Merci de diffuser sur vos réseaux, si vous le désirez...
Ecologie au Quotidien
Bonjour,
L'association Ecologie au Quotidien organise les 13èmes
Rencontres de l'Ecologie (conférences/débats, table-ronde, films,
ateliers d'échanges ateliers découverte, visites de sites, expositions,
concert, bal folk...)
du 22 janvier au 7 février
2015 dans la Biovallée en Drôme
et du 23 janvier au 2
février 2015 à la Salle Polyvalente de Die, Bd du Ballon
Cette année, le thème est " Ralentir…vers une sobriété heureuse" et nous sommes heureux de
vous faire parvenir le programme et l'affiche que vous pouvez diffuser sur
votre réseau si vous le désirez.
PROGRAMME DES RENCONTRES D'ECOLOGIE AU QUOTIDIEN 2015
" RALENTIR...VERS UNE SOBRIÉTÉ HEUREUSE "
Pllaquette Ecologie au Quotidien 2015 Ra
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Les ONG attendent des engagements concrets notamment sur les transports...Conférence environnementale: Un deuxième jour pour convaincre davantage
Manuel Valls et François
Hollande lors de la conférence environnementale le 27 novembre 2014 à
l'Elysée à Paris
Le gouvernement français aura vendredi, au deuxième jour de
la conférence environnementale, une nouvelle chance pour convaincre de
sa volonté de réaliser la transition écologique, les ONG espérant des
engagements «concrets», notamment sur les transports.
C'est
au Premier ministre Manuel Valls qu'il appartiendra de clore les deux
jours de discussions qui ont réuni plusieurs centaines de personnes --
les principaux ministres, des parlementaires, des représentants du
patronat, des syndicats et de nombreuses ONG.
Dans la matinée, les
participants continueront à plancher dans le huis clos de trois tables
rondes sur les thèmes de cette 3e édition: la préparation de la
conférence-climat de l'ONU en décembre 2015 à Paris, les transports, et
les liens entre santé et environnement.
Plus de 150 propositions ont été mises sur la table, à l'issue des réunions préparatoires.
Les
annonces faites jeudi par le président François Hollande à l'ouverture
de la conférence ont été accueillies avec intérêt par les ONG, même si
elles espèrent d'autres avancées. Elles ont salué à l'unisson la
suppression des crédits à l'exportation pour des projets liés au
charbon, l'énergie la plus polluante et la plus émettrice de CO2. «Geste positif», a commenté Denez L'Hostis, président de France Nature Environnement, qui fédère 3.000 associations.
C'est
«une chose importante, essentielle», a réagi Philippe Germa, président
de WWF France. Les Amis de la Terre se sont eux aussi félicités de cette
décision mais ont averti qu'ils voulaient la voir «concrétisée» dès
2015.
Les ONG ont également jugé très positive la volonté de
renforcer la démocratie participative pour les projets ayant un impact
sur l'environnement.
«L'année sera chaude»
Un
chantier de six mois a été annoncé, avec comme objectif d'éviter des
situations de blocage comme sur le site du barrage contesté de Sivens
(Tarn).
La mort d'un jeune militant écologiste fin octobre lors
d'affrontements avec les forces de l'ordre sur le site a fait passer un
dossier local au rang d'affaire nationale et créé de vives tensions
avec la sphère écologiste.
En plus d'une nouvelle forme de
démocratie participative dans l'élaboration des projets, M. Hollande a
préconisé, en cas de besoin, le recours à des «référendums locaux». «Le
référendum local existe, l'idée c'est d'inciter les élus à l'utiliser
davantage», a déclaré Ségolène Royal.
Pour certaines ONG, comme la
Fondation Nicolas Hulot, cette décision pourrait ouvrir la voie à «des
alternatives» à d'autres projets contestés, comme l'aéroport de
Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique).
La ministre de
l'Ecologie et de l'Energie a jugé le bilan de cette première journée
«très encourageant». Sur les transports, «le débat porte sur le fret
ferroviaire, maritime ou fluvial», a-t-elle expliqué. Quant à la table
ronde santé et environnement, selon la ministre, les discussions se
concentrent sur «toutes les pollutions: aux particules, aux produits
chimiques, aux pesticides».
Tous ces travaux déboucheront sur
l'établissement d'une «feuille de route» qui recensera les engagements
du gouvernement pour 2015 et qui sera rendue publique en janvier.
Les
ONG, qui n'ont pas digéré la suspension de l'écotaxe, attendent du
gouvernement des signaux clairs dans le domaine des transports.
Ce
recul avait d'ailleurs conduit plusieurs associations, dont FNE, le
Réseau action climat et la Ligue pour la protection des oiseaux, à
boycotter la table ronde transports.
L'autre grand sujet de cette
3e conférence environnementale, et sans doute le plus consensuel, a été
la préparation de «Paris climat 2015» et l'engagement de la France de
faire de ce rendez-vous un succès. Dans son discours, François Hollande
a insisté sur sa volonté que la France soit «exemplaire» et appelé «à
un accord historique sur le climat».
En tant que pays hôte, la France présidera cette conférence-climat, où 40.000 participants sont attendus.
Les
Verts ont annoncé la distribution gratuite vendredi dans plusieurs
villes d'un journal dédié au climat et à la transition écologique qui
aura pour titre: «L'année sera chaude». Planète
Des
dizaines d'Australiens ont brièvement enfoui leur tête dans le sable
jeudi sur une célèbre plage de Sydney pour moquer leur Premier ministre
coupable, selon eux, de faire l'autruche face aux dangers du
réchauffement climatique.
Climat: des «autruches» humaines la tête dans le sable à Sydney pour alerter le G20
Photo publiée par le site
350.org le 13 novembre 2014 montrant des Australiens la tête dans le
sable sur une célèbre plage de Sydney pour alerter le Premier ministre
australien Tony Abbott des dangers du changement climatique Des dizaines d'Australiens ont brièvement enfoui leur tête
dans le sable jeudi sur une célèbre plage de Sydney pour moquer leur
Premier ministre coupable, selon eux, de faire l'autruche face aux
dangers du réchauffement climatique.
Plus d'une centaine de
personnes se sont enterrées, tête la première, dans le sable de Bondi
Beach, tenant pendant trois minutes dans cette position cocasse.
Hôte
du sommet des dirigeants des pays du G20 qui se tient ce week-end à
Brisbane, dans le nord-est de l'Australie, le chef du gouvernement
conservateur australien, Tony Abbott, est critiqué par les militants
écologistes pour avoir aboli une «taxe carbone» frappant les entreprises
les plus polluantes.
Ils lui reprochent également d'avoir évincé les questions climatiques du sommet du G20.
«Le
refus de Tony Abbott d'inclure le changement climatique à l'agenda du
G20 et les tentatives manifestes de son gouvernement d'étouffer le
secteur de l'énergie renouvelable montrent qu'il est déterminé à garder
la tête dans le sable sur la question la plus importante de notre
époque», a déclaré l'organisateur de la manifestation, Eden Tehan.
Arrivé
l'an dernier au pouvoir, M. Abbott a aussi aboli une taxe sur les
bénéfices de l'industrie du charbon, tandis que les investissements dans
les énergies durables ont chuté de 70%.
