Russie: le dernier membre de l’équipage de Greenpeace sort de prison
Saint-Pétersbourg - Le dernier membre d’équipage du
navire de Greenpeace arraisonné en septembre dans l'Arctique russe,
l'Australien Colin Russel, est sorti vendredi de prison à
Saint-Pétersbourg, au lendemain d'une décision de justice lui accordant
la liberté sous caution.
«Colin Russel est sorti de
prison. La caution de deux millions de roubles (45.000 euros) a été
versée», a déclaré Violetta Ryabko, porte-parole de Greenpeace.
Colin
Russell était le seul militant sur les trente membres d'équipage de
l'Arctic Sunrise qui n'avait pas bénéficié de cette mesure en première
instance.
Il avait été le premier à passer devant un tribunal le
18 novembre et avait alors vu sa détention provisoire prolongée de trois
mois, jusqu'au 24 février. Les 29 autres militants sont tous sortis de prison entre temps mais ne peuvent quitter la Russie.
Les
trente membres d'équipage du navire, parmi lesquels figurent 26
étrangers, avaient été arrêtés en septembre après une action ciblant une
plateforme pétrolière de Gazprom dans l'Arctique, qui visait à dénoncer
les risques de l'exploitation d'hydrocarbures dans cette vaste zone aux
écosystèmes particulièrement fragiles.
Détenus pendant plusieurs
semaines à Mourmansk, au-delà du cercle polaire, ils ont été transférés
début novembre à Saint-Pétersbourg (nord-ouest).
Inculpés dans un
premier temps de piraterie, un crime passible de 15 ans de prison, ils
ont ensuite été inculpés de hooliganisme, ce qui leur fait encourir
jusqu'à sept ans de détention.
La semaine dernière, le Tribunal
international du droit de la mer, basé à Hambourg (Allemagne) et saisi
par les Pays-Bas, dont l'Arctic Sunrise bat pavillon, avait demandé à la
Russie de laisser les membres étrangers de l'équipage quitter son
territoire.
Moscou, qui a boycotté le procès de cette juridiction
des Nations unies compétente pour régler les litiges maritimes
internationaux, avait déclaré ne pas reconnaître la compétence du
tribunal dans ce litige. MCD
La France refuse sept permis pétroliers du bassin parisien à Hess Oil
Paris - Le ministre français de l'Ecologie et de
l'Energie Philippe Martin a refusé jeudi de valider le transfert à
l'américain Hess Oil de sept permis pétroliers situés dans le bassin
parisien, comme le réclamaient des élus et des associations hostiles à
l'extraction du gaz et du pétrole de schiste.
«Je refuse
de signer la mutation (transfert de propriété, NDLR) de ces permis de
recherche d'hydrocarbures qui avaient été octroyés par le précédent
gouvernement à Toreador, dans le bassin parisien», a annoncé M. Martin
dans un entretien au quotidien Le Parisien paru jeudi.
«Pouvais-je
valider ces mutations de permis alors que leur objectif initial était
exclusivement d'explorer des gaz de schiste et que la société américaine
qui les a rachetés est spécialisée dans l'extraction de gaz de schiste ?
Vu les couches géologiques visées par ces forages, cela implique
forcément d'avoir recours à la fracturation hydraulique qui est un
procédé interdit en France», a justifié le ministre.
M. Martin,
lui-même un farouche opposant à l'exploitation du gaz et du pétrole de
schiste, assume au passage le risque que l'Etat doive payer des
indemnités à Hess.
«Certes, il y a des astreintes financières.
Hess Oil réclame environ 30.000 euros par permis. Mais nous allons
tenter d'obtenir lors de l'audience en justice du 6 décembre une remise
de ces indemnités. Dans tous les cas, ce n'est rien à côté du coût
environnemental et sociétal qu'aurait impliqué cette exploration de
notre sous-sol», a-t-il fait valoir.
Concernant la réforme à venir
du code minier, repoussée à plusieurs reprises par le gouvernement et
qui pourrait conduire à une modification des procédures d'attribution
des permis, le ministre souligne qu'un rapport lui sera remis le 10
décembre.
Ces sept permis concernant des parties de la
Seine-et-Marne, de l'Aisne, de l'Aube, de la Marne, de l'Yonne et du
Loiret avaient été attribués à l'origine à la compagnie Toreador, mais
ont depuis été rachetés par la société américaine Hess Oil. Ils
faisaient l'objet, comme le prévoit le code minier, d'une demande de
«mutation» auprès du ministère.
