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samedi 24 novembre 2012

500 crs et gendarmes comme réponse aux opposants à l' Aéroport...

Notre-Dame-des-Landes: Manifestants et forces de l'ordre face à face

MANIFESTATION - Cinq cents gendarmes mènent ce vendredi matin une «importante opération» d'évacuation de squatteurs, des heurts ont été constatés...

Sous une pluie battante, environ 500 gendarmes, arrivés à l’aube, mènent ce vendredi une «importante opération» d'évacuation des opposants  à Notre Dame des Landes en Loire Atlantique. Après quelques débordements en début d'après-midi, la situation s'est stabilisée. En début de soirée, les manifestants et les forces de l'ordre, étaient toujours sur place, à proximité des cabanes construites par les opposants, se préparant vraisemblablement à passer la nuit sur place.
Dans la journée de vendredi, plusieurs dizaines de soutiens sont venus de Nantes ou de Bretagne pour grossir les rangs des opposants.
L'opération visait à évacuer trois sites occupés: Le Rosier, La Lande de Rohanne et la Châtaigneraie.

Gaz lacrymo contre cocktails molotov, deux journalistes blessés

A la mi-journée, quelques échauffourées ont été constatées: des tirs de gaz lacrymogènes face à des cocktails Molotov, des pierres et des fusées d’artifice ont été échangés entre les forces de l’ordre et les squatteurs délogés.
Deux journalistes présents sur place ont été blessés, dont un au visage, par des tirs de projectiles. Les opposants se sont retirés dans des sous-bois entre le site du Rosier et celui de la Châtaigneraie. Selon notre journaliste sur place, la situation s'est ensuite calmée jusqu'en début de soirée.
Le Rosier, une maison considérée comme un symbole par une partie des opposants, aurait été évacuée ce matin. Elle avait été «protégée» ces derniers jours par de nombreuses barricades et véhicules agricoles.
«Il y a intention de faire respecter la loi et les décisions de justice, de prévenir les troubles à l'ordre public et d'empêcher l'installation d'un camp qui pourrait servir de base de soutien aux opposants les plus radicaux», a estimé Pierre-Henry Bradet, porte-parole du ministère de l'Intérieur, sur RTL. Un huissier et un avocat ont été mandatés sur place à la demande d’EELV, afin de constater la légalité de la procédure sur le site de la Châtaigneraie, qui a lieu sur un terrain privé.

La mobilisation s’organise sur place

«C’est dur, il pleut, mais on ne lâchera rien» affirmait ce matin un squatteur . Aux abords du site, environ 200 manifestants, habitants, paysans et représentants politiques de Bretagne ou des Pays-de-la-Loire, sont venus apporter leur soutien aux squatteurs.
Parmi eux, le sénateur EELV de la Loire-Atlantique Ronan Dantec ne cachait pas sa colère. Le "signal envoyé par les 48 000 manifestants" n’a pas été entendu. On ne répond pas à une telle mobilisation par la force. Il n’y avait pas d’urgence à expulser et à démolir». Dans un communiqué, le parti écologiste rappellait vendredi matin sa proposition de nommer un médiateur: «Jean-Philippe Magnen, Porte-parole national et Vice-président du Conseil régional Pays-de-la-Loire, sera sur place dès ce matin aux côtés des militants EELV».

… et partout en France

Les deux principaux ponts de la région, celui de Cheviré et celui de Saint-Nazaire, ont été bloqués en début d'après-midi par une opération escargot, en soutien aux opposants. D'autres opérations de soutiens se sont organisées spontanémnt dans la région. Quelques 50 Comités de soutien sont nés en France, dont Crest et Ardèche-sud dans notre Région.
La mobilisation prenait également de l'ampleur dans le reste de la France où des manifestations  de soutien sont prévues. Sur son compte Twiter , le leader du Parti de gauche Jean-Luc Mélenchon appellait ce matin à un «rassemblement ce soir, à 18h, devant l'Assemblée nationale (place Édouard Herriot) pour protester contre l'évacuation».

Une opération «normale» pour le ministre du travail

Autiste, invité sur LCI, le ministre du Travail, Michel Sapin, a qualifié cette opération de «normale». L'expulsion, demandée par le constructeur Aéroports du grand ouest (Vinci), vise à libérer des sites occupés illégalement en vue du démarrage des travaux préparatoires à la construction d’un nouvel aéroport.
MCD


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