DECOUVREZ NOTRE SITE

VENEZ NOUS RETROUVER SUR NOTRE SITE http://www.ecologieauquotidien.fr

mardi 31 mai 2011

Les écologistes empècheurs de capitaliser en rond...

Au Brésil, des écologistes menacés de mort seront protégés par le gouvernement en Amazonie

ENVIRONNEMENT - Au Brésil, la lutte pour la protection de la forêt amazonienne peut valoir des menaces de mort...

Ils risquent leur vie pour la forêt: le gouvernement brésilien va devoir prendre des mesures d'urgence pour protéger petits paysans et écologistes menacés de mort en Amazonie, a déclaré lundi le secrétaire général du ministère de la justice, Luis Paulo Barreto. La Commission pastorale de la terre (CPT), liée à l'Eglise catholique, a diffusé une liste de 125 agriculteurs et écologistes menacés de mort en raison de leur lutte contre les déboisements illégaux, et le gouvernement a décidé de prendre des mesures de protection immédiates pour ces militants «désignés pour mourir». «Le gouvernement, en collaboration avec les autorités de chaque Etat (...) va apporter une protection spéciale aux personnes les plus menacées», a souligné Luis Paulo Barreto devant la presse à l'issue d'une réunion au siège du gouvernement. Une commission interministérielle a été créée au cours de cette réunion coordonnée par le vice-président brésilien, Michel Temer.

Un couple d’écologistes assassiné mardi

Les responsables ont discuté d'actions à mener pour freiner les conflits agraires en Amazonie, une région où les grands propriétaires terriens, commanditaires présumés d'assassinats de petits paysans, bénéficient le plus souvent d'une impunité totale. Les gouverneurs des neuf Etats amazoniens ont été convoqués mardi dans le cadre de ces actions.
Mardi dernier, un couple d'écologistes a été assassiné par balle lors une embuscade dans l'Etat du Para, l'un des Etats brésiliens où les violences sont les plus grandes en matière de conflits agraires. Samedi, l'agriculteur Eremilton Pereira dos Santos, qui aurait vu les assassins présumés des écologistes, a été abattu à son tour. La direction de la CPT a «réaffirmé la responsabilité de l'Etat» pour ces crimes et a dénoncé le fait que la justice est «toujours très rapide pour juger les demandes de l'élite agraire, mais plus que lente pour juger les crimes perpétrés contre les petits paysans».

vendredi 27 mai 2011

Grave contamination océane....

Japon: Greenpeace révèle une grave contamination marine

RADIOACTIVITE - L'ONG a effectué des prélèvements d'algues au large de Fukushima qui révèlent des taux de radioactivité élevés...

Cinquante fois plus que la limite autorisée: les taux de radioactivité mesurés par Greenpeace sur les algues prélevées à plus de 20km des côtes japonaises sont largement au-dessus des seuils tolérables. Une mission du Rainbow Warrior, le navire de Greenpeace, a permis de collecter algues, poissons et coquillages au large de la centrale nucléaire de Fukushima, qui ont ensuite été analysés par des laboratoires belges et français.
Le résultat des tests est pire que ce à quoi s’attendaient les membres de Greenpeace. Même en dehors des eaux territoriales japonaises, les taux d’iode 131 et de césium 137 et 134, éléments radioactifs, dépassent, parfois plus de cinquante fois, les seuils tolérés. «Ces résultats montrent que la contamination se propage sur de longues distances, et que la radioactivité ne diminue pas par dilution ou dispersion comme le prétendent les autorités», commente Sophia Majnoni, chargée de campagne nucléaire pour Greenpeace.

Iode et césium se concentrent dans les algues

La concentration de la radioactivité est particulièrement forte dans les algues, les niveaux constatés dans les poissons et coquillages étant «pour la plupart en dessous de la limite conseillée». Comme l’expliquait David Boilley, physicien et président de l’Acro (Association pour le contrôle de la radioactivité dans l’Ouest), à 20 Minutes en mars dernier, «les algues et les poissons concentrent l’iode mille fois plus que l’eau. L’iode n’ayant qu’une durée de vie de huit jours, au bout de dix semaines, elle devrait être divisée par mille». Mais depuis le 11 mars, date du séisme et du tsunami qui ont déclenché la catastrophe nucléaire, la centrale de Fukushima n’a pas cessé de rejeter des eaux radioactives, ne permettant pas aux taux d’iode de diminuer.
En ce qui concerne le césium, «il peut être stocké dans les sédiments et dans ce cas-là, il ne sera pas dispersé par les masses d’eau. Des réservoirs locaux de pollution peuvent apparaître, précisait David Boilley. Les sédiments vont relâcher petit à petit les éléments radioactifs et la pêche risque d’être interdite pendant longtemps.»