Le Premier ministre
qualifie volontiers le charbon de source de prospérité «décisive» pour
l'Australie --qui en est le deuxième plus gros exportateur mondial.
Le
pays figure dans les vingt pays les plus pollueurs de la planète, et
c'est le pays développé émettant le plus de gaz à effet de serre par
habitant, selon le centre australien Climate Institute.
Tony
Abbott, invité à commenter l'accord surprise conclu entre Etats-Unis et
Chine pour réduire leurs émissions, a suggéré jeudi que l'Australie
n'était pas concernée et qu'il préférait «se concentrer sur ce qu'il
peut faire maintenant, pas sur ce qui pourrait se passer dans 16 ans».
Il a rappelé que la croissance économique et l'emploi restaient les priorités du sommet du G20 à Brisbane.
«Nous
voulons dire aux dirigeants du monde qui viennent au G20 que Tony
Abbott ne représente pas l'opinion de la plupart des Australiens qui
demandent une action mondiale urgente contre le changement climatique», a
insisté Eden Tehan. Planète
Le 10 novembre
2014 de 17H30 à 20H30 Dans le
cadre du cycle d'activités « Se naître au monde » à l'initiative de la
commission d'éducation permanente et de l'asbl CEFA.
Ce cycle d’activités diverses vous propose de découvrir, expérimenter, partager
toute l’importance du « prendre soin » de soi et de l’autre au travers des
temps forts de la vie de la naissance à la mort.
« …. Fondamentalement, le « souci de l’autre » a permis à nos sociétés humaines
de survivre (…) C’est une valeur essentielle malheureusement petit à petit
désertée au profit d’une croyance en l’individu autonome et performant.
Retrouver cette valeur, que nous soyons femme ou homme, peut transformer le
monde dans lequel nous vivons… » Marie Bruyer (2013) Lieu Café citoyen
Altérez-vous - Place des brabançons, 6a à Louvain la Neuve Programme
17h30
-19h : Projection du film : "On ne mourra pas d'en parler"
19h15-
20h30 : Animation d'un "café mortel" avec Michèle Geoffroy
Paf
: Libre
Le film : "On ne mourra pas d'en parler"
Une réalisation de Violette Daneau.
Plus d'informations sur le site du film ici
Michèle Geoffroy
Ecrivain public expérimentée en accompagnement au funérailles, membre du
groupement des écrivains conseils (plus
d'infos ici) et au service de la fondation d'utilité publique la mort fait
partie de la vie (plus d'infos ici).
Elle a rédigé un article compte rendu sur les rencontres écologiques de Die qui
vous permettra de mieux comprendre ce qu'est un café mortel (disponible ici). Un "Café mortel", qu'est-ce
que c'est ? Un concept créé en 2004 par le sociologue valaisan Bernard Crettaz (plus d'infos ici, ici ou ici).
"Ça se passe dans un bistrot, dans un espace public et convivial, tout en
consommant une boisson.
C'est un espace pour tous ceux qui se sentent concernés par les deuils et la
mort.
C'est un espace de partage avec tout le respect pour les expériences des
autres....
Chacun peut s'y exprimer, être écouté sans aucun jugement, sans commentaire.
Peuvent prendre la parole ceux qui ont l'envie, le besoin ou le désir de
partager leurs expériences, douloureuses ou extraordinaires de la mort ou du
deuil." (Source : présentation d'un café mortel par Actes du Val en
Drôme).
"Dans cette communauté provisoire, on peut tout ou ne rien dire ; on ne
juge jamais ; on ne donne pas le moindre conseil. Ici, on n'est obligé à rien
et c'est pour cela qu'on peut beaucoup se permettre y compris d'immenses éclats
de rire comme dans les repas d'enterrements ou les fêtes mortuaires."
(Source :Cafés mortels : Sortir la mort du silence, B.Crettaz)
Le secrétaire général de l'ONU
Ban Ki-moon a estimé dimanche à Copenhague, à l'occasion de la
publication du nouveau rapport de référence sur le climat, que "l'action
contre le changement climatique peut contribuer à la prospérité
économique". Climat: «Agir contre le réchauffement peut contribuer à la prospérité» Le secrétaire général des
Nations Unies Ban Ki-moon lors d'une conférence de presse à Nairobi le
29octobreLe secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a estimé dimanche à
Copenhague, à l'occasion de la publication du nouveau rapport de
référence sur le climat, que «l'action contre le changement climatique
peut contribuer à la prospérité économique».
«L'action contre le
réchauffement peut contribuer à la prospérité économique, à une
meilleure santé et à des villes plus vivables», a déclaré Ban Ki-moon,
lors de la conférence de presse des experts du Groupe
intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (Giec).
«C'est
l'évaluation la plus complète du changement climatique jamais faite», a
souligné le responsable onusien qui s'est fortement impliqué dans la
lutte pour réduire le réchauffement. M. Ban a organisé le 23 septembre
un sommet à l'ONU consacré au climat, auquel avaient participé près de
120 chefs d'Etat et de gouvernement.
«J'ajoute ma parole politique à celle des scientifiques qui ont travaillé très dur», a-t-il dit dimanche.
Cette
nouvelle évaluation de l'état des connaissances sur le changement
climatique est la cinquième publiée par le Giec après celles de 1990,
1995, 2001 et 2007.
Elle démontre qu'il faut agir sans attendre
pour réduire les émissions de CO2 et éviter un emballement du système
climatique, qui se réchauffe à une vitesse inédite.
Le rapport
doit servir de base scientifique aux responsables politiques dans les
négociations internationales qui doivent aboutir fin 2015 à Paris à un
accord global.
Avant Paris, les 195 pays membres de la Convention
de l'ONU sur le climat (CNUCC) se retrouveront à Lima en décembre pour
la conférence annuelle qui doit permettre de tracer les grands lignes du
futur accord.
Christiana Figueres, la secrétaire général de
CNUCC, a salué dimanche dans un communiqué le travail colossal produit
par des centaines de chercheurs du monde entier.
«Le Giec a et va
continuer à jouer un rôle crucial en mettant en avant la base
scientifique sur laquelle peuvent se baser les politiques de
transformation nécessaires pour aller vers un monde à basses émissions
de carbone et éventuellement sans carbone», a-t-elle dit.
Ban
Ki-moon a également abordé la nécessité de se détourner des énergies
fossiles. «Je tente de convaincre les entreprises (...) telles que les
fonds de pension et les compagnies d'assurance» de «réduire leur
investissement dans le charbon, dans l'économie basée sur les énergies
fossiles et de se tourner vers les énergies renouvelables». Planète
Les îles de déchets plastiques tuent 1,5 million d'animaux par an
Ramassage de déchets plastiques sur une plage aux Philippines.
Ces amas dérivant sur les océans sont un piège pour les tortues, poissons et dauphins.
Un
million et demi d’animaux meurent par an, victimes des déchets
plastiques abandonnés dans les océans. Et le problème risque de
s’aggraver, affirme Laurence Maurice, une des responsables de l’Institut
français de recherche pour le développement (IRD).
Oiseaux, poissons, baleines, tortues... «Chaque année, les plastiques tuent 1,5 million d’animaux»,
affirme cette directrice de recherches, rencontrée lors de la «Semaine
française de l’Eau», un forum organisé cette semaine à Quito en
Equateur.