Celui-ci, qui refusait d'accorder
son feu vert, avait été condamné fin septembre par le tribunal
administratif de Cergy-Pontoise (Val-d'Oise) à «réexaminer» les demandes
de Hess Oil.
En Drôme dans la Biovallée®
du 18 janvier au 9 février 2014
A Diedans la Salle Polyvalente du 24 janvier au 03
février 2014
Les 12èmes
Rencontres de l’Ecologie au Quotidien
« Biodiversité,
Cultivons la Vie»
« Les humains doivent se reconnaître dans leur
humanité commune, en même temps que reconnaître leur diversité tant
individuelle que culturelle. »
Edgar Morin
La biodiversité, c’est
le passage du concept de l’homme et la nature à celui de l’homme dans la
nature, voire l’homme est la nature.
C’est l’ensemble des êtres vivants avec leur diversité, y compris
génétique, et leurs relations.
On peut dire que c’est
le tissu vivant du phénomène que l’on appelle la vie.
Ce tissu inclut aussi l’être humain et les centaines de microbes
qui vivent dans son tube digestif. L’homme et ce qui a fait sa civilisation, à
savoir l’agriculture avec toutes ses variétés de plantes cultivées et d’animaux
élevés, sont partie intégrante de la biodiversité.
La biodiversité est bien plus qu’un catalogue d’espèces, la vie est
partout, elle interagit avec notre atmosphère, le climat, les paysages, ce que
nous mangeons, le pétrole et le charbon que nous consommons.
Tout ceci repose sur le vivant et sa diversité.
Les fonctions de la biodiversité utiles aux activités humaines,
comme l’épuration des eaux, la décomposition des déchets ou encore la
pollinisation des cultures, commencent ainsi à être reconnues.
Les écosystèmes
naturels contribuent à maintenir la vie humaine sur terre, purification de l'air
et de l'eau, atténuation de la gravité des sécheresses et des inondations…La
biodiversité constitue une ressource naturelle capitale : alimentation,
médicaments…
Nous sommes, les
humains, de plus en plus nombreux à être saisis par la crise écologique et en
particulier par l’extinction des espèces. La dégringolade continue.En milliers, plantes et animaux disparaissent
Après des dizaines d’années de palabres…
Nous sommes la
biodiversité.
« Quand l’homme n’aura plus de place pour la
nature, peut-être la nature n’aura t-elle plus de place pour l’homme. »
Stefan Edberg
Sauf
indication contraire, les conférences, films et ateliers se déroulent à la
Salle Polyvalente (Bd du Ballon)
ou
dans des salles municipales ou privées à
Die-26
et
dans ce cas, elles sont précisées).
« C'est une triste chose de songer que la
nature parle et que le genre humain n'écoute pas » Victor
Hugo
Dimanche 19 janvier
*Livron sur Drôme –Salle Aragon, Mairie de
Livron
17h30 Film/Débat : Welcome to Fukushima d’Alain de Halleux
Prolongation des réacteurs
nucléaires français jusqu’à 50 ans : un projet inconscient et irresponsable!
Russie : 29 militants de Greenpeace en liberté sous caution
Saint-Pétersbourg - Presque tous les membres de
l'équipage du navire de Greenpeace arraisonné en septembre en Russie
étaient sortis de prison sous caution vendredi, mais la justice
internationale a réclamé qu'ils puissent quitter le pays.
Le
Tribunal international du droit de la mer, basé à Hambourg et saisi par
les Pays-Bas, dont l'Arctic Sunrise de Greenpeace bat pavillon, a
ordonné de lever la saisie du navire contre le versement d’une caution
de 3,6 millions d'euros et de permettre aux membres étrangers de
l'équipage de quitter le pays.
Cette juridiction des Nations unies
compétente pour régler les litiges maritimes internationaux, a demandé
dans sa décision à la Russie d'autoriser «toutes les personnes qui ont
été détenues (...) à quitter le territoire et les zones maritimes
relevant de sa juridiction».
Les membres étrangers de l'équipage,
libérés sous caution de 2 millions de roubles chacun (45.000 euros), ne
peuvent quitter le territoire russe selon la décision des tribunaux de
Saint-Pétersbourg, a indiqué à l'AFP le directeur exécutif de Greenpeace
Kumi Naidoo, qui se trouvait à l'audience à Hambourg.