Les aliments contaminés: une menace pour la population

Greenpeace met en garde sur les conséquences «sévères» que ces niveaux de radioactivité pourraient avoir sur la vie marine «et sur tous ceux qui en dépendent». «La contamination des aliments est l’une des sources les plus dangereuses d’exposition à la radioactivité, ajoute Sophia Majnoni. Les Japonais ont le droit de savoir comment la centrale nucléaire de Fukushima affecte leur vie afin de pouvoir se protéger et protéger leurs familles. Les autorités japonaises doivent être complètement transparentes sur la contamination radioactive.»
Dans un rapport publié le 23 mai, l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) avait confirmé que les contaminations s’étendaient bien au-delà des 20km évacués autour de la centrale de Fukushima. Les concentrations à 30km autour de la centrale atteignent jusqu’à 30 millions de becquerels par mètre carré, selon les mesures effectuées par les autorités japonaises.

mercredi 25 mai 2011

Gilly sur Isère : déni de justice pour une catastrophe chimique

250.000 euros d'amende pour un exploitant d'incinérateur de déchets responsable d'une pollution à la dioxine


ENVIRONNEMENT - Le tribunal d'Albertville a condamné Novergie Sud-Est pour une pollution à la dioxine dans les années 2000 en Savoie...

Une filiale de Suez-Environnement, exploitant un incinérateur de déchets en Savoie à l'origine d'une grave pollution à la dioxine dans les années 2000, a été condamnée lundi 23 mai à 250.000 euros d'amende par le tribunal d'Albertville. Novergie Centre-Est a en outre été condamné à verser plus de 80.000 euros de dommages et intérêts aux différentes associations constituées partie-civiles. Lors de l'audience, fin novembre, le parquet avait requis une amende de 200.000 euros à l'encontre de l'exploitant de cet incinérateur de Gilly-sur-Isère, seule personne morale à avoir comparu, pour non-respect des normes liées à une installation classée.
«Depuis neuf ans on se bat pour connaître la vérité, nous n'avons toujours pas de réponses», a déclaré à l'issue du jugement Pierre Trolliet, coprésident de l'association citoyenne de lutte active contre les pollutions (Acalp), dont la constitution partie-civile a été déclarée irrecevable. «C'est un événement grave et nous n'en n'avons pas tiré les conséquences», a-t-il dit.
Le procureur de la République Patrick Quincy avait jugé «cynique» de faire «fonctionner cette usine pendant des mois et des mois et empoisonner l'environnement pour des raisons purement économiques». Un ex-directeur de l'incinérateur jugé pour le vol d'une pièce secondaire a a pour sa part été «dispensé de peine». Une amende de 1.000 à 1.500 euros avait été requise contre lui.
L'avocat de Novergie, François Saint-Pierre, avait plaidé la relaxe de la société, et déposé plainte contre le syndicat intercommunal, Simigeda, propriétaire de l'incinérateur, qui s'était dissout avant le procès. «Le tribunal a clairement stigmatisé la responsabilité majeur du Simigeda. Nous, nous avons choisi d'assumer nos responsabilités, nous verrons l'opportunité de faire appel», a déclaré lundi Me Saint-Pierre.
En 2001, la préfecture avait fermé l'incinérateur après que des contrôles eurent montré des taux anormalement élevés de dioxine, polluant cancérogène, dépassant jusqu'à 750 fois la norme maximale autorisée. En mars 2002, près de 200 riverains, affirmant que les rejets nocifs de l'incinérateur de Gilly avaient provoqué une augmentation des cancers, avaient porté plainte. Une information judiciaire pour «homicide involontaire et mise en danger de la vie d'autrui» avait été ouverte.
Durant les cinq années d'une instruction très médiatisée, deux préfets avaient été mis en examen mais ces procédures avaient ensuite été annulées faute, notamment, de charges suffisantes. Les expertises n'avaient démontré aucun lien de causalité certain entre la pollution à la dioxine et les cancers.

mardi 17 mai 2011

Fukushima ne fait que commencer...

