DECOUVREZ NOTRE SITE

VENEZ NOUS RETROUVER SUR NOTRE SITE http://www.ecologieauquotidien.fr

dimanche 31 juillet 2011

Quant ils veulent ...les politiques peuvent...

Une communauté de communes à énergie positive


ENERGIE - Les communes du Mené, dans les Côtes-d'Armor, se sont lancées dans un projet de «territoire à énergie positive»...

Une initiative originale a vu le jour en Bretagne, dans la communauté de communes de Mené (Côtes-d’Armor). Sept communes pourraient devenir totalement autonomes pour leur approvisionnement en énergie grâce à la valorisation des ressources locales.

Objectif: 100% d’énergies renouvelables en 2030

L’histoire commence à la fin des années 1990, quand des agriculteurs commencent à s’interroger sur leur impact environnemental. Problème récurrent en Bretagne, le traitement du lisier issu des élevages de porc trouve une solution avec la création d’une usine de méthanisation, qui consiste à transformer le lisier en énergie. «Ce n’est qu’en 2006 que nous avons pu vendre l’électricité issue de la méthanisation, car avant il n’y avait pas de tarifs, explique Marc Théry, responsable du projet à la communauté de communes. Maintenant, on récupère la chaleur pour sécher le digestat, qui est vendu aux agriculteurs de Beauce qui s’en servent comme engrais.»
En 2004, une étude menée avec l’association Solagro incite les communes à se tourner définitivement vers les énergies renouvelables, notamment pour «conforter l’économie locale et que le territoire reste en vie», explique Marc Théry à 20Minutes. Inspirées par le scénario Négawatt, les sept communes regroupant 6.500 habitants sur 165 km2 veulent devenir un territoire «100% énergies renouvelables» à l’horizon 2030, en s’inspirant des projets similaires développés dans d’autres pays.

Le parc éolien, «un parcours du combattant»

Plusieurs projets voient ensuite le jour. Des réseaux de chaleur sont installés dans les bourgs: une chaufferie au bois alimente 4.500m2 de bâtiments publics et privés, soit une soixantaine de locaux. Le bois provient de plantations locales, dont une plantation de saules de vingt hectares irriguée avec l’eau provenant de la nouvelle usine de méthanisation créée en juin 2011. Cette nouvelle unité de méthanisation devrait permettre de produire entre 12 et 14 gigawatts heures grâce au lisier et aux coproduits des entreprises agro-alimentaires de la région. Le colza produit localement est utilisé par une huilerie fournissant du carburant pour les tracteurs des paysans locaux.
Mais le projet de parc éolien de 25 mégawatts attend son permis de construire depuis deux ans et demi. Financé de manière participative par le système d’économie solidaire Les cigales, il pourrait permettre à la communauté de communes de devenir totalement indépendante énergétiquement. «Si les politiques nationales étaient favorables, notre territoire serait même largement exportateur, enrage Marc Théry. Mais monter un parc éolien est un parcours du combattant, nous sommes écrasés par les nouvelles réglementations et l’interdiction de dépasser 90 mètres de hauteur à cause des couloirs d’entrainement aérien de l’armée. Cela divise par trois ou quatre la capacité de production d’électricité.»
La population de Mené, elle, a bien accepté le projet, même si elle n’en voit pas encore les retombées sur sa facture d’électricité: «Aujourd’hui, nous ne sommes qu’à 10% d’autosuffisance énergétique, précise Marc Théry. L’objectif est d’atteindre 25% en 2013 puis 75% en 2020. Avec les économies d’énergie et l’éolien, nous commencerons à voir les répercussions.»

lundi 25 juillet 2011

le libéralisme conduit à la guerre....

Le changement climatique, une menace pour la paix selon Ban Ki-moon

CLIMAT - Vivement critiqué par les Etats-Unis, le secrétaire général des Nations unies a fait part de son inquiétude pour la sécurité mondiale...