«A cette
heure, 29 (sud 30 ndlr) ont bénéficié d'une décision de libération sous
caution, 23 ont déjà été relâchés. Nos collègues russes ont rejoint
leurs familles à Moscou mais le reste de nos collègues du monde entier
n'ont pas le droit de quitter le pays», a-t-il déclaré.
La
diplomatie russe a d'ores et déjà déclaré que Moscou, qui a boycotté le
procès, ne reconnaissait pas en ce cas précis la compétence du tribunal
international du droit de la mer, qui empiète selon elle sur son «droit
souverain».
Le capitaine de l'Arctic Sunrise, l'Américain Peter
Willcox -- qui commandait en 1985 le Rainbow Warrior dynamité par les
services secrets français en Nouvelle-Zélande -- est sorti vendredi de
son centre de détention à Saint-Pétersbourg (nord-ouest) après le
versement de sa caution.
«Une saga loin d'être terminée»
«Nous
menons des actions pacifiques et non-violentes. C'est la première fois,
la première fois en 40 ans, que je passe plus d'une nuit en prison. Et
comme tous mes collègues, cela ne m'a pas plu», a déclaré à sa sortie ce
militant de longue date de Greenpeace, âgé de 60 ans.
Le Suisse
Marco Weber, les Néerlandais Faiza Oulahsen et Mannes Ubels, le Canadien
Paul Ruzycki, les Britanniques Kieron Bryan et Anthony Perrett et
l'Argentin Miguel Hernan Perz Orzi ont aussi été libérés.
Ils ont
été suivis un peu plus tard par les Britanniques Alexandra Harris, Frank
Hewetson, Iain Rogers, le Néo-Zélandais Jonathan Beauchamp, la Turque
Gizem Akhan, l'Ukrainien Rouslan Iakouchev et le Canadien Alexandre
Paul.
Le Suédo-Américain d'origine russe Dmitri Litvinov et le
Russe Roman Dolgov, pour lesquels la justice s'est prononcée vendredi,
ont aussi pu quitter dans la soirée leur prison.
Onze membres d'équipage avaient déjà été libérés mercredi et jeudi.
«Une saga loin d'être terminée» Un
seul militant, l'Australien Colin Russell, a vu sa détention provisoire
prolongée de trois mois, jusqu'au 24 février. Selon l'ambassadeur
australien en Russie, il devrait faire appel et est confiant dans la
décision qui sera rendue.
Un peu plus tôt dans la journée, le
président Vladimir Poutine a affirmé que les autorités russes n'avaient
pas l'intention d'interférer dans cette affaire.
«La direction
politique de la Russie n'a pas l'intention d'interférer dans ce procès»,
a-t-il déclaré après une rencontre à Saint-Pétersbourg avec le Premier
ministre turc Recep Tayyip Erdogan.
«Il n'y a pas d'intention d'aggraver quoi que ce soit ou de maintenir en détention quelqu'un en particulier», a-t-il ajouté.
Les
30 membres de l'équipage arrêtés en septembre après une action contre
une plateforme pétrolière de Gazprom dans l'Arctique ont été inculpés de
piraterie, puis, fin octobre, de hooliganisme.
Il n'a pas été
clairement dit si la première accusation, passible de 15 ans de prison
maximum, avait été levée, la seconde pouvant quant à elle entraîner une
peine allant jusqu'à sept ans de détention. MCD
Greenpeace : la justice russe libère douze militants sous caution
Saint-Pétersbourg - La justice russe a libéré mardi sous caution neuf membres de l'équipage du navire de Greenpeace
arraisonné en septembre après une action contre une plateforme
pétrolière dans l'Arctique, portant à douze le nombre des militants qui
vont être relâchés.
Le
Français Francesco Pisanu, la Finlandaise Sini Saarela, la Brésilienne
Ana Paula Alminhana Maciel, le Néo-Zélandais David John Haussmann,
l'Argentin Miguel Hernan Perz Orzi, le Polonais Tomasz Dziemianczuk,
l'Italien Cristian d'Alessandro, l'Argentine Camila Speziale et le
Canadien Paul Ruzycki, arrêtés en septembre, vont être libérés après
avoir versé leur caution.