A Fukushima, le scénario du pire pourrait être en train de se réaliser

JAPON - Le réacteur n°1 de la centrale japonaise est arrivé à un point critique: le combustible radioactif pourrait percer la cuve...

Le cauchemar de Fukushima perdure au Japon, plus de deux mois après le séisme et le tsunami qui ont déclenché une catastrophe nucléaire sans précédent. Alors qu’un système de refroidissement avait été installé dans le réacteur n°1 de la centrale, dont le cœur est partiellement fusionné, une fuite d’eau radioactive, assez importante pour remplir une piscine olympique, a obligé l’opérateur Tepco à admettre que la situation est loin d’être sous contrôle dans la centrale endommagée.

Le fond de la cuve résistera-t-il?

D’après les dernières mesures, une bonne partie de l’eau injectée dans la cuve aurait fui dans les galeries souterraines jusqu’à la mer, laissant les barres de combustible à l’air. Tepco affirme que les barres se sont simplement «déformées» sous l’effet de la chaleur. Toutefois, la température au fond de la cuve, qui s’élève à 120°C, laisse penser qu’une partie du combustible a fondu, formant un corium, une sorte de boule de combustible concentré. A l’heure actuelle, on ignore si ce corium peut transpercer la cuve, voire la dalle de béton située en dessous. Mais lors d’un point de presse en fin de semaine dernière, Junichi Matsumato, directeur de Tepco, a avoué que le fond de la cuve du réacteur n°1 était percé.
Ce scénario était redouté par les experts, comme Roland Desbordes, le président de la Criirad (Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité) l’expliquait à 20 Minutes en mars dernier: «Si le refroidissement des réacteurs nucléaires échoue, leur coeur pourrait fondre. Les pastilles d’uranium s’accumuleraient alors au fond de la cuve, formant un corium, sorte de grosse boule de métal en fusion. Ce corium pourrait alors transpercer la cuve, puis la dalle de béton en dessous de la centrale, et enfin la roche et la terre avec des conséquences sur les nappes phréatiques et les sols en général.»

Un sarcophage en construction

Malgré cela, Tepco et l'agence japonaise de sûreté nucléaire visent toujours à stabiliser d'ici à janvier 2012 la situation à Fukushima-Daiichi par l'«arrêt à froid» des réacteurs. L’arrosage continue, nécessitant sept tonnes d’eau par jour, et du béton est injecté dans les enceintes pour tenter de colmater les brèches et éviter les fuites d’eau radioactive dans la mer.
Tepco a également annoncé le 13 mai qu’un sarcophage allait être construit pour recouvrir la centrale de Fukushima et éviter la prolifération de produits radioactifs dans l’environnement, comme cela a été fait à Tchernobyl. Les travaux de construction du sarcophage en acier de 55 mètres de haut, 47 mètres de long et 42 mètres de large autour du réacteur n°1 devraient commencer en juin. Mais pour les habitants de la région de Fukushima, il sera difficile d’enterrer les dégâts déjà causés par la centrale: dimanche, 7.800 personnes ont été évacuées de localités situées au-delà de la zone d'exclusion de 30 km autour de la centrale. Samedi, un homme d'une soixantaine d'années qui travaillait à la centrale de Fukushima-Daiichi est décédé. C'est le troisième employé dans ce cas depuis l'accident.

lundi 16 mai 2011

Les p'tites annonces Diois

De : Mengoni JeanClaude
Objet : Les p'tites annonces Diois - val de Drôme - 11 mai 2011

Bonjour,
Comme toujours, vous pouvez demander à ne plus recevoir les « p'tites annonces » par un simple « stop ». Et pour les autres, merci de diffuser au plus grand nombre en leur proposant de « s'affilier » aux petites annonces. Plus il y aura d'annonces et de réponses, au mieux les échanges fonctionneront. J'en profite pour signaler que les annonces sont présentes sur http://coucouservices.fr/?cat=50.

