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jeudi 7 février 2013

La gabegie nucléaire...

Un accident nucléaire coûterait 430 milliards d'euros à la France

ENERGIE - L'Institut de sûreté nucléaire a chiffré le coût d'un accident «grave» ou «majeur» dans une centrale française...

Non seulement il faudrait que nous soyons encore en vie, mais en plus il faudrait être en forme pour trouver la bagatelle de 430 milliards d’euros. Selon l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), un accident nucléaire classé «majeur», de niveau 7 sur l’échelle Ines (échelle internationale des événements nucléaires) soit autant que Tchernobyl ou Fukushima, coûterait 430 milliards d’euros à la France, rapporte le quotidien Les Echos. L’étude de l’IRSN, présentée ce mercredi, évalue également le coût d’un accident «grave», soit de niveau 6, à 120 milliards d’euros. 
Pour un accident «grave», soit une fusion du cœur du réacteur, le premier coût serait un «coût d’image» affirme l’IRSN. L’économie française subirait ainsi une chute de ses revenus touristiques et de ses exportations agro-alimentaires de l’ordre de 47 milliards d’euros. Le second coût serait celui de la réduction de la durée de vie des centrales françaises: si on décidait de les faire vivre dix ans de moins, cela coûterait 44 milliards d’euros. Au total, ce sont 6% du PIB et trois à six années de croissance qui seraient anéantis.

Au niveau 7, «une catastrophe ingérable»

Si un accident de la sorte serait «un désastre national gérable», l’IRSN n’hésite pas à dire qu’un accident de niveau 7 serait «une catastrophe européenne ingérable». Réfugiés radiologiques, populations déplacées et nombre élevé de cancers auraient certes des conséquences économiques majeures mais pourraient surtout provoquer un chaos incontrôlable.
Aucun accident nucléaire n’a dépassé le niveau 4 en France, atteint par l’accident de Saint-Laurent-des-Eaux, dans le Loir-et-Cher, en 1980. Ces données, fournies aux «gestionnaires de crise et aux autorités de sûreté» françaises, pourraient également donner du grain à moudre aux anti-nucléaires, qui lui reprochent souvent de présenter des risques tellement grands qu’il lui est impossible de s’assurer en cas d’accident.
Audrey Chauvet

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