Les études récentes de l’IRD, présentées lors de cette
rencontre scientifique, alertent face à un danger baptisé «le septième
continent». Il s’agit d'«îles» constituées de déchets dérivant sur les
océans Pacifique, Atlantique et Indien. «Dans le Pacifique Nord, 30% des poissons ont ingéré du plastique durant leur cycle de vie», signale Laurence Maurice.
Cet
océan abrite la principale «île» de déchets recensée jusqu’ici. C’est
en 1997 qu’elle fut repérée pour la première fois entre les côtes de
Californie et de Hawaï. Sa taille a depuis triplé pour atteindre
aujourd’hui quelque 3,5 millions de kilomètres carrés, soit sept fois la
France.
Elle croît annuellement de «80.000 km2», selon la chercheuse de l’IRD, spécialiste en hydrochimie.
En
2011, la Société pour la conservation des baleines et des dauphins
avait déjà lancé l’alerte en expliquant que les déchets plastiques
constituaient une menace létale pour ces animaux «à la fois par ingestion et par enchevêtrement».
Dès
2012, la prestigieuse revue Biology Letters qualifiait de «soupe
mortelle» ces plaques composées de résidus de plastique, retrouvés
parfois jusqu’à 1.500 mètres de profondeur.
Des estomacs remplis de plastique
Entraînées
par les courants marins, ces «îles» se retrouvent bloquées dans des
tourbillons océaniques, sans possibilité de biodégradation.
Ainsi,
une bouteille «ne va pas se dégrader car l’action des bactéries et des
champignons n’attaque pas le plastique», rappelle l’experte de l’IRD,
précisant que 80% du plastique composant ces déchets est du
polyéthylène, un polymère simple et bon marché réputé pour être
extrêmement résistant.
Lors de sa conférence à Quito, Laurence
Maurice a expliqué que les espèces marines confondaient les résidus
plastiques avec des aliments. Des aliments empoisonnés puisque leur
ingestion peut s’avérer fatale.
«Dans un cachalot, on a retrouvé
des éléments de serre pour la culture des tomates, qui avaient été
détruits lors d’une tempête et se sont retrouvés dans la mer»,
raconte-t-elle. Du corps du cétacé ont été extraits pas moins de 20
kilogrammes de plastique.
Les oiseaux marins constituent aussi des
victimes de ce phénomène, à l’image des albatros qui scrutent la
surface des eaux à la recherche de nourriture pour l’apporter à leurs
bébés.
«Un jeune albatros a été découvert mort, l’estomac rempli
de plastiques car ses parents avaient confondu des couvercles de
bouteilles avec des aliments», explique encore la chercheuse française. APL
Nous vous informons aussi
que nous organisons un week-end d’échanges, de balades et Assemblée Générale de
l’Association ouvert à tou-te-s…Même les inconnu-e-s…qui oeuvrent pour un monde
meilleur…
Samedi 25 et
Dimanche 26 octobre 2014
Dans un bel environnement
à Boulc-26. ( Ferme de Hélène Bernard-Davidet Gilbert David aux Combes, à 30 minutes de Die…voir fléchage)
Au programme :
Samedi : 25 10 14:
11h30
Co-voiturage (parking de Meyrosse devant l’Office du Tourisme)
12h30
Repas partagé sortie du sac
14h
Echanges sur le projet des Rencontres de l’Ecologie 2015 (dialogues,présentation activités personnelles,
chronologie du programme…).
17h
Balade ou autres (contes, voyages, etc…)
19
h Pizzas auto-créées offertes et cuites dans un four à bois de la ferme.
21h
Soirée Musique et Contes. Possibilité de dormir sur place.
Dimanche : 26 10 14
9h
Balade (lectures de paysages et de flore et faune) ou autres
12
h repas Partagé
14h
Assemblée Générale : Rapport d’activité, Rapport moral, Rapport
d’orientation, Rapport financier, élection du nouveau Conseil
d’Animation-Administration.
SONDAGELa quasi-totalité des sympathisants de gauche y sont opposés…
Près de deux Français sur trois sont opposés à l’exploitation des gaz de schiste en France
Manifestation contre le gaz de schiste, devant un forage d'exploration à Jouarre, le 3 août 2013
Forera ou forera pas: le débat sur l’exploitation des gaz de schiste en France a repris de plus belle avec la déclaration, le 25 septembre dernier, de Nicolas Sarkozy affirmant être favorable à l’utilisation de cette énergie pour améliorer l’indépendance énergétique de la France et relancer l’emploi. La ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal, a aussitôt répondu qu’il n’y aurait «pas
de gaz de schiste» tant qu’elle serait au ministère. Une position qui
devrait satisfaire les Français: selon un sondage exclusif BVA pour 20 Minutes*,
62% des Français seraient opposés à ce que soit aujourd’hui autorisée
en France l’exploitation du gaz de schiste. Ils sont 31% à s’y
déclarer «tout à fait opposés» et 31% «plutôt opposés». Seulement 36%
des personnes interrogées se déclarent favorables à cette énergie, qui
fait craindre de lourds impacts sur l’environnement, et à peine 8% des
Français y sont «tout à fait favorables».
La technique de la fracturation hydraulique, la seule qui permette
actuellement d’exploiter les gaz de schiste, est interdite en France par
une loi en vigueur depuis 2011.
Mais les appétits énergivores ne renoncent pas à cette manne qui gît
sous le sol français: l’ancien ministre de l’Economie, Arnaud
Montebourg, s’était ainsi déclaré favorable à des recherches pour faire émerger une technique d’extraction «propre».
Un pari risqué au sein de la gauche: d’après les résultats du sondage
réalisé ce mardi, 80% des sympathisants de gauche sont opposés à
l’exploitation des gaz de schiste et 74% des soutiens du Parti
socialiste refusent les forages en France.
Stratégique pour Sarkozy
Pour Nicolas Sarkozy, en revanche, déterrer les gaz de schiste
pourrait être stratégique: 51% des sympathisants de droite sont
favorables à leur exploitation, et ce chiffre monte à 56% pour les
soutiens de l’UMP. «En tenant cette position, il est soutenu par la
majorité des sympathisants UMP, qui constituent aujourd’hui sa cible
principale, dans la perspective de son élection à la tête de leur
parti», commente Eric Bonnet, directeur des études politiques chez BVA
Opinion.
Les gaz de schiste pourraient aussi permettre à Nicolas Sarkozy d’enfumer son principal concurrent à l’UMP: «Il
oblige Alain Juppé à prendre lui aussi position sur le sujet. Or, soit
l’ancien éphémère ministre de l’Environnement s’y dit lui aussi
favorable, mais il risque alors de donner l’impression de suivre Nicolas
Sarkozy et de voir sa popularité baisser auprès des Français dans leur
ensemble; soit il se dit au contraire hostile à l’exploitation du gaz de
schiste, mais il risque alors de voir sa popularité baisser auprès des
sympathisants UMP», estime Eric Bonnet.
