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jeudi 31 octobre 2013

Saint Julien en Beauchêne : Zone pour Hyper-sensibles aux Ondes...

Hautes-Alpes: projet de zone blanche pour personnes électrosensibles

Gap - Une petite commune des Hautes-Alpes, soutenue par la députée européenne EELV Michèle Rivasi, a annoncé mercredi son souhait de créer la première zone blanche de France, afin d'accueillir des personnes se disant hypersensibles aux ondes électromagnétiques.
Installé à Saint-Julien-en-Beauchêne, la zone à «très faible rayonnement électromagnétique», selon une étude de la Commission de recherche et d’information indépendantes sur les rayonnements électromagnétiques (CRIIREM), pourrait accueillir une trentaine de personnes pour une durée limitée.
Installé au pied d'une montagne et entouré de champs, ce centre ferait l'objet d'un suivi médical et permettrait à «des personnes exclues, victimes de discriminations de se ressourcer», a expliqué la députée européenne Michèle Rivasi, alors que la possible hypersensibilité de personnes aux champs électromagnétiques fait débat.
Le 15 octobre, l'agence nationale sanitaire (Anses) a en effet estimé que le risque d'exposition aux ondes électromagnétiques pouvait provoquer des modifications biologiques sur le corps, mais que les données scientifiques disponibles ne montraient pas «d'effet avéré» sur la santé.
Au stade du projet, le site qui nécessite des aménagements notamment l'enfouissement d'une ligne électrique et d'un transformateur, ainsi que l'installation d'un chauffage au gaz pour les personnes intolérantes aux émissions d'ondes électriques, pourrait voir le jour dans deux ou trois ans, a évoqué l'eurodéputée.
«Ce projet pourra voir le jour que si l’État nous soutient, or il fait tout pour que les zones blanches n'existent pas car ce serait alors reconnaître qu'il existe un problème avec ces ondes», a réagi Philippe Tribaudeau, président de l'association Une terre pour les EHS qui compte quelque 160 adhérents.
«Il faudra arracher la zone blanche à l’État. Le temps politique prend plusieurs années, mais nous c'est tous les jours que nous avons des appels de personnes hypersensibles», a ajouté le militant qui explique ressentir des «sensations de brûlures à la tête».
Un test en présence de personnes dites électro-hypersensensibles devrait avoir lieu en fin d'année afin de valider le projet. En 2011, deux femmes avaient trouvé refuge dans une grotte de la commune afin «d'échapper» aux ondes. 
MCD

jeudi 24 octobre 2013

Seule la Bio peut sauver les paysans...