Ca se passe en mai
( 17 ) Conférence au Greta
« La rénovation énergétique » avec Stéphan Solignac – 8h30 => 12h00
( 17 ) Constitution de la coopérative bois-énergie à Die
« Nous travaillons depuis quelques mois au montage d'un projet de coopération pour la production, la transformation et l'achat de bois bûche local : les Bonnes
énergies. Nous serions heureux de vous accueillir lors de l'AG constitutive de l'association qui portera les premières coupes collectives dès cet été. Rendez-vous mardi 17 mai à 20h30, salle Joseph REYNAUD à Die pour plus de précisions et des échanges autour du verre qui suivra l'AG. »
( 19 et 20) Conférence au Greta
19 mai : « droit de l'environnement » avec Corinne Capisano – 9h00 => 17h00
20 mai : « Norme ISO 14 001 Certification environnementale » avec Corinne Capisano – 13h00 => 16h30
( 21 ) Spectacle interactif et musical
Ca se passe dans le jardin de Thaïs, Damien, Françoise et Patrice au Pont de la Griotte à Die . Vous êtes invité à sélectionner un titre musical, Josy et Franky vous interprèteront une version décalée et survoltée du morceau choisi parmi plusieurs dizaines des années 70-90. Renseignements : 04 75 21 04 31 / 06 81 15 26 01 / 04 75 21 49 2. tarif : 5€.
( 21 au 22i) Stage Plantes sauvages comestibles et médicinales à Boulc.
Intervenants : Grégori Lemoine, ethnobotaniste, Claire Vittoz, agricultrice, cuisinière et transformatrice de plantes sauvages, Magali Ozanne, cuisinière et transformatrice de plantes sauvages. 85 EUR Tarif réduit / 100 EUR Tarif plein. Infos complémentaires : com/article-stage-plantes-sauvages-comestibles-et-medicinales-21-au-22-mai-2011-70065681.html>
( 27 ) Réunion de création d'un mouvement vers une monnaie locale
au CFPPA av de la Clairette à Die - 18 h : film/Débat " La double face de la monnaie" -  19 h : Constitution d'un Collectif pour créer une Monnaie Locale Complémentaire. Suivi par un repas partagé pour les personnes qui le désirent.
Contact : ecologieauquotidien.die@gmail.com  04 75 21 00 56
( 27 au 28 ) Rencontres nationales de la construction paille
Les RNCP se déroulent cette année à Grâne (Aux amanins, 27 mai, assises régionales) et Die (martouret, 28 mai, assises nationales). Forums, conférences, information, démonstration sont au programme de ces 2 jours. Il est urgent de s'y inscrire. Plus d'info sur http://www.compaillons.eu.
( 28 au 29 ) Stage de tango à Barnave
Les Os pOsés vous proposent les 28 et 29 mai « Tango Contact (rencontre du tango argentin et du Contact Improvisation) au Serre à Barnave,
Avec Edwine Fournier. http://osposes.free.fr/Stages_danse_contact_improvisation_.html
Cherche – propose
URGENT – CERISES
Commande groupée de cerises en provenance de Loriol (conversion en bio). 3,5€/kg. Attention la commande doit partir ce mercredi 11/5 midi. Livraison jeudi. Pour simplifier, je propose que ce soit par colis de 5kg. Alain.odile@wanadoo.fr ou jeanclaude.mengoni@free.fr
Stevia
Personne ou presque n'est intéressé(e) par une commande de stevia ? Si il s'agissait d'un oubli de votre part, un mail à jeanclaude.mengoni@free.fr
Nouveaux services de coucou services
Coucou services (yannik gachet) a posté un formulaire en ligne pour essayer de percevoir quels services futurs nous intéresseraient. Intéressé(e)s : http://coucouservices.fr/?cat=48

Bientôt la pluie pour ranimer les rivières ???

-- 
Jean-Claude 

samedi 14 mai 2011

Faire son jardin est révolutionnaire...

Ces jardins qui respectent la biodiversité

JARDINAGE - Vous êtes jardinier amateur, vous souhaitez voir vos efforts récompensés par des fleurs à faire pâlir votre fleuriste, sans pour autant passer par des produits chimiques? Aujourd'hui, des solutions existent, il suffit juste de respecter la biodiversité de votre petit coin vert...