*Enquête réalisée auprès d’un
échantillon de Français recrutés par téléphone et interrogés par
Internet les 30 septembre et 1er octobre 2014. Echantillon de 1.064
personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et
plus. Audrey Chauvet
Les Etats-Unis ont annoncé
jeudi la création du plus vaste sanctuaire marin de la planète dans
l'océan Pacifique où toutes les activités d'extraction de ressources
minières et de pêche commerciale sont interdites.
Les Etats-Unis créent le plus vaste sanctuaire marin dans le Pacifique
Une plage de Kapolei sur l'île Oahu à Hawaii dans l'océan Pacifique le 6 janvier 2014 Les Etats-Unis ont annoncé jeudi la création du plus vaste
sanctuaire marin de la planète dans l'océan Pacifique où toutes les
activités d'extraction de ressources minières et de pêche commerciale
sont interdites.
Cette décision du président Barack Obama
multiplie par six l'étendue du parc du «Pacific Remote Islands Marine
National Monument», l'un des environnements tropicaux marins les plus
immaculés de la planète que l'ancien président George W. Bush avait
déclaré «Monument national» en 2009.
Le sanctuaire s'étendra
désormais sur une superficie de quelque 1,2 million de kilomètres carrés
tout autour de ces îles et atolls de l'océan Pacifique, précise un
communiqué de la Maison-Blanche.
«Nous parlons d'une zone dans
l'océan qui est près de deux fois la taille du Texas et qui sera
protégée à jamais de la pêche commerciale et de toute autre activité
d'extraction de ressources, comme l'exploitation minière en eaux
profondes», a souligné le secrétaire d'Etat John Kerry.
La pêche traditionnelle et récréationnelle continueront toutefois d'être permises.
«Etendre
ce sanctuaire protègera davantage les récifs coralliens, les monts
sous-marins et les écosystèmes marins uniques de cette partie du monde,
qui est également l'une des régions les plus vulnérables face au
changement climatique et à l'acidification des océans», explique la
Maison Blanche.
Les dernières études des agences fédérales
montrent que le réchauffement entraîne une montée du niveau des océans
et une augmentation de leur température, ce qui «affecte les récifs
coralliens et force certaines espèces à migrer».
«De plus, le
dioxyde de carbone (CO2) émis dans l'atmosphère est absorbé par les
océans, entraînant leur acidification, ce qui peut être néfaste pour les
lits de coquillages et les récifs, et altérer des écosystèmes marins
entiers», indique la présidence dans un communiqué.
Cet
élargissement de ce sanctuaire dans le Pacifique inclura plus de 130
monts sous-marins, des hauts lieux de biodiversité abritant de
nombreuses espèces marines.
Cela permettra de mieux protéger
l'habitat notamment des tortues de mer, des thons, des raies manta et
des requins et de leur permettre de se reproduire et de se multiplier.
Ce sanctuaire compte aussi «des millions d'oiseaux marins», ajoute la
Maison Blanche.
Le président Obama avait déjà indiqué en juin,
lors d'une conférence internationale sur la protection des océans, son
intention d'agir et d'user de son autorité pour protéger certains des
sites marins les plus précieux.
Mardi il a aussi appelé, lors d'un
sommet sur le climat aux Nations unies à New York, à la conclusion fin
2015 à Paris d'un accord mondial «ambitieux» pour lutter contre le
réchauffement climatique, menace «urgente et croissante».
La décision de M. Obama a été saluée par l'ONG de protection des océans Oceana.
«Ce
sanctuaire d'une étendue sans précédent est un pas important pour
reconstituer l'abondance des zones de pêche dans l'océan Pacifique, ce
qui en retour aidera à nourrir une population mondiale croissante»,
estime la vice-présidente d'Oceana, Jacqueline Savitz. Planète
Climat: Hollande
réaffirme l'engagement de la France
Le
président Francois Hollande (D) et l'écologiste Nicolas Hulot (G), son envoyé
spécial pour la protection de la planète, participentle 20 septembre 2014 à une
réunion à l'Elysée avec des représentants des principales ONG engagées dans les
enjeux climatiques –
Le
président François Hollande a réaffirmé samedi l'engagement de la France «pour
obtenir l'accord universel sur le climat dont la communauté internationale a
besoin de façon urgente» à l'issue d'un entretien avec des représentants des
principales ONG engagées dans les enjeux climatiques.
La
rencontre a eu lieu «en vue du sommet des chefs d'Etat sur le climat et de
l'Assemblée générale des Nations unies», qui se tiendront à New York les 23 et
24 septembre et auxquels participera le chef de l'Etat, indique l'Elysée dans
un communiqué.
François
Hollande «a rappelé sa volonté de pleinement associer la société civile à la
préparation des grandes échéances de 2015, sur les agendas climat et
développement», précise la présidence. Il a salué «la forte mobilisation des
réseaux d'ONG en vue de la Conférence internationale sur le changement
climatique à Paris en décembre 2015».
«La
transition énergétique au niveau national, européen et international, constitue
un enjeu majeur du quinquennat», indique l'Elysée. Le chef de l'Etat a «plus
généralement souligné l'engagement de la France en matière d'aide publique au
développement, en insistant sur le rôle des financements innovants».
De
son côté, le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a salué «la
mobilisation de la société civile en faveur de la lutte contre le dérèglement
climatique, qui s'exprime dimanche par l'organisation de marches pour le climat
à Paris et dans plusieurs grandes villes dans le monde».
«Personnellement,
je participerai à la marche pour le climat organisé à New York, aux côtés de
personnalités engagées sur ce sujet, notamment Al Gore, ancien vice-président
des Etats-Unis, que je rencontrerai pour agir ensemble», a-t-il ajouté dans un
communiqué.
M.
Fabius s'entretiendra également avec des représentants de la société civile et
participera a l'ouverture de la «Semaine du climat».
«Le
message fort que nous envoie la société civile est à la mesure de la menace que
constitue le dérèglement climatique», a souligné le ministre. «La France fera
le maximum pour relever ce défi en travaillant avec tous afin de promouvoir en
décembre 2015 à Paris un accord universel, ambitieux et équilibré», a-t-il
conclu.
Plus de 200 gendarmes mobiles ont été déployés mercredi sur le site
Le déboisement s'intensifie sur le site du barrage controversé dans le Tarn
Des gendarmes mobiles appréhendent un
militant écologiste sur le site du chantier du barrage de Sivens, près
de Gaillac, dans le Tarn, le 9 septembre 2014 Plus de 200 gendarmes mobiles ont été déployés mercredi sur
le site du barrage controversé de Sivens (Tarn) où le déboisement s'est
accéléré, malgré la présence de dizaines d'opposants qui dénoncent «un
passage en force», a-t-on appris de sources concordantes.
Mercredi,
on comptait 210 gendarmes sur site où 50 gendarmes mobiles
supplémentaires étaient arrivés en renfort, a précisé le
commandant du groupement de gendarmerie du Tarn, le lieutenant-colonel
Sylvain Renier.
L'officier a estimé que les opposants étaient «une
soixantaine dispersés sur le site, cachés dans les bois ou toujours
accrochés dans des arbres».
Selon l'un des opposants anti-barrage
sur place, Guillaume, joint au téléphone par l'AFP, les gendarmes ont
délogé mercredi matin les militants de leur «quartier général», pour
permettre aux engins de déboisement de défricher une zone jusqu'ici
épargnée. Cette nouvelle intervention des forces de l'ordre faisait
suite à une décision de justice vendredi qui autorisait l'expulsion de
cette parcelle. «Il y a manifestement une volonté de passage en
force», a dénoncé Guillaume, résumant le sentiment général des opposants
au projet.
