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vendredi 2 septembre 2011

Ni gaz de Schiste , ni nucléaire...

Ni gaz de schiste, ni nucléaire

ENERGIE - Les collectifs anti-gaz de schiste et les anti-nucléaire se sont trouvé des points communs à Lézan, lors du rassemblement citoyen sur l'énergie...

Ni forages ni centrales. Les anti-nucléaire étaient bien représentés durant les trois jours de «convergence citoyenne sur la transition énergétique», à Lézan (Gard), initiée par les collectifs anti-gaz de schiste. Les deux luttes pour passer à d’autres formes d’énergie, non polluantes et sans danger pour l’homme, ont mis en commun leurs idées pour un avenir énergétique basé sur les énergies renouvelables et la sobriété. Et en finir avec les «énergies redoutables», comme on pouvait le lire sur les banderoles déployées sur le site du rassemblement.

Les forages, une «porte de sortie» pour la radioactivité des sols

Roland Desbordes, président de la Criirad (Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité), a déjà rencontré les anti-gaz de schiste. «La Criirad a été sollicitée pour intervenir sur le côté radioactif des gaz de schiste, qui est peut-être marginal mais qu’il faut évaluer», explique-t-il. Les forages de gaz de schiste favoriseraient la remontée en surface du radon naturellement emprisonné dans les sols: «On lui offre une porte de sortie, cela peut poser un grave problème de santé publique», prévient Roland Desbordes.
Le président de la Criirad voit des convergences évidentes entre sa lutte contre le nucléaire et celle des collectifs anti-forages: «C’est la même logique, que l’on épuise les réserves d’uranium ou qu’on presse la Terre jusqu’à la dernière goutte d’huile et de gaz, on épuise les ressources sans se préoccuper des générations futures.»

«Nous refusons les fausses solutions»

Même constat pour Stéphane Lhomme, candidat malheureux à la primaire d’Europe Ecologie. «Nous refusons les fausses solutions: le drame de Fukushima et les contaminations de l’environnement aux Etats-Unis dues aux gaz de schiste nous donnent deux exemples de ce qu’il ne faut pas faire», plaide-t-il. Président de l’Observatoire du nucléaire, Stéphane Lhomme pense que la sortie de l’atome doit se faire rapidement, «comme au Japon où quarante réacteurs ont été fermés en six mois» au lendemain de la catastrophe de Fukushima. «Bien sûr on ne peut pas fermer 58 réacteurs en France du jour au lendemain mais on peut aller vite si le gouvernement exhorte la population à faire des économies d’électricité.»
C’est à peu près ce qu’il aurait proposé s’il avait été candidat à la présidentielle: une sortie rapide du nucléaire avec «un immense programme de reconversion écologique de la société. Tout le monde doit s’y mettre.» Stéphane Lhomme ne participera pas à la campagne électorale mais se console en relativisant la place de la politique: «Il faut que les gens se rendent compte que voter n’est qu’une infime part de ce qu’il faut faire, il faut surtout contraindre les élus à faire ce que l’on veut qu’ils fassent.» Un message qui passe bien auprès des opposants aux gaz de schiste qui estiment avoir réussi, par leur mobilisation, à freiner les décisions prises par le gouvernement sans consultation préalable.
APL à Lézan,

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