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mardi 25 septembre 2012

Internet évite des kilomètres...

Social Good Week: «Internet permet à chacun d'être acteur du changement»


INTERVIEW - Cette semaine se tient pour la première fois en France la Social Good Week, manifestation autour du thème «comment les nouvelles technologies peuvent améliorer la société». Ismaël Le Mouël, à l'origine de cet événement explique sa démarche à «20 Minutes»...

Directeur général de Mail for Good, plateforme de dons en ligne visant à aider les associations, Ismaël Le Mouël lance ce mardi l’événement Social Good Week, consacré au numérique solidaire. Des manifestations autour de ce thème se tiendront jusqu’au 2 octobre dans plusieurs villes de l’Hexagone. Il en dit plus à «20 Minutes».  
Qu’est ce que la Social Good Week?
C’est une semaine qui a vocation à mettre un coup de projecteur sur tous les projets qui utilisent les technologies pour résoudre les problématiques sociales. Cela englobe plusieurs domaines comme l’agriculture, l’environnement ou l’éducation. Internet permet aujourd’hui à chacun d’être acteur du changement. Le numérique solidaire est en train d’exploser un peu partout dans le monde. On veut montrer au grand public, aux informaticiens et aux associations qu’il y a des projets qui méritent à être connus. Internet, l’open source, et les nouveaux outils numériques que l’on a à notre disposition aujourd’hui peuvent amener à des révolutions sociales.
Quelles sont les différentes manières de s’appuyer sur le web pour changer le quotidien?
Ce n’est pas forcément une participation financière. On peut engager les gens de façon beaucoup plus légère. Il y a les pétitions en ligne, les «serious game, il y a aussi des sites qui vous proposent de donner de votre temps. Facebook permet de faciliter ça aujourd’hui. Le collaboratif est très puissant. Vous faites confiance à une association si vos amis lui font confiance. La partie géolocalisation permet aussi de trouver une cause proche de chez nous.
Le numérique solidaire, ça a commencé quand et par qui?
Ça a cinq six ans. Les précurseurs, ce sont les Americains, avec Kickstarter, notamment, qui permet de financer des projets [allant des films à la création musicale en passant par les jeux vidéo]. Wikipedia aussi a été un moteur. Le site est en train de constituer une base de données de tous les monuments historiques dans le monde pour rendre la culture accessible à tous sur Internet. Le Programme alimentaire mondial (PAM) a lui lancé l’opération «Free Rice»: il fait partie des précurseurs sur la partie «gamification». Le jeu en ligne permet de générer de l’argent pour le PAM qui va servir à acheter du riz.
Ce type de manifestation existe déjà depuis un moment outre-Atlantique…
La Social Good Week fait écho à un événement américain, le Social Good Summit, qui a trois ans, porté par l’ONU et Mashable. On s’est dit qu’il y avait plein de super projets qui se faisaient aussi en France. On a voulu faire ça dans plein de villes, car ces projets sont présents partout. Il y a par exemple «Happy Life», un jeu Facebook qui permet de financer du micro-crédit et qui marche très bien, il y a aussi pléthore de plates-formes de crowdfunding, pour financer des associations et aussi des versions françaises de projets américains, comme Change.org, qui fait circuler des pétitions en ligne.
L’engouement pour le numérique solidaire sera-t-il le même en France, selon vous?
J’en suis profondément convaincu. La France reste très attachée à ces valeurs de solidarité. En plus, il y a un engouement des nouvelles générations pour le numérique.
Anaëlle Grondin

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