De son côté, le patron des gendarmes du Tarn a
expliqué: «Les travaux avancent très bien. Il y a eu une petite
opposition ce (mercredi) matin, avec quelques barricades qui ont ralenti
d'une demi-heure les travaux, mais les engins de déboisement avaient
été protégés durant la nuit par cinquante gendarmes et des agents de
sécurité privés».
Parallèlement, les députés européens José Bové
(Europe Ecologie-Les Verts) et Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche) ont,
avec des dizaines d'élus locaux ou régionaux de leurs partis, demandé
«l'arrêt immédiat du déboisement», dans une lettre ouverte au président
socialiste du Conseil général du Tarn, Thierry Carcenac.
Cette
cinquantaine d'élus EELV et Front de gauche de Midi-Pyrénées demandent
«que cessent les violences incompréhensibles à l’égard des opposants au
projet de barrage» et «qu’un moratoire soit décidé sur le projet avec
l’arrêt immédiat du déboisement». Leur texte accuse M. Carcenac de
vouloir «passer en force pour irriguer l'agriculture intensive du
département».
Un barrage-réservoir d'1,5 million de m3 d'eau
stockée doit être construit sur la «zone humide» du Testet. Ce projet
public, porté par le département, vise à soutenir l'étiage du Tescou, un
petit affluent du Tarn, et à sécuriser l'approvisionnement en eau d'une
vingtaine de fermes avoisinantes.
Mais les opposants se disent
résolus à empêcher la destruction de cette «zone humide», un réservoir
de biodiversité qui abrite des dizaines d'espèces protégées d'animaux et
dénoncent, sur le fond, un modèle d'agriculture irriguée selon eux
dépassé.
Lundi, les opposants pensaient avoir fait progresser leur
cause, la ministre de l'Environnement Ségolène Royal ayant annoncé
l'envoi d'experts pour évaluer le projet.
Mais M. Carcenac a
depuis opposé une fin de non recevoir à tout moratoire, assurant que le
projet répondait «pleinement aux objectifs de Ségolène Royal». Le député
socialiste du Tarn Jacques Valax a abondé en son sens, jugeant par
ailleurs le mouvement de contestation «irresponsable». Planète
Tarn: De nouvelles échauffourées sur le projet inutile de barrage
Une centaine de
personnes ont bloqué l’accès au chantier ce lundi. Le barrage-réservoir
doit être construit sur la «zone humide» du Testet que les opposants au
chantier veulent préserver…
Des échauffourées entre opposants et forces de l’ordre ont fait lundi un blessé léger sur le chantier du barrage controversé de Sivens (Tarn), tandis que le Conseil général réaffirmait le bien-fondé du projet, malgré les doutes émis par Ségolène Royal.
Des opposants délogés à l’aide de gaz lacrymogènes
Vers 16h, les gendarmes ont délogé à l’aide de gaz lacrymogènes des
opposants, dont cinq s’étaient enterrés à mi-buste sur un chemin d’accès
au chantier afin d’empêcher l’entrée d’engins de défrichement.
Parmi les opposants «enterrés», une jeune femme s’est évanouie lors
de l’action des forces de l’ordre, «mais elle s’est réveillée juste
après et n’a qu’une cheville foulée», a déclaré un responsable de la
gendarmerie sur place. Cet officier a assuré que seuls des gaz
lacrymogènes avaient été employés sur le site, à Lisle-sur-Tarn, près de
Gaillac. «Ils nous ont attaqués à coups de flash-balls», a cependant
affirmé par téléphone Camille Kaze, une occupante, confirmant que la
jeune femme inconsciente s’était réveillée peu après. Vers 17h, des
engins de défrichement ont pu pénétrer sur le site, a-t-elle ajouté.
Le déboisement de la zone du barrage de Sivens, dont la construction
entraînerait la disparition d’un réservoir de biodiversité de 13
hectares, donne lieu à des heurts sporadiques depuis début septembre
entre forces de l’ordre et opposants.
Le barrage-réservoir d’1,5 million de m3 d’eau stockée doit être
construit sur la «zone humide» du Testet. Ce projet public vise à
soutenir l’étiage du Tescou, un petit affluent du Tarn, et à sécuriser
l’approvisionnement en eau des fermes voisines.
«Le programme respecte la réglementation» assure le Conseil général
Lundi, le président PS du Conseil général, Thierry Carcenac ,
a réaffirmé que ce programme respectait la réglementation ( ce qui est faux!!), répondant à
une déclaration de Ségolène Royal. La ministre de l’Ecologie
avait «demandé à ce que le Conseil général du Tarn vérifie que les
conditions que le ministère met sur les retenues de substitution soient
remplies».
«Les instructions du ministère sont d’encourager les retenues de
substitution à condition de ne pas encourager l’agriculture intensive et gaspilleuse d'eau »,
avait-elle rappelé dimanche. Mais à Albi, Thierry Carcenac (PS) a opposé
une fin de non recevoir à tout moratoire, assurant «que ce projet
répond pleinement aux objectifs évoqués par Ségolène Royal». Cette
dernière annonce ce lundi la création d'une mission d'expertise
sur ce projet controversé, «pour favoriser le dialogue et vérifier les
garanties d'une gestion durable de la ressource en eau».
Le chantier transformé en camp retranché par les habitants du Tarn
Une centaine d’opposants déterminés avaient transformé lundi
matin les alentours du site en camp retranché. Ils s’étaient postés à
des endroits stratégiques afin de bloquer toute entrée au chantier très
vaste, avec force barricades, faites de branches, de tôles ondulées et
de tout ce qui a pu être trouvé sur place.
Lançant un «appel au calme», le président du Conseil général s’est
déclaré «prêt à la discussion sur les mesures compensatoires et sur
l’utilisation de l’eau» mais a demandé «un débat dans un lieu neutre,
sans pression».
Le porte-parole des opposants au barrage, Ben Lefetey, a dénoncé une
attitude qui consiste, selon lui, à lancer un «début de dialogue» tout
en «continuant un passage en force sur le terrain» où des bûcherons
avaient débuté le déboisement le 1er septembre. Dimanche, plus d’un
millier d’opposants avaient participé à un pique-nique citoyen, soit la
plus importante mobilisation à ce jour.
JAPON: L'accident
atomique de Fukushima coûtera au bas mot à peu près le double de ce que
le gouvernement japonais avait estimé, a affirmé une étude
universitaire...
La catastrophe de Fukushima bien plus coûteuse que prévu
Vue aérienne de la centrale de Fukushima,
datant du 24 mars 2011, quelques jours après sa destruction par un
tsunami L'accident atomique de Fukushima coûtera au bas mot à peu près le double de ce que le gouvernement
japonais avait estimé, a affirmé une étude universitaire .
Kenichi Oshima, professeur d'économie environnementale à l'Université
Ritsumeikan, a chiffré «au minimum à 11.082 milliards de yens» (80
milliards d'euros) les sommes à débourser pour payer les dégâts de cette
catastrophe survenue en mars 2011 à la suite d'un gigantesque séisme
dans le nord-est de l'archipel.