Si 89 % des Français ont un espace de jardinage, dont 38 % un coin potager ou un verger, ils restent les plus gros consommateurs européens de pesticides. Pourtant, l’attention portée aux thématiques environnementales est pourtant bien réelle. Il vous est très simple de changer ces mauvaises habitudes.
Tout d’abord, il est important de comprendre que la variété des espèces repose sur la variété des milieux. Plus le milieu est diversifié dans sa configuration –creux, bosses, zones d’ombre et de soleil, milieux boisés, herbe, pierres- plus il sera accueillant pour un large panel d’espèces végétales et animales. La biodiversité est favorisée par la mise en place de plantes. Ainsi, pour une meilleure pollinisation des légumes, des fleurs et des arbres fruitiers, il est utile de favoriser la venue d’insectes dits «auxiliaires»: coccinelles, carabes,  abeilles, chrysopes, punaises, etc. Avec quoi pouvez-vous les attirer? En misant sur des plantes locales volontiers rustiques (supportant un gel de -10°C) qui offrent des fleurs riches en pollen. L’herbe est aussi un excellent repère pour tous ces insectes. Aussi, gardez une parcelle d’herbe sauvage, vous la verrez rapidement colonisée par une faune riche et variée. En favorisant les terriers et abris pour les petits animaux comme le hérisson ou la musaraigne, le jardin est protégé des insectes, des larves, des limaces, ou des chenilles.
Chaque espèce de fleurs joue un rôle important: certaines colonisent les espaces libres et évitent ainsi le désherbage, d’autres permettent d’économiser l’eau. Misez par exemple sur les valérianes  qui se nourrissent des mauvaises herbes et vous permettront de rendre votre jardin plus fourni. Vous avez un potager? Pensez aux layias ou aux orties sauvages qui attirent les auxiliaires, repoussent les insectes ravageurs. Les cosmos pourpres et les panicauts, des fleurs hôtes et nourricières aux propriétés nectarifères, sont, elles, des fleurs utiles aux papillons. Pour les oiseaux, il faut planter des fleurs qui libèrent des graines et leur offrent ainsi une source d’alimentation indispensable, spécialement à l’approche de l’hiver. Des exemples? Les amarantes et les monnaies du pape. Enfin, pour nos amis les pollinisateurs, les sauges des près et les vipérines permettent de reconstituer un milieu naturel favorable à la récolte du nectar et du pollen par les abeilles, bourdons, syrphes…

jeudi 12 mai 2011

Les pollueurs se contolent eux même....

L'audit du nucléaire français pourrait être recalé par Bruxelles

NUCLEAIRE - La France ne souhaite pas prendre en compte les risques terroristes et humains, mais le Parlement européen veut que tous les risques soient évalués...

Que se passerait-il en cas d’attaque terroriste sur une centrale nucléaire? A la veille d'une réunion clé sur les «stress tests» que vont subir les 143 réacteurs nucléaires de l'Union européenne, les Etats restent divisés mercredi sur le bien-fondé de tester ou non le risque terroriste. La France continue de s'opposer à cette possibilité qui, estime-t-elle, pourrait avoir un impact négatif sur la filière. La Commission européenne pousse en sens inverse en faisant valoir le besoin de transparence envers les populations.

Les tests sur le risque terroriste pourraient ne pas être publiés

Mercredi, le président de l'exécutif communautaire, José Manuel Barroso, et son commissaire à l'Energie ont insisté sur leur position. «Ces tests doivent être complets et inclure une large gamme de scénarios, naturels et du fait de l'homme, en se centrant sur leur impact possible sur le fonctionnement des centrales», a déclaré le premier dans un communiqué. Le second, par la voix de sa porte-parole, a ajouté qu'il était «toujours d'avis que les chutes d'avion et les attaques terroristes devaient faire partie des critères». «Nous allons faire des propositions en ce sens», a déclaré la porte-parole, qui a toutefois indiqué que le commissaire allemand était prêt à un compromis consistant à ne pas publier les résultats de ces tests sur le risque terroriste afin de préserver la confidentialité des systèmes de défense.

Les «stress tests» sont organisés sur une base volontaire et il reviendra in fine aux Etats membres d'en tirer les conséquences, comme la fermeture d'une centrale par exemple. La réunion du groupe des régulateurs européens de la sureté nucléaire organisée jeudi à Bruxelles devra arrêter la méthodologie des tests, près de deux mois après la catastrophe de Fukushima.

vendredi 6 mai 2011

Le prochain accident nucléaire sera en France.