Alarmiste, Ban Ki-moon? Pour le général des Nations unies, les changements climatiques génèrent un «cocktail détonant» de catastrophes naturelles qui menacent la sécurité mondiale. «Les catastrophes naturelles sont de plus en plus fréquentes et violentes dans les pays riches comme dans les pays pauvres, anéantissant vies, infrastructures, institutions et budgets. Un cocktail détonant qui peut créer de dangereux vides pour la sécurité», a déclaré Ban Ki-Moon, ajoutant que c’était «une menace pour la paix et la sécurité internationale», durant les débats au Conseil de sécurité. Ses 15 membres n'ont toutefois pas réussi mercredi à trouver un consensus pour qualifier le réchauffement climatique de menace directe à la paix et à la sécurité, suscitant la colère des Etats-Unis qui ont qualifié la situation de «pathétique».
Dans son communiqué, le Conseil de sécurité se contente d' «exprimer son inquiétude que de possibles effets hostiles du changement climatique puissent, dans le long terme, aggraver certaines menaces existantes à la paix et la sécurité». Les petits Etats des îles du Pacifique réclamaient une mention explicite de la dangerosité du changement climatique. Le président de la république de Nauru, Marcus Stephen, a notamment prévenu que plusieurs îles pourraient disparaître de la carte.

Les Etats-Unis qualifient de «pathétique» la déclaration de Ban Ki-moon

L'ambassadrice américaine aux Nations unies, Susan Rice, ne cachait pas sa colère après les débats à l'ONU. «C'est plus que décevant. C'est pathétique, cela dénote un manque de prévoyance, et franchement, il s'agit d'un manquement au devoir», a fustigé Susan Rice. Lors des débats, les représentants de la Chine et de la Russie notamment ont expliqué que le Conseil de sécurité n'avait pas vocation à régler cette question. Un haut responsable des Nations unies a pourtant averti qu'avec les changements climatiques qui s'accélèrent, les catastrophes naturelles vont se développer «de façon exponentielle» avec des conséquences pour la sécurité mondiale.
Achim Steiner, directeur général du Programme pour l'environnement des Nations unies, s'est basé sur un scénario d'une élévation des températures de 3 à 4 degrés au cours du siècle et une augmentation du niveau des mers d'un mètre. Les menaces sont nombreuses, a-t-il souligné, citant la sécheresse en Somalie actuellement, les inondations au Pakistan et leurs implications pour le marché de l'alimentation. «L'étendue de ces désastres naturels va augmenter de façon exponentielle, sans que nous n'en connaissions encore toutes les implications», a-t-il déclaré.

samedi 23 juillet 2011

Les Energies renouvelables vont remplacer le nucléaire et les carbonés...

En 2010, 20% de l'électricité mondiale était renouvelable

RAPPORT - Selon une étude publiée par les Nations unies, un cinquième de l'énergie produite dans le monde en 2010 était d'origine renouvelable...

Près de 150 milliards d’euros, soit plus de 30% d’augmentation par rapport à 2009: les investissements dans les énergies renouvelables ont fait un bond en 2010. Selon le rapport mondial sur les énergies renouvelables, publié le 12 juillet par le Programme des Nations unies pour l’environnement, les énergies vertes ne connaissent pas la crise. 16% de la consommation finale d’énergie et 20% de la production mondiale étaient issues de sources renouvelables en 2010: l’hydroélectricité reste en tête, mais les énergies solaire et éolienne prennent peu à peu le pas sur les énergies fossiles.

L’Allemagne championne d’Europe

Championne toute catégorie du renouvelable, l’Allemagne a installé plus de panneaux solaires en 2010 que l’ensemble du monde durant l’année précédente. Plus facile de sortir du nucléaire quand on dispose déjà d’un parc de production d’énergie renouvelable conséquent: l’Allemagne arrive juste après les Etats-Unis et la Chine en termes de capacité en électricité à base de sources d’énergies renouvelables, suivie par l’Espagne et l’Inde.
L’énergie éolienne a le vent en poupe: c’est elle qui a ajouté le plus de capacité de production dans le monde en 2010. Le solaire a également connu une embellie dans plus de cent pays où la capacité photovoltaïque a augmenté. Pour la première année, l’Europe a ainsi ajouté plus de capacité photovoltaïque que de capacité éolienne. L’énergie verte représente maintenant 41% de la capacité électrique nouvellement installée dans l’Union européenne.
Pour répondre à la demande, la production mondiale de panneaux solaires a plus que doublé  par rapport à 2009, notamment grâce à la baisse des prix de ces panneaux et aux incitations financières des gouvernements. 119 pays dans le monde ont adopté une politique d’appui aux énergies renouvelables, dont la moitié sont des pays en développement.