Le gouvernement japonais avait pour sa part évalué à 5.800 milliards
l'argent nécessaire pour couvrir les conséquences de ce sinistre qui a
eu un impact considérable sur la région et ses habitants.
Beaucoup de couts indirects
Selon le chercheur, il faudrait presque y ajouter les 2.200 milliards
de yens (près de 15 milliards d'euros) qui seront nécessaires pour
mettre en conformité les installations nucléaires du pays à la suite de
la révision des normes de sûreté censées éviter un deuxième désastre
ailleurs. «Ce sont des coûts indirects, donc ils ne sont pas dans le
total», a précisé Kenichi Oshima.
Les sommes prises en compte intègrent l'indemnisation des personnes
évacuées et/ou ayant perdu leur travail à cause de l'accident, soit pour
le moment quelque 4.980 milliards de yens, fournis à la compagnie
gérante Tokyo Electric Power (TEPCO)
par un fonds spécialement créé auquel contribue l'Etat et les
compagnies d'électricité. Ces dommages et intérêts pourraient toutefois
encore doubler. Le fonds a d'ailleurs relevé son plafond à 9.000
milliards de yens au lieu de 5.000 milliards. Sont aussi inclus les
frais de décontamination des alentours de la centrale et de stockage des
déchets résultants, soit 3.540 milliards.
Le gouvernement japonais cherche actuellement à convaincre les
ex-habitants évacués des villes de Futaba et Okuma (sur lesquelles est à
cheval la centrale Fukushima-Daiichi) d'accepter qu'y soient construits
ces sites d'entreposage, en échange de milliards de subventions. Une
décision pourrait être prise cette semaine, après déjà des mois de
débat. La construction et l'entretien nécessiteront de gros moyens
pendant des années, voire des décennies.
Des dépenses qui augmentent au fil du temps
S'y ajoutent 2.168 milliards de coûts directement liés à la gestion
de la situation au sein du complexe atomique (dont le problème majeur de
l'eau contaminée) et les fonds requis pour le démantèlement des
réacteurs saccagés.Le reste relève d'autres dépenses administratives
relatives à cet accident.
Kenichi Oshima pointe en outre du doigt le fait que ces coûts vont
reposer sur les citoyens, en tant que contribuables si l'Etat paye, ou
en tant qu'utilisateurs de courant via la facture émise par la compagnie
si elle finit par rembourser les sommes avancées. En théorie, Tepco,
sauvée de la faillite par les pouvoirs publics, est censée rendre
l'argent avancé.
Selon Kenichi Oshima, la particularité de ce type d'accident est que
le coût pour la société augmente au fil du temps et qu'on ne parvient
pas à le prévoir et à l'appréhender dans son intégralité. A.Planète
La préfecture japonaise de Kagoshima (sud-ouest)
a indiqué avoir procédé dimanche à une distribution d'iode stable aux
personnes habitant à moins de 5 km des réacteurs nucléaires Sendai 1 et 2
susceptibles de redémarrer, appliquant ainsi pour la première fois de
nouvelles mesures de précaution décidées après l'accident de Fukushima.
«Quelque 4.715 personnes de plus de trois ans sont
concernées par cette disposition et 2.420 ont reçu dimanche des
comprimés d'iode stable», a expliqué à l'AFP un fonctionnaire local.
Cinq
lieux d'accueil avaient été aménagés et la distribution effectuée après
des séances d'explications sur le sens de cette initiative.
«Les personnes qui n'en ont pas reçu cette fois pourront s'en procurer ultérieurement», a précisé le responsable.
Pour
les administrés vivant au-delà de 5 km du site, l'iode stable n'est pas
fourni au préalable mais le sera si besoin le moment venu en cas
d'accident, a-t-il ajouté.
Les comprimés reçus doivent être
conservés par les personnes concernées et n'être avalés que sur consigne
des autorités en cas de fuite radioactive.
La prise d'iode stable
permet de saturer la thyroïde, de sorte que l'iode 131 radioactif
émanant du site atomique accidenté n'y prenne pas place. Ceci permet de
protéger cette glande contre le risque d'apparition de cancer.
En
France, le gouvernement a décidé depuis 1997 d'organiser des
distributions de comprimés d'iode pour les populations résidant dans un
rayon de 10 km autour des centrales nucléaires.
Au Japon, cette
distribution est mise en oeuvre pour la première fois. Elle découle des
nouvelles mesures décidées par l'Autorité de régulation nucléaire (NRA)
mise en place après l'accident de Fukushima, un désastre qui, en mars
2011, a démontré de la pire façon les lacunes des dispositions
antérieures.
Des dizaines de milliers de personnes avaient alors
été sommées de quitter leur maison et d'abandonner tous leurs biens,
fuyant parfois, faute d'informations claires, dans des lieux encore plus
affectés par la pollution radioactive que ceux qu'ils venaient de
déserter.
Distribuer au préalable de l'iode stable, c'est aussi
reconnaître un risque d'accident, ce que les autorités nippones
rechignaient auparavant à faire pour ne pas effrayer les populations.
Désormais l'éventualité d'un accident grave est prise en compte dans les
nouvelles normes et mesures instaurées en tirant les leçons de la
catastrophe de Fukushima.
La distribution à Kagoshima a été
effectuée dimanche du fait de la probabilité d'un redémarrage prochain
des réacteurs Sendai 1 et 2, que l'Autorité de régulation a jugé sûrs et
qui devraient être certifiés conformes aux nouvelles normes dans
quelques semaines. Le feu vert politique devrait ensuite être donné pour
leur permettre de redémarrer.
Actuellement, les 48 réacteurs du
pays (sans compter les six condamnés de Fukushima) sont tous arrêtés et
aucun ne peut être relancé sans la validation de la NRA. APL
Gaz de schiste en Roumanie: Greenpeace bloque l'accès à un site d'exploration
Pungesti (Roumanie) - Une vingtaine de militants de
l'organisation écologiste Greenpeace ont bloqué lundi l'accès à un site
d'exploration des gaz de schiste du géant américain de l'énergie Chevron
en Roumanie.
Les
manifestants, attachés les uns aux autres, se sont assis devant l'entrée
du périmètre où est installée le forage d'exploration, dans le village
de Pungesti, dans le nord-est de la Roumanie.
Ils ont brandi des
pancartes disant «non à la fracturation hydraulique», la technique très
controversée d'extraction des gaz de schiste qui prévoit l'injection à
haute pression d'eau mélangée à des substances chimiques dans le sol.
Un camion qui souhaitait entrer sur le site a été bloqué à l'extérieur, a rapporté un photographe .
Chevron
a commencé l'exploration des gaz de schiste en mai dans cette région
malgré la vive opposition de la population locale qui s'inquiète des
conséquences environnementales et sur les ressources en eau dans une
région qui dépend de l'agriculture pour sa survie.
«L'exploitation
industrielle du gaz de schiste ne peut pas se faire en affectant la vie
de centaines de milliers de gens vivant sur les périmètres donnés en
concession. Nous demandons la fin de ces initiatives contre
l'environnement et la volonté des citoyens», a déclaré Laurentiu
Ciocirlan, coordinateur de campagne de Greenpeace.