Nucléaire: la France doit se préparer à des accidents «inimaginables»

SECURITE - Selon le directeur général de l'IRSN, ce qui menace le plus les installations nucléaires françaises, ce n'est pas l'accident standard, mais un accident extraordinaire...

La France doit accepter de se préparer à des accidents nucléaires «complètement inimaginables», qui représentent le plus grand danger pour ses installations, comme le prouve la catastrophe de Fukushima, a estimé jeudi le directeur général de l'IRSN, Jacques Repussard.
«Il faut accepter de se préparer à des situations complètement inimaginables parce que ce qui nous menace le plus, ce n'est pas un accident +standard+», a déclaré le responsable de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) lors d'une audition parlementaire. En France, avec EDF, «nous avons un des opérateurs nucléaires parmi les plus compétents au monde, il est donc d'autant moins vraisemblable que nous soyons confrontés à un accident +standard+», a estimé M. Repussard. «Si un accident se produit, le moins invraisemblable est que ce soit un accident absolument extraordinaire, lié par exemple à des effets dominos avec d'autres installations voisines, des aléas naturels ou des actes de malveillance. Il faut se préparer à ce type de scénarios», a averti le responsable de l'IRSN.
A la lueur de l'accident survenu dans la centrale nucléaire japonaise de Fukushima, le gouvernement français a décidé de lancer un audit sur la sûreté des installations nucléaires de l'Hexagone prenant en compte des cas de figure extrêmes, jusqu'alors écartés par les opérateurs ou les experts chargés de la sûreté. «Pour les Japonais, ce n'était pas réaliste ce tsunami de 15 mètres de haut» alors que la digue protégeant la centrale de Fukushima n'avait été rehaussée que de 5,7 mètres, a relevé Jacques Repussard. «Il faut faire des scénarios réalistes dans un contexte qui n'est pas réaliste pour notre imagination, c'est ce qui s'est produit au Japon», a-t-il conclu.
Le directeur de l'IRSN s'exprimait dans le cadre d'une audition de la mission parlementaire sur la sûreté des installations nucléaires, créée après la catastrophe de Fukushima et confiée à l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et techniques (OPECST). «Personne ne peut garantir qu'il n'y aura jamais d'accident nucléaire en France», a répété le président de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), André-Claude Lacoste, auditionné lui aussi.
Il revient «aux exploitants, aux autorités de contrôle, au gouvernement, de faire ce qu'il faut pour réduire cette probabilité. A nous tous de faire ce qu'il faut pour en réduire les conséquences, mais à l'évidence il faut que nous soyons capables de les gérer», a-t-il insisté.
L'audition parlementaire ouvrait un séminaire international consacré à la gestion post-accidentelle des crises nucléaires, organisé par l'ASN jusqu'à vendredi dans les locaux de l'Assemblée nationale.

jeudi 5 mai 2011

Diversifier les énergies pour arréter le nucléaire

81% des Français en faveur d'une diversité énergétique

ENERGIE - Le solaire et l'éolien sont plébiscitées comme source d'énergie renouvelable. mais le prix de l'énergie passe toujours devant son impact sur l'environnement...

Plus de huit Français sur dix sont favorables à une grande diversité des sources d'énergie dans leur pays, selon un sondage CSA, rendu public mercredi, et effectué les 7 et 8 avril alors que la campagne anti-nucléaire des écologistes s'intensifiait après l'accident de Fukushima.
Au total, 81% des personnes interrogées estiment qu'à l'avenir la France devrait avoir la plus grande diversité possible de sources d'énergie. Actuellement, près de 80% de l'électricité consommée en France vient du nucléaire.
Cependant la quasi-totalité des Français (93%) trouve qu'il est important que la France soit indépendante en matière d'énergie et qu'elle produise le plus possible sa propre énergie. Parmi eux, 35% sont tout à fait d'accord avec cette opinion et 58% plutôt d'accord.
Pour le choix des sources d'énergie qu'il faudrait développer davantage, 92% des personnes interrogées se prononcent pour le solaire, 81% pour l'éolien et 69% pour l'hydraulique. Toutefois, le prix de la source d'énergie passe toujours avant son impact sur l'environnement pour une majorité de 62% des Français, selon ce sondage CSA réalisé pour le compte de l'agence Publicis Consultants.
Plus de la moitié (57%) avancent aussi l'impact environnemental comme critère important pour le choix d'une énergie. 30% mettent en avant le critère de sécurité. Enfin, 62% des personnes interrogées se disent favorables à l'exploitation du pétrole de schiste en France au cas où cela permettrait de faire baisser le prix du carburant, alors que les écologistes mènent une campagne véhémente contre cette forme d'exploration nécessitant des injections d'eau et de produits chimiques sous forte pression dans les sous-sols.
Ce sondage a été réalisé auprès d'un échantillon représentatif de 1.004 personnes âgées de 15 ans et plus constitué selon la méthode des quotas