Renouvelable ne veut pas toujours dire respectueux de l’environnement

Mais la Chine reste le leader incontesté de l’investissement dans le renouvelable, avec ses 29 gigawatts issus d’énergies renouvelables raccordés au réseau en 2010 qui la placent au premier rang mondial en nombre d’éoliennes et de systèmes thermiques solaires installés. La Chine est également en première place de la production d’hydroélectricité, certes renouvelable mais pas tout à fait tendre avec l’environnement: les glissements de terrain et les pénuries d’eau provoqués par le barrage des Trois-Gorges, sur le Yangtsé, provoquent la colère des populations et des ONG.

vendredi 22 juillet 2011

L' incinération toxique relancée....

Déchets: Un décret ravive la flamme de l'incinération

ENVIRONNEMENT - Le Grenelle II prévoyait de limiter l'incinération des déchets en France à 60% du volume collecté. Mais le décret d'application précise quelques exceptions qui remettent en cause cette ambition...

Alors que le Grenelle II prévoyait de limiter la capacité d’incinération et d’enfouissement des déchets à 60% du volume des déchets collectés, le décret d’application, paru au Journal officiel le 12 juillet dernier, remet fortement en cause cette ambition. L’article 10 précise en effet que «la capacité annuelle des départements ne peut être supérieure à 60% de la quantité des déchets produits, sauf dans le cas où le cumul des capacités des installations d’incinération et de stockage en exploitation est supérieur à cette limite.» Un «sauf» qui change tout.
En France, l’incinération représente 30% du traitement des déchets ménagers, soit 13 millions de tonnes de déchets incinérés, l’enfouissement un peu moins de 30%.
«Le projet est vidé de sa substance»
«Le projet de décret qui nous avait été communiqué stipulait que les départements n’avaient pas le droit d’être au-dessus des 60%. Il y a une grande différence avec le texte publié le 12 juillet», s’insurge Delphine Lévi Alvarès, chargée de mission «incinération» au Cniid (Centre national d’information indépendante sur les déchets). «Nous trouvions déjà que cet objectif de 60% n’était pas très ambitieux, mais là il est totalement vidé de sa substance.» Le ministère de l’Environnement se justifie en assurant que juridiquement la capacité d’incinération est un droit acquis.
Du côté d’Amorce (association nationale des collectivités, des associations et des entreprises pour la gestion des déchets, de l’énergie et des réseaux de chaleur), on est plus nuancé. «On peut difficilement demander à un territoire dépassant les 60%, de diminuer la capacité de ses usines. C’est tout l’équilibre financier de ces structures qui serait remise en cause» estime Nicolas Garnier, délégué général de l’association. «Ce qui nous interpelle le plus dans ce décret, c’est qu’au final il comptabilise dans ces 60% les déchets des entreprises et du BTP, sur lesquels les départements n’ont pas de prise, en plus des déchets ménagers. Cela va amener de grosses disparités d’un département à l’autre.»
A travers ce texte de loi, c’est le mode même de l’incinération qui fait débat. Ce système, particulièrement prisé en France, est source de polémique, surtout depuis certains scandales sanitaires dus aux rejets de dioxines dans l’air il y a quelques années. Le SVDU (Syndicat national du traitement et de la valorisation des déchets urbains et assimilés) affirme que ces rejets ont diminué de 99% entre 1995 et 2006 avec les nouveaux incinérateurs, et que ceux-ci sont désormais pourvus de systèmes de valorisation énergétique. Le parc d’incinérateurs fournirait ainsi 2,6% de la production d’électricité renouvelable en France, et représente 23% du mix énergétique des réseaux de chaleur.

«Un tiers des départements bientôt en manque de structures»

Le Cniid estime au contraire que l’incinération est un cercle pernicieux. «Avec l’incinération on s’enferme dans un système qui empêche de faire tout autre choix. La durée de vie des usines étant d'au moins 40 ans, cela veut dire qu’on ne compte pas réduire la production de déchets durant cette période. Or, seulement 9% de ce qui se trouve dans nos poubelles ne peut avoir actuellement d’autre destination que l’enfouissement ou l’incinération. Tout le reste est potentiellement réutilisable ou recyclable» assure Delphine Lévi Alvarès. Quant à la valorisation énergétique, elle estime qu’il s’agit ni plus ni moins que de «brûler des ressources ce qui nécessitera de re-fabriquer le même produit et le transformer par un processus industriel énergivore.»
Pour Nicolas Garnier «il ne serait pas raisonnable d’empêcher la construction de nouvelles usines, au regard des déchets produits actuellement.» Amorce estime que la part des déchets non recyclables «restera aux alentours d’un tiers pendant encore plusieurs années, et il est tout de même plus intelligent de transformer cette matière en énergie que de la stocker.» A l’inverse, l’association alerte sur la situation en France: «un tiers des départements vont bientôt être en manque de structures d’accueil pour les déchets.»