Selon Greenpeace, neuf audiences étaient
prévues pour mardi à Saint-Péterbsourg (nord-ouest), où les 30
militants du navire Arctic Sunrise de Greenpeace ont récemment été
transférés après avoir d'abord été incarcérés à Mourmansk, le port russe
de la mer de Barents.
L'examen des autres cas reprendra mercredi dans l'ancienne capitale impériale russe.
Lundi,
au premier jour des audiences, trois Russes - le porte-parole Andreï
Allakhverdov, le médecin de bord Ekaterina Zaspa et le photographe
pigiste Denis Siniakov - avaient bénéficié d'une mesure similaire. Leur
caution s'est élevée pour chacun à deux millions de roubles (45.000
euros).
En revanche, l'Australien Colin Russell a vu sa détention provisoire prolongée de trois mois, jusqu'au 24 février. L'ONG a annoncé qu'elle paierait les cautions des militants libérés.
Toujours inculpés
Mardi,
Greenpeace a publié une photo de la Brésilienne, la première étrangère
libérée sous caution, souriante au moment de l'annonce de la décision du
tribunal.
«C'est la nouvelle la plus joyeuse que j'ai reçue
depuis deux mois, mais justice sera faite uniquement lorsque toutes les
charges absurdes auront été levées», a réagi Rosangela Maciel, la mère
de cette femme de 31 ans, dans un communiqué diffusé par Greenpeace.
Sur
une autre photo, on peut voir Tomasz Dziemianczuk, le sourire aux
lèvres, derrière les barreaux de la cage de laquelle il assistait à son
audience.
Kumi Naidoo, le directeur exécutif de Greenpeace, a lui aussi tenu à souligner que l'affaire n'était pas réglée.
«Nous
n'avons aucune idée des conditions dans lesquelles vont vivre nos amis
lorsqu'ils seront relâchés, s'ils seront assignés à résidence ou s'ils
auront le droit de sortir», a-t-il dit.
«Ce dont nous sommes
certains, c'est qu'ils sont toujours inculpés et qu'ils risquent des
années de prison s'ils sont condamnés pour un crime qu'ils n'ont pas
commis», a-t-il poursuivi.
M. Naidoo a ajouté que Greenpeace avait
le «cœur brisé» pour le militant australien dont la détention a été
maintenue, Colin Russell. Tollé dans la société civile
Plusieurs
tribunaux de Saint-Pétersbourg ont entamé lundi l'examen de la
détention provisoire des 30 membres de l'équipage du navire de
Greenpeace, dont le délai initial de détention de deux mois expire le 24
novembre.
Greenpeace avait annoncé vendredi que le comité
d'enquête, principal organe chargé des investigations criminelles en
Russie, souhaitait le maintien en détention de l'équipage trois mois
supplémentaires, pour «complément d'enquête».
L'Arctic Sunrise de
Greenpeace avait été arraisonné en septembre par un commando héliporté
après une action contre une plate-forme pétrolière du géant russe
Gazprom.
Quelques membres de l'ONG, à bord de canots pneumatiques,
avaient tenté de grimper sur ces installations pour y déployer une
bannière dénonçant les risques pour l'environnement.
Les 30 membres de l'équipage ont été inculpés de «piraterie», puis, fin octobre, de «hooliganisme».
Il
n'a pas été clairement dit si la première accusation, passible de 15
ans de prison, avait été levée, la seconde pouvant quant à elle
entraîner une peine de sept ans.
La détention de l'équipage de l'Arctic Sunrise a provoqué un tollé dans la société civile au plan international.
Des célébrités comme Madonna et Paul McCartney ont appelé à leur libération et les actions de protestation se sont multipliées dans le monde.
Le
tribunal international du droit de la mer, qui siège à Hambourg, en
Allemagne, doit rendre sa décision le 22 novembre sur l'affaire. Cette
juridiction des Nations unies, compétente pour régler les litiges
maritimes, a été saisie par les Pays-Bas car l'Arctic Sunrise bat
pavillon néerlandais.
La Russie a décidé d'ignorer cette procédure. MCD
Les pertes dues aux catastrophes naturelles quadruplées en 30 ans
Varsovie - Les pertes dues à des catastrophes naturelles
s'élèvent à environ 200 milliards de dollars par an depuis une
décennie, soit 4 fois plus que dans les années 80, indique lundi un
rapport de la Banque mondiale, qui appelle à l'action contre le
changement climatique.
