR/Bouger !

Créez votre monnaie locale !

Depuis quelques mois les commerçants de Pezenas ont créé et mis en circulation la première monnaie locale en France : l'Occitan.
De façon concomittante, l'Abeille a été créée à Villeneuve sur Lot, signe qu'il est possible de trouver des réponses à la crise économique par la coopération d'acteurs locaux.

Pourquoi et comment créer une monnaie locale ?

Vous trouverez la réponse sur la partie économie de notre portail Ekopedia et dans la vidéo ci-contre !


Colibris déménage...
Nous devons malheureusement quitter nos locaux de la Bastille d’ici fin Septembre : le bail est arrivé à son terme et le propriétaire a décidé de vendre le local.
Nous cherchons un espace de 80 m2 (9 à 10 postes de travail) pour un budget maximum de 1800 euros/mois , idéalement dans Paris, près de Montparnasse.
Si vous entendez parler de quelque chose, si vous avez des idées, contactez-nous ! Merci beaucoup de votre aide !


FOCUS

Amanins : une journée inoubliable !
Le 29 mai dernier, Les Amanins fêtaient leur 5 ans ! En souvenir de cette journée et pour retrouver les participants, intervenants et organisateurs de cette rencontre unique, voici quelques liens, textes, témoignages, images et la bande sonore de la conférence «Ecologie et Coopération».
A découvrir ou redécouvrir ici !


ACTU RÉSEAU

Les Amanins
La formation "Pedagogie coopérative" organisée par Isabelle Peloux, la directrice de l'école des Amanins aura lieu les 25, 26 et 27 aout.
Pour suivre la formation, cliquez ici.

La Ferme des enfants et le Hameau des Buis
Des journées de formation sont organisées cet été !
« Créer un éco projet » sera animé par Sophie Rabhi & Laurent Bouquet, initiateurs et responsables du Hameau des Buis, les 7 et 11 aout 2010.
Pour voir la plaquette des formations, cliquez ici.

Sur le Mapic
Le site du Mapic propose des articles pour nourrir la réflexion des acteurs locaux. Comment vivre et faire vivre l'écologie aux niveaux personnel, collectif et sociétal ? Une diversité de contributions apportent des réponses sur des sujets essentiels comme l'éducation, la monnaie, le pouvoir, le lien à la Terre, l'insurrection des consciences, la politique, la santé, les technologies. Le Mapic est ouvert aux propositions sur ces thèmes ou d'autres !
Pour prendre contact, envoyer un courriel ici
Ou rendez-vous sur le site Web !

Rappel : journée de la Sauvegarde de la Création
La méconnaissance du rôle de l’homme dans l’univers et les dérives écologiques qui en découlent ont conduit le Patriarcat de Constantinople à instaurer en 1989, une journée annuelle pour la sauvegarde de la création. C’est dans cet esprit que Solan invite chaque année depuis 1995 tous ses amis à se réunir pour célébrer dans la prière et la réflexion la "Sauvegarde de la Création".
Pour plus d’information : contactez le Monastère de Solan au 04 66 82 94 25 ou
rendez-vous sur son site Internet.

Mouvement des oasis en tous lieux
Une rencontre est en préparation avec les adhérents, sympathisants et le collège des Oasis, avec la participation de Pierre Rabhi, afin d'échanger sur les objectifs et la dynamique de l'association Oasis en Tous Lieux. Dates et lieux à préciser ultérieurement.


AGENDA
Animations Colibris : l'agenda de la rentrée est déjà bien rempli !
Les 3, 4 et 5 septembre à Karma Ling : Rencontre Colibris
Le 11 septembre : ciné-action à Chambéry
Les 18 et 19 septembre : atelier "Territoires en transition", dans le cadre du SALON DES DÉCOUVERTES ÉCOCITOYENNES.
A suivre sur notre site !


LE CHIFFRE DE COLIBRIS
Bilan du premier semestre
1. Sensibilisation
Au premier semestre 2010, Colibris a organisé 31 conférences qui ont permis de réunir, informer et faire se rencontrer près de 8000 personnes en France.
Parallèlement le film a rassemblé plus de 200 000 spectateurs entre avril et juin.
13 000 personnes ont signé la Charte Colibris, ce qui constitue sur les 6 premiers mois de l’année une augmentation de plus de 50%.

2. Passage à l'action
Colibris en accompagnant le film Solutions locales pour un désordre global, a souhaité investir beaucoup de temps et d’énergie dans la mise en mouvement d’un large public. En 6 mois, Colibris a organisé 16 rencontres, 54 ciné-actions et 2 forums ouverts destinés à aider la constitution de groupes d'actions et la mise en oeuvre de projets sur le terrain. Ces 72 rencontres ont permis de mobiliser directement 7900 personnes, dont 70 entrepreneurs lors du forum des entreprises organisé à Bordeaux les 3 et 4 juin dernier.

Ces animations ont participé au lancement d'un grand nombre d'actions concrètes. Pour le seul mois de juin, 6 initiatives ont été lancées localement : deux nouvelles Amap, la révision de deux manuels scolaires avec Nathan, deux groupes de transition, un événement à Biarritz sur l’autosuffisance alimentaire…
La carte des projets s’est quant à elle enrichie de 80 nouvelles initiatives, ce qui monte à 175 leur nombre total.


DANS LES MÉDIAS

Pierre Rabhi, amoureux de la terre !
"L’été est pour moi un moment de plénitude. Je cesse de voyager pour être avec les miens, dans notre ferme ardéchoise. " Pierre Rabhi.
Extrait de l'article paru dans le magazine Psychologies.

Et pour penser à emporter avec vous le dernier livre de Pierre Rabhi, Vers la sobriété heureuse, publié chez Actes Sud, voici un article intéressant sur Enviscope.com.

Pour retrouver la revue de presse, rendez-vous sur l'espace presse de Colibris.