mercredi 20 juillet 2011

Manger moins de viande...

Vacances: des séjours 100% végétariens


TOURISME - Voyager tout en respectant son mode de vie végétarien n'est pas toujours simple. Inde, Thaïlande, Crète, Chine, Turquie… Voyage Végétarien vous proposent des séjours sur mesure...

«Nous n’éditons pas de catalogue, prévient Frédéric Prioré, co-fondateur de Voyage végétarien. Que vous partiez en famille, en couple ou entre amis, selon vos disponibilités, votre budget et vos envies, nous élaborons des séjours personnalisés sur deux semaines minimum.» Au menu: «Popottes Chinoises», «Délices d’Istanbul», «Saveurs du Kérala»…
Plusieurs formules s’offrent à vous: accompagnement quotidien ou ponctuel d’un guide local, déplacements en transports  locaux ou en voiture privée avec chauffeur, pension complète ou demi-pension…
L’objectif? Montrer toutes les facettes d’un pays, loin des clichés du tourisme de masse. Mais aussi prouver que la cuisine végétarienne, ce n’est pas seulement des plats sans viande. «C’est une cuisine riche et variée, souligne Frédéric Prioré. Ces voyages sont aussi des découvertes culinaires, via des dégustations de spécialités locales, des promenades dans les marchés ou encore des cours de cuisine en famille et des rencontres avec des artisans.»
En Inde du Sud, au Kerala, vous pouvez ainsi partir à la découverte de la cuisine ayurvédique, faire une petite croisière en «house boat», plonger au sein des plantations de thé, être hébergé dans un gîte écologique au cœur de la jungle, déambuler dans les marchés locaux, déguster des spécialités à base de coco, de citronnelle…
Voyage végétarien, qui est membre de l’ATES,  réseau de Tourisme Equitable et Solidaire, c’est donc une façon différente de découvrir un pays, et ses habitants. Dès l’automne prochain, de courts séjours seront proposés en Europe.
Plus d’infos : www.voyagevegetarien.com

samedi 16 juillet 2011

les forêts sauveront les hommes...

Climat: les forêts absorbent un tiers du CO2 émis

CLIMAT - Les auteurs de l'étude alertent contre la déforestation, qui pourrait avoir de graves conséquences sur le climat...

Le parc forestier mondial absorbe un tiers du CO2 émis par les combustibles fossiles dans l'atmosphère, selon une étude internationale qui alerte, en parallèle, sur les conséquences dramatiques de la déforestation dans le contexte du réchauffement climatique. «Si demain on arrêtait la déforestation, les forêts existantes et celles au stade de la reconstitution absorberaient alors la moitié des émissions des combustibles fossiles», a souligné Pep Canadell, coauteur de l'étude publiée par la revue américaine Science.
Les forêts de la planète absorbent 2,4 milliards de tonnes de carbone par an, selon cette première étude chiffrée de la contribution des forêts boréales, tropicales et des régions tempérées au cycle du carbone. La déforestation, elle, est responsable de l'émission de 2,9 milliards de tonnes par an, soit environ 26% du total des émissions. Les émissions des combustibles fossiles se chiffrent, elles, à plus de 8 milliards de tonnes par an. Les données, portant sur la période 1990 à 2007, ont été compilées pendant deux ans par une équipe internationale de chercheurs experts du réchauffement climatique.