Ces trente dernières années,
quelque 2.5 millions de personnes ont été tuées dans des catastrophes
naturelles, dont les trois-quart liées à des évènements météorologiques
extrêmes, avec des dommages s'élevant à 4.000 milliards de dollars,
précise ce rapport publié à Varsovie en marge de la conférence climat de
l'ONU.
«Le typhon Haiyan, le plus puissant à avoir jamais touché
les Philippines, donne à voir combien le changement climatique
intensifie la sévérité des évènements météorologiques extrêmes», a
déclaré le président de la BM, Jim Yong Kim, dans un communiqué.
De
«tels évènements tragiques montrent au monde qu'il ne peut plus
s'offrir de remettre à plus tard une baisse des émissions de gaz à effet
de serre, et qu'il faut aider les pays à se préparer à vivre dans un
monde où les risques seront plus grands», a-t-il ajouté.
«On ne
peut pas connecter chaque évènement météorologique au changement
climatique, mais les scientifiques ont averti que les évènements
extrêmes vont augmenter en intensité avec le changement climatique», a
précisé Rachel Kyte, vice-présidente de la Banque Mondiale (BM) pour le
développement durable.
Le lien entre le changement climatique et les typhons est un point très débattu entre scientifiques.
Le
rapport de la BM rappelle que les pays les plus touchés sont aussi les
plus pauvres. Ainsi l'ouragan Thomas qui a dévasté Sainte Lucie en 2010 a
provoqué des dégâts équivalent à 43% de son PIB.
A Varsovie, les
pays en développement réclament une aide des pays riches au titre des
«pertes et dommages» subis à cause du réchauffement climatique, et la
mise en place d'un nouveau «mécanisme» qui traiterait de ces questions.
Il
s'agit des dommages que ni des mesures de réduction de gaz à effet de
serre, ni d'adaptation, comme la construction de digues, ne pourront
éviter.
Ce point, l'un des plus disputés à Varsovie, est très
sensible pour les pays du Nord, auxquels les pays du Sud rappellent
régulièrement leur «responsabilité historique» dans le réchauffement.
Les pays industrialisés redoutent de devoir payer des «réparations» et craignent de possibles implications en justice. MCD
Grèce: plus de 5.000 manifestent contre un projet de mine d'or
Thessalonique (Grèce) - Plus de 5.000 personnes ont
manifesté samedi à Thessalonique, deuxième ville grecque dans le Nord,
contre un projet controversé de mine d'or dans la région proche de
Chalcidique, à l'occasion de la Journée mondiale d'action contre les
mines d'or.
«La poussière toxique n'a pas de frontières.
Non aux mines d'or!», proclamait la banderole principale du cortège des
manifestants, qui selon la police était environ 5.000.
A Athènes,
plus de 500 personnes ont également manifesté en scandant des slogans
contre «la violence policière» exercée ces derniers mois contre des
habitants du village d'Ierissos à Chalcidique, qui s'opposent au projet
de Hellenic Gold, filiale grecque du groupe canadien Eldorado Gold.
«Avec
les forces antiémeutes et la violence, vous n'allez pas prendre l'or»,
scandaient les manifestants à l'appel des associations de gauche.
En
mai, neuf personnes avaient été blessées, dont huit policiers, lors des
heurts entre forces de l'ordre et habitants du village d'Ierissos en
Chalcidique.
En février, des militants ont lancé des cocktails
Molotov sur le site, blessant un garde et endommageant des équipements.
Deux mois plus tard, des habitants de la région en colère ont saccagé un
commissariat, accusant la police d'avoir fait un usage excessif de la
force lors de l'arrestation de deux personnes soupçonnées d'avoir
participé à l'attaque de février.
Les protestations pour réclamer
l'arrêt du projet ont commencé depuis l'autorisation octroyée par le
gouvernement en 2011 à Hellenic Gold pour commencer à creuser en
Chalcidique.
Jusqu'ici près de 200 habitants de la région sont
poursuivis en justice pour «résistance contre les autorités» et autres
délits, ce qui provoque de vives réactions, les militants accusant les
autorités «de vouloir criminaliser des mouvements sociaux».
Les
opposants au projet considèrent que l'entrée en activité de la mine
causerait des dommages irréparables à l'environnement, épuisant et
contaminant les nappes phréatiques et polluant la région avec des
substances chimiques nocives comme le plomb, le cadmium, l'arsenic et le
mercure.