Chevron qui
soutient mener ses opérations d'exploration en respectant les normes de
sécurité affirme que toute décision sur une éventuelle extraction des
gaz de schiste ne sera prise que d'ici trois à cinq ans.
Le groupe américain a obtenu des permis d'exploration dans d'autres régions de la Roumanie.
Opposé
aux gaz de schiste lorsqu'il était dans l'opposition, le Premier
ministre social-démocrate Victor Ponta est devenu un des plus fervents
défenseurs de cette source d’énergie controversée dans le monde.
Autorisée aux Etats-Unis ou en Roumanie, la fracturation hydraulique est interdite en France. Planète/20mn avec Greenpeace
Energie: 60% de l'électricité en Europe d'origine renouvelable en 2030
Les énergies renouvelables devraient représenter
60% de la production européenne d'électricité en 2030 contre 40% en
2012, sous l'impulsion de près de 1.000 milliards de dollars
d'investissements, selon une étude publiée mardi.
L'Europe
devrait développer 557 gigawatts de capacités renouvelables
supplémentaires d'ici 2030, selon cette étude réalisée par Bloomberg
News Energy Finance et basée sur les tendances du marché de
l'électricité, les politiques menées et le coût des différentes
technologies.
La production électrique à partir de ressources
fossiles comme le charbon et le gaz devrait elle passer de 48% à 27% -
l'électricité tirée du charbon diminuant de plus d'un tiers (de 195 à
125 gigawatts), et le gaz augmentant légèrement de 275 à 280 gigawatts.
«Notre
étude montre que les améliorations à venir sur les marchés du solaire
et de l'éolien permettront d'installer de plus en plus d'équipements
non-subventionnés dans les années qui viennent», a commenté Seb Henbest,
directeur pour l’Europe, le Moyen-Orient et l'Afrique chez Bloomberg
News Energy Finance.
«Nous nous attendons à ce que l'Europe
investisse près d'un trillion de dollars pour développer ses capacités
de production renouvelables d'ici 2030, dont 339 milliards de dollars
dans les panneaux solaires sur les toits et 250 milliards pour l'éolien
en mer».
L'amélioration de l'efficacité énergétique permettra de
modérer l'évolution de la demande d'électricité à +9% entre 2014 et
2030, et l'étude prévoit une baisse de 60% des émissions de CO2 du
secteur énergétique (1,3 milliard de tonnes à 564 millions).
L’Allemagne
et la Grande-Bretagne seront à la pointe de cette transition
énergétique, selon Bloomberg, ces deux pays représentant près d'un tiers
des nouvelles capacités de production. L'Italie devrait apporter 84
gigawatts d'électricité verte avec l'éolien, quand la France
développerait 75 gigawatts et l'Espagne 43 gigawatts, surtout à travers
le solaire.
Au niveau mondial, Bloomberg anticipe des
investissements de 7.700 milliards de dollars dans la production
d'électricité, dont deux tiers pour les énergies renouvelables. La
région Asie-Pacifique dépenserait 2.500 milliards, les Amériques 816
milliards, et la région Moyen-Orient / Afrique 818 milliards pour cette
production durable. Planète/20mn
Nous vous invitons à participer à la
prochaine réunion d'Ecologie au Quotidien :
Le mercredi 09 juillet 2014, Salle
Beauvoisin de Die ( sous la salle Polyvalente).
- à 17h : C.A (dernier avant l’été)
- à 18h : Comité
d'Ethique (Premier sur le projet 2015)
- à 19h30 : pour un
repas partagé et à 20h30 : Travail sur le Projet 2015
(dernières propositions)
Amicalement,
Anne Tesson pour Ecologie au Quotidien
À l’heure d’internet et de la 4G, la planète semble
tourner trop vite, affole les
compteurs, avale des rêves, des vies humaines. Depuis l’avènement de
l’industrialisation et du Kapitalisme mondialisés, le TEMPS nous est confisqué.
Le tic-tac de l’horloge s’est imprimé dans nos cerveaux pour nous rappeler à
chaque minute, qu’il n’y a pas de temps à perdre, il faut produire. Une fabrique de CHRONOSHOMMES. La dictature de l’urgence divise notre monde : suractivité et
hyperconsommation pour les uns, désœuvrement et famines pour les autres.
URGENT RALENTIR ... Certains le pratiquent déjà, individuellement ou
collectivement. Les gestionnaires des gouvernements occidentaux ne le prennent
pas en compte et nous précipitent contre le mur.
Il est temps de suspendre les hostilités, de faire le grand remue-ménage pour
apaiser notre remue-méninges sous les crânes !
Bienvenue à la
lenteur ! Sagesse de la paresse !
Bonjour,
Nous organisons les 13èmes « Rencontres de la Citoyenneté et de l'Ecologie
au Quotidien » sur le thème« Ralentir, pour une sobriété
heureuse » à Die dans la Drôme entre le 24 janvier et le 2 février 2015
pour présenter des alternatives citoyennes face aux enjeux de ce siècle.
L'objectif est de créer un espace d'échanges et de réflexion, d'ouvrir la pensée
à l'imagination et à l'utopie, de présenter des alternatives, de les relier et
d'impulser des projets.
Tous les ans plusieurs
milliers de personnes participent à cette manifestation qui est un temps
fort de réflexion, d'échange, d'information, de convivialité...et les
conférences accueillent jusqu'à 500 personnes.
Nous sommes entrés dans une société de l’éphémère,
de l’instant, de la volatilité, de la vitesse. Le zapping et le surfing
deviennent des morales essentielles du rapport au monde, une manière de se
jouer de la surface pour éviter de choisir et multiplier les expériences sans
s’engager.
Un individu contemporain,
qui ne se soutient que de lui-même, est confronté en permanence à une multitude
de décisions. Il est soumis à l’écrasement du temps sur l’immédiat puisque le
monde n’est plus donné dans la durée mais dans la saisie de l’instant. La
hantise est celle de la désynchronisation, celle de ne plus être en phase avec
l’actualité de sa propre vie prise dans le filet des bouleversements
sociaux et professionnels, une urgence qui n’en finit jamais empêche de jouir
de son existence, et amène à un temps séquencé allant d’une tâche à
une autre, ou plutôt de la résolution d’une tension à une autre. Injonction de
vitesse, de rendement, d’efficacité, de disponibilité qui exige de
s’arracher à soi-même, d’aller plus vite que son ombre pour réagir. Mais
les capacités de résistance ne sont pas extensibles à l’infini, elles épuisent
l’individu et aboutissent à la fatigue d’exister. Les technologies
contemporaines, loin de faire gagner du temps comme on le croit
souvent, ne cessent de multiplier les engagements personnels, et des
mobilisations qui n’en finissent plus. Le téléphone cellulaire est l’instrument
clé de la mobilité, de la réactivité, de l’adaptabilité et de la multiplicité
et de l’ubiquité des engagements, il rend illimité le temps de travail et
de disponibilité. La modernisation n’a cessé d’accélérer les rythmes de vie.
Plus nous gagnons du temps, plus le temps nous échappe, et plus nous en
sommes affamés. Ce temps épargné n’est pas celui du repos.