La lutte contre la déforestation permet des bénéfices financiers

L'étude a montré pour la première fois que dans les régions tropicales le volume de carbone émis du fait de la déforestation a été contrebalancé par celui absorbé par les forêts primaires intactes avec, au final, un bilan carbone presque nul. Les chercheurs ont mis en évidence que les rejets de CO2 lors de la déforestation ont été compensés par l'absorption de CO2 par la repousse des forêts secondaires dans les zones où l'agriculture a été abandonnée.
Selon Pep Canadell, deux leçons principales sont à tirer de cette étude. «Les forêts ne sont pas seulement de très importants réservoirs de carbone mais elles absorbent également très activement le CO2 produit par les activités humaines, aussi les forêts prennent de plus en plus le devant de la scène dans une stratégie pour protéger notre climat», selon lui. La seconde leçon est que les économies rendues possibles par une meilleure gestion de la forêt, en exploitant notamment les bénéfices de la réduction de la déforestation seront bien «plus importantes que ce que l'on pensait». Il a notamment souligné l'aspect financier dans le cadre du marché du carbone et des compensations prévues dans le mécanisme REDD+ (Réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts). Ce mécanisme a été adopté formellement à la conférence de l'ONU sur le climat à Cancun (Mexique) fin 2010. Il vise à pousser les pays ayant des forêts tropicales à éviter de les couper ou à les gérer de manière durable, en leur versant des compensations financières.

mercredi 13 juillet 2011

Etape de l' Altertour des innitiatives citoyennes et écologiques...


Ecologie au Quotidien accueille le Vendredi 15 juillet 2011 à la Ferme du Bès à St Roman -26 l'Altertour de France à Vélo
A la Ferme du Bez de Dominique et Jean-Marie Verdet à 3 km du village de St Romans en Diois. Depuis 1988, Jean-Marie et Dominique Verdet cultivent pommes poires, noix, céréales et fourrage et commercialisent des jus de fruits, de la farine de blé et de petit épeautre. La ferme en bordure du Bez et  au confluent de la Drôme est située dans un espace protégé au pied du Vercors. Toutes les ramières qui longent la rivière sont en zone naturelle protégée où la chasse est interdite. La ferme est aujourd'hui en agriculture biodynamique.
Journée « Relocalisation de l'Economie » dans le Diois
Au programme :
12 h Repas Bio et échanges avec les participants de l'Altertour des alternatives
14 h - Atelier /info :
Créer une Monnaie Locale dans le Diois
17h - Atelier d'Echanges
" Quels besoins et solutions pour relocaliser l'Economie dans le Diois".
L'occasion de faire des propositions, des projets, des actions...
- Espace enfants avec animations
- Espace zone de gratuité : Amener ce que vous voulez donner /
Repartez avec ce dont vous avez besoin
- Espace Troc de graines, de plants et de légumes
- Espace d'échanges de pratiques pour réduire notre empreinte écologique
19h : Repas Bio
21 h Soirée Scène Ouverte : Contes et Percussions
Amenez vos histoires à partager et vos instruments...
Les pauses Boissons de l'Alter Tour
- L'Alter Tour de France à vélo fera des pauses boissons le 15 juillet à 9h devant la Cave Raspail à Saillans, à 10h à Ste Croix devant la Cave d'Achard, à 11h à la Place de la Comtesse à Die et le 16 juillet à 9h au Claps à Luc en Diois et à 10h à Baurrières.
Tour cycliste familial en relais solidaire
pour un monde sans dopage
 En opposition avec l'esprit de compétition qui conduit au dopage dans le sport, et à la logique de l'agriculture productiviste qui débouche notamment sur les Plantes Génétiquement Modifiées, les altercyclistes voyagent ensemble, partagent leurs bicyclettes et se relaient dans un esprit de solidarité.
L'AlterTour, c'est un autre Tour de France, qui dénonce le dopage sous toutes ses formes : dans le sport parce qu'il y porte atteinte aux sportifs pour le bénéfice de l'actuel système économique et politique, dans l'agriculture industrielle, parce qu'il y porte atteinte aux paysans et à la biodiversité pour le bénéfice des firmes productrices d'OGM et d'agrotoxiques, dans l'économie de marché, où il est source d'inégalités et de mises sous dépendance.