Mais le gouvernement soutient que le projet va créer des centaines d'emplois alors que le taux de chômage en Grèce est de 27%.
La
péninsule boisée de Chalcidique attire de centaines de milliers de
touristes tous les ans, surtout de Russie et des pays de l'Europe du
sud-est. MCD
La forêt tropicale «comme on ne l'a jamais filmée»
"Il était une forêt", en salles mercredi, montre la forêt
tropicale "comme on ne l'a jamais filmée", se réjouit le botaniste
Francis Hallé, qui parcourt la planète depuis 50 ans pour étudier ce
monde luxuriant mais menacé.
«Il était une
forêt», en salles mercredi, montre la forêt tropicale «comme on ne l'a
jamais filmée», se réjouit le botaniste Francis Hallé, qui parcourt la
planète depuis 50 ans pour étudier ce monde luxuriant mais menacé.
«Ces
forêts ont été calomniées. L'enfer vert, c'est un vieux poncif datant
de l'époque coloniale qu'il est grand temps de faire tomber par terre,
l'objectif du film, c'est de montrer à quel point c'est beau,
intéressant et pas dangereux!», explique le botaniste,
inspirateur et seul personnage humain du film.
Le scientifique
connaît parfaitement les forêts tropicales dont il a pris l'habitude
d'arpenter la canopée à bord d'un «radeau des cimes» et a su convaincre
le réalisateur Luc Jacquet, oscarisé en 2006 avec «La Marche de
l'Empereur», de faire découvrir ces géants des tropiques.
«C'est
la forêt comme on ne l'a jamais filmée», se réjouit Francis Hallé, 75
ans, qui se bat contre la «disparition de son objet d'étude» depuis les
années 60.
Mais plutôt qu'un énième manifeste contre la
déforestation galopante - 13 millions d'hectares de forêts,
principalement tropicales, disparaissent chaque année pour être
converties en terres agricoles selon la FAO -, les deux hommes ont
choisi de rendre hommage à la beauté de ces arbres et de raconter la
génèse d'une forêt primaire, ces forêts jamais abîmées par l'homme qui
ont aujourd'hui disparu ou presque.
Pour cette «évocation poétique et esthétique» de la forêt, tournée au Gabon
et au Pérou, le «grand défi» est précisément d'avoir dû «faire un film
avec des arbres, c'est-à-dire ce dont les cinéastes ont le plus peur»,
souligne Francis Hallé. «C'est immobile, silencieux et cela ne rentre
pas dans le format du cinéma.»
Ce défi a «stimulé la créativité»
du réalisateur, qui a mis au point un système de cordages sophistiqué,
baptisé «Arbacam», permettant des travellings très souples le long
d'arbres pouvant atteindre 70 mètres de haut, et utilisé un drone pour
des vues aériennes magnifiques. «Tout se passe là-haut»
Le
parti pris du film: sensibiliser le spectateur à travers l'émotion
plutôt qu'un cours magistral sur la géographie ou l'économie de forêts
grignotées année après année par l'exploitation du bois, l'élevage, la
culture de céréales ou l'extraction minière et pétrolière...
«Ce
n'est pas un film pour les puristes de la science, mais il n'y a pas de
contre-vérités scientifiques», souligne le botaniste, que le film montre
constamment en train de dessiner plantes et branches, installé au
sommet des plus grands arbres.
«Dans la canopée, je me sens
vraiment très bien... L'être humain, en tant qu'espèce zoologique, est
originaire de là-haut, on y est bien peut-être parce qu'on renoue avec
nos origines», dit-il.
Pour un biologiste, «aller là-haut, c'est
normal», ajoute-t-il. «Dans les sous-bois, comme il y a très peu de
lumière, il y a très peu de plantes donc très peu d'animaux... Tout se
passe là-haut! Les branches d'arbres sont couvertes de jardins
suspendus... Il y a des montagnes de fleurs là-haut», raconte Francis
Hallé, toujours aussi fasciné par un monde qu'il a découvert à 22 ans en
Côte-d'Ivoire.
Et de s'enthousiasmer: «Les arbres, ce sont eux
qui gouvernent la forêt alors qu'ils n'ont pas de cerveau! Les animaux
sont à leur service. Ils arrivent à les faire venir quand ils en ont
besoin, à les chasser quand ils n'en plus besoin... Ce qu'on a voulu
faire, c'est un peu une réhabilitation de la fonction de l'arbre.»