Toute l’existence bascule dans l’urgence et dans la nécessité de ne jamais
perdre de temps, de maintenir une attention constante aux autres et aux
événements. Il faut aller de plus en plus vite pour rester sur place. Même dans
la vie personnelle, nos sociétés font loi de la terrible parole de Taylor
déclarant «la guerre à la flânerie» dans les usines Ford des
années 20 car il ne supportait pas de voir les ouvriers cesser un seul
instant de travailler.
Si la réflexivité a
toujours accompagné l’individu dans sa relation au monde, la disparition des
régulations traditionnelles, l’effacement des modèles et des normes confère
une marge accrue de manœuvre. Toujours sur le qui-vive, dans
l’expérimentation, le calcul relatif de ce qu’il convient de faire selon
les circonstances, il n’a guère de repos.
Rester en mouvement,
surfer sur le renouvellement des produits, des attentes sociales, ou des
offres de travail pour rester à flots, devient une occupation à part entière et
un principe d’identité. Le mot d’ordre est de tenir le coup, de s’ajuster
au changement, de ne pas prendre de retard. D’où le succès de la notion de
résilience, le fait de ne pas être démoli par l’adversité, de faire face
au changement pour rebondir aussitôt ; l’importance croissante dans les
librairies des rayons d’ouvrages consacrés aux recettes pour se venir en
aide soi-même ou même «devenir soi-même». Dans le monde de l’obsolescence
généralisée, il faut se faire soi-même obsolescent, fluide, recyclable.
La frénésie de la
vitesse, du rendement, appelle en réaction la volonté de ralentir,
de calmer le jeu. Une forte résistance politique et citoyenne se mobilise
à ce propos. La lenteur est le rythme de l’amour,
de la tendresse, de la conversation, de l’attention à l’autre,
de l’érotisme, de la jouissance du fait d’exister. Elle n’a que faire de
l’exultation de l’éjaculation précoce qui est au cœur du contemporain. Elle
revendique la slow food, les slow cities à l’encontre de la fièvre
ambiante.
D’où aussi l’engouement
récent de nos sociétés pour la marche que des centaines de millions d’hommes et
de femmes découvrent avec jubilation. Ils s’immergent dans une durée
qui s’étire, flâne, se détache de l’horloge. Cheminement dans un temps
intérieur propice à un retour sur soi, la marche sollicite
une suspension heureuse du temps, une disponibilité à se livrer à des
improvisations selon les événements du parcours. Elle ne consiste pas à gagner
du temps mais à le perdre avec élégance, le sourire aux lèvres. Occupation
pleine du temps, mais dans la lenteur, elle est une résistance à ces
impératifs de vitesse, d’urgence, de disponibilité qui élaguent le goût de
vivre. Aujourd’hui, les chemins sont emplis de flâneurs qui cheminent à
leur guise, à leur pas, en leur temps, en conversant paisiblement ou en
méditant le nez au vent. Seule la lenteur permet d’être à la hauteur des choses
et dans le rythme du monde. Elle est l’évidence du cheminement, elle
appelle une progression attentive, voire contemplative, la possibilité de
la halte pour profiter d’un lieu ou se reposer. Elle est un mouvement de respiration.
En ce qu’il se tisse dans
la lenteur, le temps devient la mesure du corps, il n’y a rien d’autre que
chaque moment qui passe. La marche est retour à l’élémentaire : l’aube, le
coucher du soleil, la nuit, la terre, l’herbe, les pierres, les collines, les
montagnes, l’eau, la pluie, le vent, elle nous rappelle notre humanité
essentielle immergée dans un monde qui nous dépasse et nous émerveille ou
nous inquiète. Echappée belle hors du temps ou dans un temps ralenti, la marche
n’est pas une recherche de performance ou une quête de l’extrême
sponsorisée par des marques commerciales, elle est un effort à la mesure des
ressources propres du marcheur.
David LE BRETON Sociologue
Auteur notamment de :
«Marcher : éloge des chemins et de la lenteur», (Métailié 2012) et de «l’Adieu
au corps» (Métailié 2013).
- Bonjour,
Nous vous invitons à participer à la
prochaine réunion d'Ecologie au Quotidien :
Le mercredi 09 juillet 2014, Salle
Beauvoisin de Die ( sous la salle Polyvalente).
- à 17h : C.A (dernier avant l’été)
- à 18h : Comité
d'Ethique (Premier sur le projet 2015)
- à 19h30 : pour un
repas partagé et à 20h30 : Travail sur le Projet 2015
(dernières propositions)
soyons le changement...que nous voulons voir dans le monde...
Conférences/Débats/Films/Expositions/Ateliers Spectacles/Visites de Sites/Soirées Conviviales
Les 3 Ecologies : personnelle, sociale et environnementaleThèmes :Territoiresen Transition, Préserver la Forêt, Biodiversité, L’Eau, Danger des Gaz de Schiste, Sortir du Nucléaire, Se soigner Autrement, Psychiatrie Citoyenne, Quelle BioVallée voulons-nous ?, Toxicité des OGM, Action Non-Violente, Collectifs Citoyens, Santé et Alimentation, Pour un Revenu d’Existence, Monnaies Locales, Centre de Soins Palliatifs Alternatifs, Solidarité Paysanne, Fabriquer une Eolienne, Permaculture, Communautés de Travail et de Vie, Les Indignés, Les Abeilles, Adolescence Autrement, Protéger les Haies, Transformation Personnelle/Transformation Sociale, Relation Nord/Sud, Toilettes Sèches, Démonstration d’Eco-Construction, Mobilité et Habitat léger, Eduquer Autrement, Véhicules Partagés, Résister, c’est Créer, Les Artisans du Changement, Quelle Paysannerie ?, Les Monnaies Locales, Eco-Habiter, Epargne Solidaire, Intelligence Collective, Renouveler la Démocratie…
Intervenants : Miguel Bénasayag, Michèle Rivasi,
LesDésobeissants, Tripalium, Pistil, Les Amanins, l’Ecole de la Nature et des Savoirs, Survie 26/07, LPO-Drôme, Bal Folk …
Vous pouvez vous connecter au film de présentation des Rencontres de l'Ecologie ( 1mn 56) grâce au lien suivant : http://www.terrealter.fr/voir.php?id=4
" Ecologie au Quotidien" a pour objectif de sensibiliser les habitants sur l'impact de nos gestes quotidiens sur l'environnement, la santé et la société et de proposer des alternatives. Pour ce faire l'association organise à Die, depuis 7 ans à la mi-janvier, les " Rencontres de l'Ecologie au Quotiden" pendant 12 jours et propose conférences, débats, ateliers pratiques, ateliers pour les jeunes, visites de sites, soirées artistiques, sur les 3 écologies: pesonnelle, sociale et environnementale. Espace de rencontres convivial où le plaisir de partager, d'échanger, de créer des projets, de danser permet d'imaginer et construire les transformations sociales et écologique de demain.
L'association met en réseau des associations de l'ensemble de la vallée de la Drôme afin de mutualiser les informations, actions et projets allant dans le sens de l'Ecologie et des valeurs humanistes. Ce réseau est un enrichissement de la société civile sur nos territoires, le résultat d'une responsabilisation de ses acteurs face aux enjeux de société et une volonté de travailler en commun pour un " Mieux vivre ensemble".