   C'est un tour "à la carte", pour tout ceux qui souhaitent partager une belle tranche de vie collective, découvrir des terroirs préservés, avoir une activité physique source de santé, et dire ensemble : "Nous voulons un monde sans dopages".
Cette manifestation itinérante, préparée par des bénévoles, veut faire la démonstration de notre soutien à celles et ceux qui luttent dans le monde entier contre toutes les formes de dopages, qui portent atteinte à la santé, à la société et à l'environnement.
L'AlterTour 2011 fait l’éloge de la lenteur
Deux fois moins de distance parcourue que l'autre Tour de France cycliste, et en deux fois plus de temps. Cette contre-performance est bien compréhensible, puisque les personnes de tous ages qui participent à l’AlterTour ne prennent pas de substances dopantes. Elles forment un
collectif solidaire pratiquant une activité physique mesurée, qui puise son énergie dans la convivialité, la musique, le sentiment de participer à quelque chose d'utile, sans négliger le rôle de la sieste ! La sieste, cette absence apparente d'activité, ce retrait du reste du monde en toute indépendance, qui prépare à l'effort futur ; exactement à l'opposé du dopage, stimulation artificielle qui rend dépendant et dégrade durablement.
Dans l’« AlterTour », ce n'est pas la vitesse individuelle qui mesure la performance, mais la durée d'un projet collectif qui comporte neuf mois de préparation suivis de six semaines de parcours en relais, du 2 juillet
(Genève) au 07 août ( Larzac) cette année. Quelques dizaines de bénévoles ont assuré le relais entre l'édition 2010 et l'édition 2011. Près d’une trentaine d’organisations, cinq collectivités et la Fondation Un Monde Par Tous ont apporté leur concours à cette 4ème édition de l’AlterTour.
Quelques dates :
La veille : Jeudi 14 juillet 2011 : Eurre –la ferme de la Baume Rousse à Cobonne - Mirabel-et-Blacon
Ferme de Sauzet  à Mirabel-et-Blacon 26.
Suite : Samedi 16 juillet 2011 : Saint Roman –  La Beaume – Mison Hautes Alpes :
Information : www.altertour.net www.ecologieauquotidien.fr
Contact : 04 75 21 00 56
Contact : 04 75 21 00 56




lundi 11 juillet 2011

L' éolien énergie du futur...

L'éolien en mer en France n'en est qu'à ses débuts

ENERGIE - Le premier appel d'offres a été présenté lundi et le second est déjà en préparation...

Le ministère de l’Ecologie vient à peine de présenter, ce lundi, le premier appel d’offres pour l’installation d’éoliennes en mer au large des côtes françaises qu’un second appel est déjà annoncé pour avril 2012. En complément des trois gigawatts qui devraient être fournis par les premières éoliennes, ce second programme permettra d’atteindre l’objectif fixé par le Grenelle de l’environnement de porter à 23%  la part des énergies renouvelables en France.

Début de la concertation pour de nouvelles zones d’implantation des éoliennes

Pour cela, la France doit se doter d’une capacité de production de 6 GW d’ici à 2020, soit 1.200 éoliennes. Les zones définies pour le premier appel d’offres ne seront pas concernées par le second, pour lequel de nouvelles côtes pourront faire acte de candidature. Le début du processus de concertation sur la définition de ces zones, mené au niveau des préfets, a été annoncé lundi par Nathalie Kosciusko-Morizet et le ministre chargé de l’Energie, Eric Besson. «Au-delà de l’évolution de mix énergétique de la France, l’enjeu est de constituer une filière industrielle française et de conquérir une position de leader dans l’industrie des énergies éoliennes en mer, a déclaré la ministre de l’Ecologie. Plus de 10.000 emplois pourraient ainsi être créés à l’horizon 2020.»
Pour le premier appel d’offres, les entreprises seront sélectionnées sur trois critères: le prix d’achat de l’électricité proposé, la qualité du projet industriel et social ainsi que la prise en compte de l’environnement et des activités de pêche. La sélection aura lieu en avril 2012.

vendredi 8 juillet 2011

Nettoyer la montagne ...

Un été pour ramasser les déchets de l'hiver en montagne

ENVIRONNEMENT - L'association Mountain Riders invite chacun à participer à ses opérations de nettoyage de pistes...

Entre le 1er mai et le 1er septembre, les bénévoles de l’association Moutain Riders ne sont pas vraiment en vacances: ils mènent leur campagne annuelle de ramassage des déchets sur les pistes de ski, où la fonte des neiges révèle bien souvent des tonnes de papier, mégots ou plastiques abandonnés. Pour inciter tout le monde à les aider dans cette tâche, l’association a tourné une vidéo et rappelle que chaque année, ce sont 65 tonnes de déchets qui sont ramassés grâce aux volontaires.