La
forêt tropicale, même si elle est se réduit peu à peu, «ne va pas
disparaître» totalement, selon Francis Hallé. Mais «le vrai problème,
c'est la transformation des forêts primaires en forêts secondaires (des
forêts regénérées)... Or la forêt primaire est à la forêt secondaire ce
qu'un champagne millésimé servi frappé dans une coupe de cristal est à
un soda tiède dans un gobelet en plastique», conclut le botaniste pour
illustrer la perte de diversité biologique due à la disparition de ces forêts primaires qui mettent 700 ans à pousser. MCD
Des élus, des scientifiques et des responsables
associatifs ont lancé samedi un appel aux autorités afin de les inciter à
réduire ou supprimer l'usage des pesticides en raison de leurs risques
potentiels pour la santé.
«L'effet cocktail de ces
substances est encore insuffisamment documenté, mais pourrait s'avérer
majeur pour un certain nombre d'associations avec des pathologies
endocriniennes ou cancéreuses», écrivent les signataires de la pétition
initiée par le député socialiste Gérard Bapt (Haute-Garonne).
Parmi
les premiers signataires figurent notamment une cinquantaine de
parlementaires et d'élus dont deux anciennes ministres de l'Ecologie,
Delphine Batho et Chantal Jouanno , ainsi que la maire de Montpellier Hélène Mandroux.
Mais
on y trouve également des scientifiques comme le Pr Charles Sultan,
spécialiste des troubles hormonaux au Centre hospitalier régional
universitaire de Montpellier, ainsi que des représentants de l'Union
nationale de l'apiculture française (UNAF), du réseau environnement santé (RES) et de Générations Futures.
Les
signataires relèvent qu'en dépit d'une «diminution nette des quantités
vendues depuis 1998», les ventes de pesticides ne diminuent plus depuis
trois ans, un constat qu'ils jugent «alarmant» alors que, selon le
Commissariat général au développement durable, 90% des cours d’eau en
France sont marqués par une «présence généralisée» de pesticides.
Ils
appellent en conséquence les autorités politiques «à agir pour la
réduction, voire la suppression quand cela est possible de l'usage des
pesticides».
Lors d'un point fait en juin dernier sur les
conséquences néfastes des pesticides sur la santé reconnues par des
études scientifiques, l’Institut national de la santé et de la recherche
médicale (Inserm) avait évoqué «une forte présomption d'association»
avec des pathologies comme des maladies neurodégénératives et certains
cancers, comme les cancers du sang.
Les travaux de l'Institut
national de la recherche agronomique (Inra) ont pour leur part permis de
«faire avancer les connaissances» sur les mécanismes de la perturbation
endocrinienne comme sur la surmortalité des abeilles, relèvent les
signataires.
Dans leur pétition, ils estiment nécessaire «de
déclencher des campagnes d’information et de prévention auprès des
publics vulnérables et des professionnels de la maternité et de la
petite enfance ainsi que de mieux prendre en considération le risque
professionnel, le risque d'exposition des riverains pendant les
campagnes d'épandage et également celui de la population générale».
Ils demandent également aux autorités d'interdire la publicité sur les pesticides à destination du grand public. MCD
Ecotaxe: Nicolas Hulot «un gâchis incroyable» et «un manque de vision absolu»
ENVIRONNEMENT - Pour l'écologiste, la mesure a été mal expliquée...
Nicolas
Hulot a estimé jeudi qu'il y avait eu «un gâchis incroyable autour de
l'écotaxe», une mesure issue du Grenelle de l'environnement, votée en
2009 et reprise à son compte par l'actuel gouvernement avant de la
suspendre. «Il y a eu un gâchis incroyable autour de l'écotaxe, un
gâchis qui s'inscrit dans un manque de vision absolu», a estimé Nicolas Hulot
lors d'une conférence de presse de plusieurs ONG sur les négociations
sur le climat, avant le rendez-vous annuel des Etats, à Varsovie (11-22
novembre).
«Qui a expliqué que l'écotaxe en Bretagne pouvait avoir comme
finalité de relocaliser une partie de l'économie? (...) Qui a inscrit
cela dans le cadre de la lutte contre le changement climatique?», a
demandé le président de la Fondation qui porte son nom. «Les mêmes qui
ont défendu l'écotaxe à l'époque, au mieux ne l'ont pas soutenu, au pire
l'ont critiqué», a-t-il déploré. «C'est un gâchis car cela avait fait
l'objet d'un consensus, fruit du Grenelle, avec une concertation
intelligente entre les différents partenaires, leMedef , les syndicats, les ONG, les collectivités territoriales», a-t-il rappelé.
