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dimanche 25 mai 2014

Climat : Tout reste à faire...

Climat: le futur accord «ne sera pas parfait», selon le négociateur américain

Paris - A un an et demi d'un nouveau pacte mondial contre le réchauffement climatique espéré fin 2015 à Paris, les Etats-Unis ont mis en garde jeudi contre des attentes irréalistes en prévenant que ce futur accord ne serait «pas parfait».
«Il est important que nos attentes soient ambitieuses, et aussi fondées sur la réalité», a indiqué lors d'une rencontre avec quelques journalistes Todd Stern, négociateur en chef américain dans le processus de discussions sur le changement climatique impliquant depuis 1992 quelque 195 pays sous l'égide de l'ONU.
«Je suis certain que ce ne sera pas parfait», a-t-il ajouté. «C'est une négociation difficile. Sur quelque point que ce soit, c'est difficile d'obtenir un accord de tous les pays», selon le négociateur américain, pour qui oublier les réalités politiques ne «peut que conduire à une déception».
Les pays négociant sous l'égide de l'ONU ont pris rendez-vous pour conclure à Paris un accord global contraignant de limitation des émissions de gaz à effet de serre pour tous les pays, applicable à partir de 2020.
Les 19 mois jusqu'à la conférence de Paris doivent notamment permettre d'affiner la nature et le degré de contrainte des engagements que pourraient prendre les pays.
L'objectif global est de contenir le réchauffement à 2 degrés maximum par rapport à l'époque pré-industrielle, sachant que le thermomètre a déjà gagné 0,8°C selon les scientifiques et que le rythme actuel d'émissions nous place plutôt sur une trajectoire de +4°C.
Pour Todd Stern, le nouvel accord doit être «un important premier pas», «un cadre exploitable qui sera remis à jour tous les cinq ans».
Plutôt qu'une approche globale visant à attribuer à chaque pays un objectif de réduction, il se dit favorable à un système où chaque pays déterminera lui-même sa cible, «en cohérence avec ses capacités».
Reste la question clé des éventuelles différences dans la nature des engagements que pourraient prendre les pays, les grands émergents comme la Chine et l'Inde souhaitant que les pays développés prennent des engagements plus stricts en raison d'une responsabilité «historique» dans le réchauffement.
Les Etats-Unis et la Chine, les deux pays clé de la négociation car principaux émetteurs de gaz à effet de serre, sont engagés dont un «échange bilatéral intensif» sur ce thème, a reconnu le négociateur américain.
MCD

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