Un éco-événement

En 2010, les 6.000 bénévoles se sont déployés dans 165 stations de ski, pour y ramasser canettes, emballages, bouteilles, métaux ou mégots. Cette année, Moutain Riders espère agir dans 200 stations, et a besoin de bras pour ces opérations qui se transforment à chaque fois en éco-événement: covoiturage entre participants, tri sur les lieux des animations liées (repas, jeux, expositions,…) et bien sûr, pour ne plus passer les vacances d’été à ramasser les déchets laissés pendant les vacances d’hiver, diffusion de messages… sur papier recyclé.

mercredi 6 juillet 2011

protéger la planète

Les Causses et les Cévennes inscrites au patrimoine mondial de l'Unesco




ENVIRONNEMENT - Après avoir été deux fois ajourné, ce territoire de 3.000km2 va finalement entrer dans le patrimoine mondial de l'humanité...

Des parcs naturels au patrimoine mondial: les Causses et les Cévennes vont entrer dans la liste des sites distingués par l’Unesco, rapporte ce mardi l’AFP alors que la cession annuelle de sélection des nouveaux sites à inscrire se tient à Paris jusqu’au 29 juin.
>> Retrouvez le diaporama des sites en attente de classement de l’Unesco par ici
Le Comité du patrimoine mondial de l’Unesco a finalement accepté la candidature du parc naturel des Causses et de celui des Cévennes, qui avait été recalée en 2007 et 2009. Les quatre départements concernés, Aveyron, Gard, Hérault et Lozère, sont ainsi récompensés pour leurs pratiques d’agropastoralisme: l’élevage non-intensif des brebis, qui donnent notamment le roquefort, permet «d’entretenir et de modeler l’espace» sur les 3.000km2 du territoire.

mardi 5 juillet 2011

Vacances à la Ferme....pour connaître l' agriculture

Vacances: fermes, je vous aime!

VACANCES - Cette année, que diriez-vous de lier l'utile à l'agréable? Alors, optez pour des vacances intelligentes! En jonglant, par exemple, entre le jardin bio, la conduite des vaches au pré ou l'aide à la construction d'une maison environnementaly friendly. Les plus courageux pourront même garder des enfants...

Si le Help Exchange, dérivé du WWOOF (World Wide Opportunities on Organic Farms), est un peu moins connu, il a des caractéristiques similaires: un réseau international de particuliers, majoritairement des fermes bio, vous offrent le gîte et le couvert en échange d’heures de travail généralement non-rémunérées.
De quelques jours à plusieurs semaines selon vos envies, vous planifierez votre itinéraire, irez de famille en famille et, ainsi, découvrirez, de l’intérieur, la richesse du pays. Un échange de bons procédés pour voyager à travers le monde, améliorer votre niveau de langue, partager et vivre au rythme de la population, tout en vous imprégnant de la culture locale.
Pendant vos days off, il vous sera possible de pratiquer des activités, comme monter à cheval, faire du kayak… ou, tout simplement, vous balader dans la région. Vous pourrez créer votre profil, consulter celui de vos hôtes, moyennant 20 ­ pour l’inscription (valable deux ans), et entrer en contact directement avec eux.
Par Anne-Charlotte Beaugrand, ingénieur juriste en environnement

samedi 2 juillet 2011

Etiquettes environementales enfin...

L'étiquette environnementale arrive dans les rayons

CONSOMMATION - Le 1er juillet débutent les tests d'affichage environnemental des produits de grande consommation. Les clés pour comprendre ces nouvelles étiquettes...

Prévu par le Grenelle de l’environnement, l’affichage environnemental va être testé dès le 1er juillet. 168 entreprises se sont portées volontaires pour faire figurer sur leurs produits les émissions de carbone dues à leur fabrication. A côté des informations nutritionnelles, des ingrédients, des prix,… cette nouvelle étiquette devra être visible et compréhensible par le consommateur. Différentes modalités d’affichage vont être testées afin de trouver la plus adaptée.

Où sera cette étiquette?

