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mardi 8 novembre 2011

 Le Cese appelle à la création d’une  Organisation mondiale de l'environnement



  Inauguration du nouveau Conseil économique social et environnemental, le 14 janvier 2011 à Paris. AFP PHOTO POOL  PHILIPPE WOJAZER
ENVIRONNEMENT - A quelques semaines du sommet des Nations unies sur le climat, à Durban, le Conseil économique social et environnemental présente des propositions pour relever le défi climatique...
Depuis l’échec du sommet de Copenhague, les négociations climatiques ont du plomb dans l’aile. L’an dernier, à Cancun, un accord visant à sauver le processus onusien a été adopté, mais rien n’a été décidé quant à la suite du protocole de Kyoto ou sur les engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Le Conseil économique social et environnemental (Cese) français espère que le sommet de Durban, qui se tiendra début décembre en Afrique du Sud, saura renouer avec des objectifs ambitieux pour sauver le climat, notamment grâce à la création d’une Organisation mondiale de l’environnement.
Villes, forêts et agriculture à l’honneur
Les rapporteurs de l’avis, débattu au Cese ce mardi, insistent sur la nécessité de créer une «Organisation mondiale de l’environnement» qui réunirait les partenaires sociaux, les associations et les négociateurs. Sans oublier les «dynamiques territoriales», ajoute Céline Mesquida, rapporteur de l’avis. «Depuis trois ans, les collectivités territoriales sont très présentes et se battent pour avoir de nouveaux financements, explique-t-elle à 20 Minutes. Il faut par exemple encourager les mairies car elles peuvent être plus proactives que les Etats et prennent souvent des engagements plus forts. Ce sont des acteurs clés dans la mise en œuvre des objectifs et elles doivent donc avoir leur place dans les négociations et bénéficier de financements dédiés.»
Autre sujet que le Cese souhaite voir à l’ordre du jour des négociations internationales, l’agriculture et la forêt. Pour les experts du Conseil, l’agriculture doit faire l’objet d’un volet de négociations spécifiques. «Cela permettrait de valoriser les bonnes pratiques agricoles et d’identifier des projets concrets à financer. Nous tenons également énormément à la protection des forêts tropicales primaires. Pour cela, nous souhaitons que la France et l'Union européenne soutiennent un objectif de zéro déforestation brute d’ici à 2020, en prenant bien entendu en compte les situations particulières des populations autochtones», ajoute la rapporteure de l’avis.
Sortir de la société du gaspillage
Le Cese appelle également les pays européens à montrer l’exemple et à se tenir à l’objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre de 30% d’ici à 2020. «Atteindre cet objectif exigera une très forte volonté politique à la lumière des transformations sociales et économiques que cela supposera notamment en ce qui concerne les modes de production et de consommation, précise Céline Mesquida. Nous défendons la mise en place d’une politique industrielle européenne, la sortie d’une société du gaspillage ainsi que l’approfondissement du dialogue social, véritable moteur pour une transition juste. Le changement de modèle environnemental ne peut se faire sans un changement dans les politiques économiques et sociales définies dans chaque pays.»

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