«Il n'y a eu aucune pédagogie»
«Comme il n'y a eu aucune pédagogie, ça a été affiché comme un impôt
de plus, sans vision sur la vertu de tout cela», a estimé l'envoyé
spécial de François Hollande pour la protection de la planète. «C'est
donc un gâchis d'intelligence collective et aussi car cela coute 800
millions d'euros à la collectivité», a-t-il ajouté. Interrogé sur la
devenir de ce prélèvement, qui devait entrer en vigueur au 1er janvier
2014 après avoir déjà été reporté à plusieurs reprises, Nicolas Hulot a
jugé qu'il était «urgent de remettre les choses à plat et de revenir
avec une réforme en profondeur».
«Il faut revenir non pas par une taxe, mais avec une visibilité sur à
quoi pourrait ressembler la fiscalité demain: plutôt que de taxer le
travail, taxer les revenus non issus du travail, taxer les prélèvements
énergétiques et de ressources naturelles, taxer la pollution, chacun
peut comprendre cela», a-t-il avancé. «Il faut une réforme fiscale
beaucoup plus en profondeur, non pas vers une fiscalité environnementale
additionnelle mais qui vient se substituer graduellement à
l'existante», a-t-il expliqué.
soyons le changement...que nous voulons voir dans le monde...
Conférences/Débats/Films/Expositions/Ateliers Spectacles/Visites de Sites/Soirées Conviviales
Les 3 Ecologies : personnelle, sociale et environnementaleThèmes :Territoiresen Transition, Préserver la Forêt, Biodiversité, L’Eau, Danger des Gaz de Schiste, Sortir du Nucléaire, Se soigner Autrement, Psychiatrie Citoyenne, Quelle BioVallée voulons-nous ?, Toxicité des OGM, Action Non-Violente, Collectifs Citoyens, Santé et Alimentation, Pour un Revenu d’Existence, Monnaies Locales, Centre de Soins Palliatifs Alternatifs, Solidarité Paysanne, Fabriquer une Eolienne, Permaculture, Communautés de Travail et de Vie, Les Indignés, Les Abeilles, Adolescence Autrement, Protéger les Haies, Transformation Personnelle/Transformation Sociale, Relation Nord/Sud, Toilettes Sèches, Démonstration d’Eco-Construction, Mobilité et Habitat léger, Eduquer Autrement, Véhicules Partagés, Résister, c’est Créer, Les Artisans du Changement, Quelle Paysannerie ?, Les Monnaies Locales, Eco-Habiter, Epargne Solidaire, Intelligence Collective, Renouveler la Démocratie…
Intervenants : Miguel Bénasayag, Michèle Rivasi,
LesDésobeissants, Tripalium, Pistil, Les Amanins, l’Ecole de la Nature et des Savoirs, Survie 26/07, LPO-Drôme, Bal Folk …
Vous pouvez vous connecter au film de présentation des Rencontres de l'Ecologie ( 1mn 56) grâce au lien suivant : http://www.terrealter.fr/voir.php?id=4
" Ecologie au Quotidien" a pour objectif de sensibiliser les habitants sur l'impact de nos gestes quotidiens sur l'environnement, la santé et la société et de proposer des alternatives. Pour ce faire l'association organise à Die, depuis 7 ans à la mi-janvier, les " Rencontres de l'Ecologie au Quotiden" pendant 12 jours et propose conférences, débats, ateliers pratiques, ateliers pour les jeunes, visites de sites, soirées artistiques, sur les 3 écologies: pesonnelle, sociale et environnementale. Espace de rencontres convivial où le plaisir de partager, d'échanger, de créer des projets, de danser permet d'imaginer et construire les transformations sociales et écologique de demain.
L'association met en réseau des associations de l'ensemble de la vallée de la Drôme afin de mutualiser les informations, actions et projets allant dans le sens de l'Ecologie et des valeurs humanistes. Ce réseau est un enrichissement de la société civile sur nos territoires, le résultat d'une responsabilisation de ses acteurs face aux enjeux de société et une volonté de travailler en commun pour un " Mieux vivre ensemble".