Donner plus d’informations sur les emballages tout en réduisant leur volume est une équation compliquée pour les industriels. D’autres moyens sont donc à l’étude: sur les rayons à côté du prix, sur un site Web dont l’adresse serait indiqué sur le produit, ou via un flashcode. Mais pour que le consommateur puisse choisir ses achats en fonction de leur bilan carbone, il faut que les informations soient disponibles dans le magasin: l’option la plus adaptée serait donc une information basique sur le produit complétée par des données détaillées sur un site Web.

Qu’est-ce qui sera indiqué?

Les grandes surfaces qui ont commencé à tester l’affichage carbone ont opté pour une présentation simple des émissions de CO2 générées par la fabrication du produit. Chez Casino, on peut lire la quantité de CO2 sur la face avant du paquet et au dos une échelle permet de situer le produit entre faible et fort impact environnemental. Dans deux magasins E.Leclerc qui testent cet affichage depuis 2008, le poids CO2 est indiqué sur les tickets de caisse. Sur les sites Web liés, d’autres informations plus complètes sont disponibles: consommation d’eau, impact sur la biodiversité et la qualité de l’air ou quantité d’énergie consommée durant le cycle de vie du produit.

Et après les tests?

Les entreprises sélectionnées devront rendre un bilan de leur expérience au ministère de l’Ecologie le 30 juin 2012. La possibilité de réaliser des analyses de cycle de vie pour tous les produits et la réaction des consommateurs à ces étiquettes seront les principaux critères pour décider de rendre cet affichage obligatoire ou non. Selon une étude TNS/Ethicity d’avril 2010, 74% des Français désirent connaître l’impact environnemental des produits qu’ils achètent. Reste à tester s’ils modifieront réellement leurs achats en fonction de ces données.

vendredi 1 juillet 2011

Les pollueurs menacent les chercheurs sur le Climat...

Réchauffement: Des climatologues cibles de menaces de mort

ENVIRONNEMENT - Aux Etats-Unis et en Australie, certains auraient été victimes de harcèlement par courriers électroniques...

 Les résultats scientifiques ne font pas toujours l’unanimité. Une importante association américaine pour la promotion de la science (AAAS) a manifesté son inquiétude mercredi dans une lettre ouverte faisant l’état d’attaques personnelles et de menaces de morts, dont auraient été victimes des climatologues australiens, rapporte l’AFP.

«Cibles de propos menaçants et de courriers électroniques injurieux (…)»

Harassés par des courriers électroniques injurieux, les chercheurs en question, des climatologues australiens de «haut niveau»,  auraient été la «cible de propos menaçants», et ce, de manière répétitive, selon l’AFP. Le harcèlement aurait même été plus loin puisque les scientifiques concernés auraient  reçu des menaces de mort, obligeant la police à prendre ces courriers plus au sérieux.
L’objet de ce harcèlement? Des travaux que les scientifiques auraient mené sur l’«impact du réchauffement climatique résultant des activités humaines». Les résultats de cette étude ne seraient apparemment pas du goût de tous.

Même rengaine aux Etats-Unis

Aux Etats-Unis, le statut confidentiel de chercheur ne serait pas non plus réellement respecté puisque «des élus du Congrès et des groupes de militants ont cherché à avoir accès à des dossiers détaillés de chercheurs travaillant sur le climat», selon l’AFP.
Selon l’AAAS, l’Americain Tradition Institut (ATI), un organisme réputé pour son ultra-conservatisme, aurait sollicité l’Université de Virginie pour qu’elle lui fournisse des documents et des rapports d’études. Rapports d’études rédigés par Michael Mann, qui n’est autre qu’un ancien professeur de l’université, et, accessoirement, un grand ponte de la climatologie.

Remise en cause de «l’intégrité personnelle et professionnelle»

Ces menaces «créent un environnement hostile qui empêche le libre échange de résultats scientifiques et rend difficile la transmission d'informations aux décideurs et au grand public», indiquent des membres du conseil d'administration de l'AAAS dans leur lettre ouverte. Ils «s'opposent vigoureusement aux attaques qui visent des chercheurs et mettent en question leur intégrité personnelle et professionnelle ou les menacent en raison du mécontentement suscité par leurs conclusions scientifiques».
Avant de conclure fermement en précisant que «les scientifiques et les décideurs politiques peuvent être en désaccord sur des conclusions scientifiques concernant le changement climatique (...), mais la communauté scientifique dispose de méthodes éprouvées et bien établies pour résoudre des désaccords suscités par les résultats de recherche».