samedi 3 octobre 2009
Villes en transition
Totnes (Angleterre), la première ville de transition
Le mouvement des villes (ou villages) en transition (appelé aussi culture de transition) est né en Grande-Bretagne sous la houlette de Rob Hopkins, enseignant en permaculture (voir son site). En septembre 2006, la petite ville anglaise de Totnes devenait la première “ville en transition” après un an de préparation. Il y a aujourd'hui plus de 130 villes en transition dans le monde, principalement au Royaume-Uni et en Irlande, réunies dans le réseau des Transition Towns (villes en transition). Deux réseaux similaires, Transition USA et Relocalization, existent aux États-Unis. C'est dans l'esprit de ce mouvement que s'inscrit l'initiative de Trièves Après-Pétrole.
Objectifs
Il s'agit d'amener les habitants et les différents acteurs d'un village, d'un quartier, d'une ville, d'un territoire à prendre conscience du pic pétrolier et des mutations qu'il va engendre, et à s'y préparer en mettant en place des solutions visant à : réduire ses émissions de CO2 et ses consommations énergétiques ; via un “plan d'action de descente énergétique” ; retrouver un bon niveau de résilience* via la multiplication des liens entre habitants et acteurs économiques locaux ; relocaliser ce qui peut l'être ; se requalifier pour anticiper les changements de métiers qui se profilent.
Il ne s'agit pas d'apporter des réponses toutes faites, car il n'y en a pas et qu'il est impossible de prévoir précisément ce que l'avenir nous réserve.
Il ne s'agit pas de se substituer à l'action des collectivités locales, des entreprises, des associations et de l'état, mais d'informer et de fédérer les énergies autour d'une dynamique constructive ; de proposer un lieu de ressources et de partage des réflexions et des expériences destiné mettre en place, de proposer une démarche aux habitants et acteurs du territoire afin de mettre en place des actions collectives et individuelles concrètes.
L'initiative est plutôt un “toit” commun, inspirateur et facilitateur. Elle s'appuie sur des réalisations existantes portées par d'autres (association, Agenda 21, entreprise ou communes), encourage et soutient les projets qui peuvent apparaître dans le cadre de son action ou en dehors. Il importe d'amener chacun (habitant, collectivité, commune, entreprise, agriculteur, association) d'agir à son niveau ou d'amplifier les actions engagées. Nous sommes tous concernés.
Pourquoi agir localement ?
Parce que l'économie devrait logiquement se relocaliser en partie ; parce que c'est le niveau auquel les citoyens peuvent agir ; parce que c'est souvent près de nous que se trouvent les gens, ressources et les solidarités pour agir.
La démarche des initiatives de transition est résumée dans le Guide des initiatives de transition, traduit de l'anglais par Maxime David, de Paris :
Guide des initiatives de transition
La démarche consiste à amener les habitants à définir ensemble leur avenir et les solutions qu'ils souhaitent mettre en place (parallèlement aux mesures qui pourront être prises au niveau national ou international). La première étape consiste à établir une vision commune qui dédramatise la mutation à venir et fournisse la motivation nécessaire pour l'engager.
Lire l'ensemble du document : http://groups.google.com/group/ecologieauquotidien/files?hl=fr&upload=1
Le mouvement des villes (ou villages) en transition (appelé aussi culture de transition) est né en Grande-Bretagne sous la houlette de Rob Hopkins, enseignant en permaculture (voir son site). En septembre 2006, la petite ville anglaise de Totnes devenait la première “ville en transition” après un an de préparation. Il y a aujourd'hui plus de 130 villes en transition dans le monde, principalement au Royaume-Uni et en Irlande, réunies dans le réseau des Transition Towns (villes en transition). Deux réseaux similaires, Transition USA et Relocalization, existent aux États-Unis. C'est dans l'esprit de ce mouvement que s'inscrit l'initiative de Trièves Après-Pétrole.
Objectifs
Il s'agit d'amener les habitants et les différents acteurs d'un village, d'un quartier, d'une ville, d'un territoire à prendre conscience du pic pétrolier et des mutations qu'il va engendre, et à s'y préparer en mettant en place des solutions visant à : réduire ses émissions de CO2 et ses consommations énergétiques ; via un “plan d'action de descente énergétique” ; retrouver un bon niveau de résilience* via la multiplication des liens entre habitants et acteurs économiques locaux ; relocaliser ce qui peut l'être ; se requalifier pour anticiper les changements de métiers qui se profilent.
Il ne s'agit pas d'apporter des réponses toutes faites, car il n'y en a pas et qu'il est impossible de prévoir précisément ce que l'avenir nous réserve.
Il ne s'agit pas de se substituer à l'action des collectivités locales, des entreprises, des associations et de l'état, mais d'informer et de fédérer les énergies autour d'une dynamique constructive ; de proposer un lieu de ressources et de partage des réflexions et des expériences destiné mettre en place, de proposer une démarche aux habitants et acteurs du territoire afin de mettre en place des actions collectives et individuelles concrètes.
L'initiative est plutôt un “toit” commun, inspirateur et facilitateur. Elle s'appuie sur des réalisations existantes portées par d'autres (association, Agenda 21, entreprise ou communes), encourage et soutient les projets qui peuvent apparaître dans le cadre de son action ou en dehors. Il importe d'amener chacun (habitant, collectivité, commune, entreprise, agriculteur, association) d'agir à son niveau ou d'amplifier les actions engagées. Nous sommes tous concernés.
Pourquoi agir localement ?
Parce que l'économie devrait logiquement se relocaliser en partie ; parce que c'est le niveau auquel les citoyens peuvent agir ; parce que c'est souvent près de nous que se trouvent les gens, ressources et les solidarités pour agir.
La démarche des initiatives de transition est résumée dans le Guide des initiatives de transition, traduit de l'anglais par Maxime David, de Paris :
Guide des initiatives de transition
La démarche consiste à amener les habitants à définir ensemble leur avenir et les solutions qu'ils souhaitent mettre en place (parallèlement aux mesures qui pourront être prises au niveau national ou international). La première étape consiste à établir une vision commune qui dédramatise la mutation à venir et fournisse la motivation nécessaire pour l'engager.
Lire l'ensemble du document : http://groups.google.com/group/ecologieauquotidien/files?hl=fr&upload=1
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