mardi 3 mai 2011

L' EPR ?, dépassé et inutile

Le chantier de l'EPR de Flamanville bloqué par Greenpeace

NUCLEAIRE - Les militants écologistes ont pris d'assaut le chantier pour protester contre le nucléaire...

L'association écologiste Greenpeace bloque depuis lundi vers 03H30 (01H30 GMT) les quatre accès au chantier EDF du réacteur nucléaire nouvelle génération EPR de Flamanville, dans la Manche (ouest), tandis que d'autres membres de l'association escaladent les grues du chantier, a constaté un correspondant de l'AFP. «Le nucléaire sûr n'existe pas, on veut dès maintenant un moratoire sur le nucléaire, et ça même André-Claude Lacoste, le patron de l'ASN, l'a évoqué», a expliqué à l'AFP Yannick Rousselet, chargé de campagne nucléaire chez Greenpeace France.
L'opération sur le site de l'EPR a commencé à 03H30. «Des militants se sont enchaînés sur les quatre grilles d'accès du chantier et deux véhicules ont été fixés sur les routes habituelles d'accès par un système installé à l'intérieur du véhicule», a expliqué Yannick Rousselet. Vers 05H00 les premiers ouvriers qui voulaient accéder au chantier se sont retrouvés bloqués devant l'accès principal du site où la gendarmerie était présente, selon un correspondant de l'AFP.
Une quarantaine de grimpeurs sur les grues
Les militants, des Français mais aussi des Belges ou encore de Finlandais et des Canadiens, se sont attachés aux grilles, mais aussi dans les véhicules de l'association fixés au sol. En tout, une soixantaine de militants sont arrivés sur le site, dont une vingtaine sur les grilles tandis qu'une quarantaine d'autres, des «grimpeurs», ont entamé l'ascension des grues du chantier, selon Yannick Rousselet. Trois des principales grues du chantier étaient investies vers 05H00, selon l'association. «Le but est de rester le plus longtemps possible», a affirmé Yannick Rousselet.
Le chantier de l'EPR de Flamanville, l'un des deux chantiers EPR les plus avancés dans le monde (l'autre se situant en Finlande), emploie quelque 3.400 personnes. EDF, le maître d'oeuvre, a annoncé en juillet 2010 qu'il repoussait de deux ans, à 2014, la mise en service de ce réacteur que la France veut exporter, et avait relevé son coût à 5 milliards d'euros contre 3,3 milliards initialement. L'EPR est régulièrement la cible des associations écologistes comme le 23 avril où entre 580 et 800 personnes s'étaient rassemblées devant le site pour réclamer la sortie du nucléaire. Fin mars André-Claude Lacoste, président de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), avait évoqué devant le Parlement français la possibilité d'un moratoire sur la construction de l'EPR.

lundi 2 mai 2011

Sarkozy nous mène droit dans le mur énergétique....

Les ONG du Grenelle et l'Elysée, irréconciliables sur le nucléaire

NUCLEAIRE - Le chef de l'Etat s'oppose aux associations qui réclament la sortie du nucléaire...

Elles ont remis l’atome sur le tapis. Les organisations de défense de l'environnement ayant participé au Grenelle et Nicolas Sarkozy ont acté lundi leur désaccord sur la question de la sortie du nucléaire. Nicolas Sarkozy reste convaincu que la France et, plus généralement, les pays industrialisés ou émergents, ne peuvent se passer de cette source d'énergie. Les associations restent certaines, au lendemain de la catastrophe de Fukushima, qu’une sortie progressive du nucléaire doit être envisagée. Le chef de l'Etat leur a toutefois promis un audit sur cette filière énergétique.

