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mardi 31 mai 2011

Les écologistes empècheurs de capitaliser en rond...

Au Brésil, des écologistes menacés de mort seront protégés par le gouvernement en Amazonie

ENVIRONNEMENT - Au Brésil, la lutte pour la protection de la forêt amazonienne peut valoir des menaces de mort...

Ils risquent leur vie pour la forêt: le gouvernement brésilien va devoir prendre des mesures d'urgence pour protéger petits paysans et écologistes menacés de mort en Amazonie, a déclaré lundi le secrétaire général du ministère de la justice, Luis Paulo Barreto. La Commission pastorale de la terre (CPT), liée à l'Eglise catholique, a diffusé une liste de 125 agriculteurs et écologistes menacés de mort en raison de leur lutte contre les déboisements illégaux, et le gouvernement a décidé de prendre des mesures de protection immédiates pour ces militants «désignés pour mourir». «Le gouvernement, en collaboration avec les autorités de chaque Etat (...) va apporter une protection spéciale aux personnes les plus menacées», a souligné Luis Paulo Barreto devant la presse à l'issue d'une réunion au siège du gouvernement. Une commission interministérielle a été créée au cours de cette réunion coordonnée par le vice-président brésilien, Michel Temer.

Un couple d’écologistes assassiné mardi

Les responsables ont discuté d'actions à mener pour freiner les conflits agraires en Amazonie, une région où les grands propriétaires terriens, commanditaires présumés d'assassinats de petits paysans, bénéficient le plus souvent d'une impunité totale. Les gouverneurs des neuf Etats amazoniens ont été convoqués mardi dans le cadre de ces actions.
Mardi dernier, un couple d'écologistes a été assassiné par balle lors une embuscade dans l'Etat du Para, l'un des Etats brésiliens où les violences sont les plus grandes en matière de conflits agraires. Samedi, l'agriculteur Eremilton Pereira dos Santos, qui aurait vu les assassins présumés des écologistes, a été abattu à son tour. La direction de la CPT a «réaffirmé la responsabilité de l'Etat» pour ces crimes et a dénoncé le fait que la justice est «toujours très rapide pour juger les demandes de l'élite agraire, mais plus que lente pour juger les crimes perpétrés contre les petits paysans».

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