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mercredi 9 octobre 2013

Mémoire de la contamination des légumes "au mercure"...

Minamata : hommage international aux victimes du mercure au Japon

Tokyo - Des délégués de quelque 140 pays ont rendu hommage mercredi à Minamata, dans le sud du Japon, aux milliers de Japonais victimes du plus grave empoisonnement au mercure de l'histoire.
Ces délégués ont déposé des gerbes de fleurs et se sont recueillis au pied d'un monument dédié aux morts, en marge d'une conférence internationale visant à signer un traité sur l'usage et les émissions de mercure.
A Minamata, à partir de la fin des années 1950, plusieurs dizaines de milliers de personnes sont tombées malades - dont 2.000 sont mortes depuis - en mangeant des poissons et des crustacés chargés de mercure rejeté sauvagement dans la mer par une usine.
Le but de la conférence, qui se tient depuis lundi dans la ville voisine de Kumamoto, est de donner vie à la «Convention Minamata» adoptée en janvier dernier à Genève.
Cet accord vise à réduire au niveau mondial les émissions de mercure très toxiques pour la santé et l'environnement, mais aussi la production et les utilisations du mercure, en particulier lors de la fabrication de produits et lors de processus industriels.
C'est précisément ce texte, qui traite également de la question du stockage et du traitement des déchets, qui est ouvert à la signature des Etats à Kumamoto.
Le mercure est un métal lourd très toxique pour les êtres vivants. Une exposition trop forte au mercure nuit au système immunitaire et peut entraîner d'autres problèmes comme des troubles psychologiques ou digestifs, la perte de dents, des problèmes cardiovasculaires ou respiratoires.
Une fois ratifié par 50 Etats, le traité entrera en vigueur, d'ici trois ou quatre ans selon les organisateurs de la conférence.
Cette convention prévoit notamment qu'en 2020 des produits utilisant du mercure, comme les thermomètres, devront avoir disparu. Elle donne également un délai de 15 ans aux Etats pour arrêter les mines de mercure.
Selon le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), sur les 100 dernières années, les quantités de mercure présentes dans les 100 premiers mètres de profondeur des océans, et provenant d'émissions liées à l'activité humaine, ont doublé. Les concentrations dans les eaux profondes ont, elles, augmenté de 25%.
MCD

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