Pas de sortie du nucléaire, mais une réduction de la consommation

«On a acté un certain nombre de désaccords avec le président de la République, notamment sur la sortie du nucléaire que nous demandions tous», a déclaré à la presse Bruno Genty, président de France nature environnement (FNE). Le chef de l'Etat et les ONG se sont en revanche mis d'accord sur la nécessité de travailler sur la réduction des consommations d'énergies, a précisé Bruno Genty.
Le président de FNE a demandé que cinq milliards d'euros du grand emprunt public destiné à financer des investissements d'avenir en France soient consacrés à la réduction des consommations d'énergies. Cela permettrait de mobiliser pour cette politique 20 à 25 milliards d'euros, grâce à l'effet de levier du grand emprunt et Nicolas Sarkozy s'y est déclaré favorable, a-t-il dit.

Les discussions, auxquelles a également participé la ministre de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, ont aussi porté sur la fiscalité écologique, alors que le gouvernement a renoncé à mettre en place une «taxe carbone» dont l'instauration avait été décidée dans le cadre du Grenelle de l'environnement. Selon Christophe Aubel, directeur de la Ligue ROC, il a notamment été proposé d'étudier la constitutionnalité de la fiscalité écologique et la fiscalité du patrimoine naturel. «Le chantier est ouvert et on espère des mesures en matière de fiscalité du patrimoine naturel pour la loi de finances 2012», a-t-il ajouté.
Enfin, selon Karine Gavand, responsable des relations politiques de Greenpeace, Nicolas Sarkozy a proposé d'organiser une consultation sur les questions d'efficacité énergétique. «Parler d'efficacité énergétique sans remettre en cause le modèle énergétique français, pour nous c'est inadmissible», a cependant ajouté la représentante de Greenpeace, qui refuse de participer à une telle consultation.
Les opposants au nucléaire ont «perdu leur sang-froid»

L'accident de la centrale japonaise de Fukushima, à la suite du tremblement de terre et du tsunami du 11 mars, a relancé en Europe le débat sur le recours à l'atome, notamment en France, où près de 80% de l'électricité est d'origine nucléaire. Malgré cela, Nicolas Sarkozy entend confirmer le choix de la France mardi en se rendant sur le site de la centrale de Gravelines, dans le Nord, et dénoncer à cette occasion «la perte de sang-froid», selon lui, de ceux qui demandent aujourd'hui l'abandon du nucléaire.
Lors de sa rencontre avec les ONG du Grenelle de l'environnement, il a cependant promis de demander à la Cour des comptes un audit sur la filière nucléaire française, son coût et son financement, ont rapporté des participants. Mais il a refusé de suspendre la construction de la nouvelle centrale de Flamanville (Manche) pendant la durée de l'audit -suspension demandée par Greenpeace, dont une cinquantaine de militants ont bloqué lundi matin les accès au chantier.

dimanche 1 mai 2011

Vers la fin des Forêts ?

230 millions d'hectares de forêts pourraient disparaître d'ici à 2050

FORETS - Le climat et la biodiversité en seraient les premières victimes selon une étude du WWF...

230 millions d'hectares de forêts sont menacés de disparition d'ici 2050 selon une étude du Fonds mondial pour la nature (WWF) publiée mercredi, ce qui aurait des conséquences dramatiques sur le climat, la diversité des espèces et le développement économique d'après le WWF. Le WWF appelle les acteurs politiques et économiques à arrêter la déforestation au niveau mondial et la dégradation des milieux forestiers d'ici 2020.
«Les forêts offrent des moyens de subsistance à l'Homme et aux espèces naturelles, mais aussi des ressources à de nombreuses entreprises. C'est pourquoi la rapide déforestation menace aussi l'économie, c'est pourquoi l'arrêt de la déforestation ne doit pas être seulement l'objectif de la sphère politique», a déclaré Philipp Göltenboth, responsable forêt à WWF Allemagne, cité dans un communiqué.
Le WWF réclame une utilisation durable des ressources forestières. «Des alternatives profitables apparaissent dès que les responsables économiques et politiques coopèrent, souligne le WWF, citant l'exemple d'un projet à Bornéo (Indonésie) sur 220.000 ha. L'étude a été réalisée à l'occasion de l'année internationale des forêts.