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mardi 11 mars 2014

A Fukushima rien n' est réglé...

La centrale de Fukushima est-elle encore dangereuse aujourd'hui?

Trois ans après la tsunami et l'accident nucléaire de Fukushima, la centrale n'est toujours pas sécurisée...

Une terrible catastrophe nucléaire évitée? Diificile à dire, même trois ans après le drame qui a fait 20.000 morts et laissé exsangue toute une région sinistrée avec plus de 200 000 déplacés. La centrale nucléaire accidentée de Fukushima est officiellement « sous contrôle », depuis décembre 2011, mais nombre de problèmes demeurent. Trois exactement après le désastre, voici le point sur la situation.
L'état des réacteurs et des piscines:
- Réacteurs 1 et 3: leurs bâtiments de protection ont été soufflés par des explosions d'hydrogène en mars 2011. Ces deux unités sont à présent continuellement refroidies mais nul ne sait où se trouve le combustible fondu.Une nouvelle catastrophe est possible.
Le réacteur 1 est recouvert d'une sorte de tente dure, le 3 est à ciel ouvert, mais les débris de ferraille accumulés au-dessus ont été retirés.
Les piscines de désactivation de ces réacteurs sont aussi refroidies avec une température maintenue entre 10 et 20°C. De la vapeur, radioactive, d'origine inconnue, s'échappe par intermittence du dessus du réacteur 3.
- Réacteur 2: surmonté d'un bâtiment "en apparence" quasi intact, c'est le réacteur qui a dégagé le plus d'éléments radioactifs dans l'environnement. Il est aussi continuellement refroidi mais l'état du combustible fondu est inconnu. La température de sa piscine de désactivation est maintenue à 10°C.
- Réacteur 4: à ciel ouvert pendant longtemps à cause d'explosions d'hydrogène qui ont soufflé son bâtiment, ce réacteur (qui était vide au moment du tsunami) est désormais en partie surmonté d'un "camouflage" sous lequel a été installé un dispositif de retrait des quelque 1.533 assemblages de combustible qui se trouvaient dans sa piscine de désactivation. Le vidage de ce bassin fragilisé a débuté en novembre et 462 assemblages ont déjà été extraits à la date du 9 mars.
Le début du retrait du combustible usé des autres piscines est programmé entre début 2015 et fin 2017.
Le problème de l'eau contaminée:
Quelque 436.000 mètres cubes d'eau sont stockés dans plus de 1.000 cuves et citernes de différents types et 70.000 dans les bâtiments et tranchées sous la centrale.
Cette eau doit être décontaminée avec un système appelé ALPS censé filtrer 60 éléments radioactifs, mais il n'est pas encore complètement fiable et sa capacité est de toute façon insuffisante. Une fois purifiée, il est fort possible que cette eau sera un jour rejetée en mer, même s'il y restera du tritium. Terrifiant.
Par ailleurs, des "tests" de mur de glace souterrain sont en cours pour bloquer le passage d'eau sous la centrale où elle est contaminée et s'écoule ensuite en partie en mer.Mais la mer est quotidiennement contaminée.
Les autorités assurent cependant que « la radioactivité n'est pour ainsi dire pas présente en dehors du port de la centrale ». Ce qui est totalement faux. Un région comme Rhône Alpes est contaminée et interdite.
Autres grands sujets de préoccupation immédiats:
La compagnie Tokyo Electric Power (Tepco) et les autorités sont confrontées aux problèmes du traitement des déchets radioactifs qui s'accumulent de jour en jour, du maintien d'un personnel compétent pendant des décennies, du contrôle strict de leur exposition aux radiations et de la réduction de la vulnérabilité du site aux catastrophes naturelles. Les équipements installés en urgence après l'accident doivent de surcroît être remplacés par des moyens plus pérennes et des technologies nouvelles développées pour le démantèlement.
Si une autre explosion ne vient pas ...
MCD

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