«Recommencer de zéro»: la conversion au bio d'un agriculteur allemand

Spiesheim (Allemagne) - Armin Meitzler regarde ses vignes et se prend à rêver qu'un jour tous ses confrères agriculteurs passent au bio, comme lui, dans une Allemagne où l'offre est loin de satisfaire une demande croissante.
"Quand tous seront bio, on aura recréé ici un véritable écosystème", s'emballe-t-il.
Mais pour le moment il est le seul dans son village de Spiesheim, dans le sud-ouest de l'Allemagne, à avoir franchi le pas.
Sa parcelle de vigne se démarque des autres: c'est la seule où les herbes folles poussent librement entre les rangées. "Il n'y a que dans des herbes hautes que peuvent s'établir des insectes prédateurs", qui vont tenir les parasites éloignés des pieds de vigne mieux que tout insecticide, explique-t-il. "Et en plus ça fleurit!".
M. Meitzler, 46 ans, et sa femme Monika ont décidé en 2011 de convertir l'exploitation familiale au bio. L'idée leur trottait dans la tête depuis longtemps, et Fukushima  est venu leur rappeler avec force que "les choses ne pouvaient pas continuer comme cela".
Le processus est long: leur première récolte 100% bio sera pour 2015, tout ce qu'ils produisent entre temps -outre la vigne, ils font pousser essentiellement céréales et soja- ne peut servir que de fourrage. Pendant les trois ans de la conversion, c'est toute la rotation des cultures qui est remise à plat, afin de régénérer entièrement le sol.
Un nouveau départ
"Nous recommençons de zéro", explique M. Meitzler, qui bouillonne de projets. Cette année il veut planter aussi du seigle, de l'orge d'hiver, du lin.
Ce nouveau départ ne fait pas l'unanimité: son père, dont il a hérité l'exploitation, était résolument contre. Voisins et confrères "observent très attentivement ce que nous faisons".
"Je me vois comme un pionnier", dit-il, espérant faire des émules.
Mais les perspectives de revenus plus élevés du bio ne suffisent pas à motiver, dans une région fertile où l'agriculture rapporte plutôt bien. Nombre d'agriculteurs ont aussi découvert l'énergie comme débouché, en installant des éoliennes sur leurs surfaces, ou en se lançant dans le biogaz subventionné.
Au début de la dernière décennie, le gouvernement allemand d'alors -auquel participaient les Verts- avait formulé un objectif de 20% des surfaces cultivables consacrées au bio d'ici 2020, et mis en place des mécanismes de soutien.
En 2012, cette part était tout juste de 6,3%. Une croissance trop lente pour satisfaire une demande soutenue de produits bio, et idéalement régionaux.
La faute en incombe principalement aux politiques, déplore la fédération BÖLW de l'alimentation bio. Depuis 2005 les pouvoirs publics ont détricoté le soutien à la conversion, au niveau fédéral et régional.
M. Meitzler perçoit des primes à l'hectare pendant tout le temps que dure sa conversion. Mais dans certains Länder, à l'Est notamment, les paiements ont été gelés ou bien le régime est trop incertain pour que les agriculteurs tentent l’aventure.
Concombres et carottes importés
Résultat, "le fossé se creuse entre la demande et l'offre en provenance d'Allemagne", déplore la BÖLW. Le trou est comblé par des importations, avec un coût élevé pour l'environnement qui va radicalement à l'encontre de la philosophie bio. En 2012 plus de la moitié des concombres bio vendus en Allemagne étaient importés, souvent de Bulgarie, et 40% des carottes.
Des incitations financières seules ne suffiront toutefois pas à susciter les vocations, croient les Meitzler.
"Si on le fait juste pour l'argent cela ne marche pas, il faut y croire", dit Monika Meitzler. Et ce d'autant plus que la charge de travail est autrement plus élevée pour l'exploitant bio, qui doit accomplir manuellement un certain nombre de tâches auparavant confiées à machines ou engrais.
"C'est notre plus gros problème, reconnaît son mari, qui exploite ses 140 hectares avec l'aide d'un seul salarié. "Je ne vais pas pouvoir continuer comme cela, il va falloir recruter quelqu'un".

mardi 15 octobre 2013

Rencontres Citoyennes et écologiques de Die : J-100



Les Rencontres de l’Ecologie de Die et la Biovallée de la Drôme auront lieu de vendredi 24 janvier au Lundi 03 février 2014 à Die (10 jours)et du 18 janvier au 09 février dans toutes la Vallée (22 jours). 92 rendez vous,  180 invité(e)s, 22 lieux investis, Cinéma, Théâtre, spectacles enfants et adultes, jeux, visites de sites et fermes, exposition , ballades nature,  Conférences débats, Word café, ateliers découverte et d’échange, Forum ouvert, Théâtre de l’opprimé, temps informels et rencontres des citoyens du monde…Soirée conviviales
Le thème 2014 :« Biodiversité : Cultivons la Vie »
À l’échelle mondiale la biodiversité est menacée et certains scientifiques parlent même d’une nouvelle crise d’extinction du vivant. Pendant des siècles, les populations rurales (ben oui c’est nous) ont favorisé la biodiversité et l'ont favorisé pour assurer leur subsistance. Les agriculteurs gèrent les ressources génétiques depuis qu'ils ont commencé à cultiver des végétaux et élever des animaux. Depuis 13 000 ans environ, ils sélectionnent des variétés de plantes et des races d'animaux pour les adapter à des environnements variés et pour répondre à divers besoins nutritionnels et sociaux. L'immense diversité génétique qu'on trouve dans les systèmes traditionnels est le produit de l'innovation et de l'expérimentation passées et actuelles. La FAO a reconnu ce fait en énonçant les droits des agriculteurs, qui reconnaissent la contribution passée, présente et future des agriculteurs à la conservation, à l'amélioration et à la diffusion de cette Biodiversité.
Vitale et fragile  
L’homme utilise et manipule au quotidien la biodiversité pour se nourrir, se vêtir, se loger ou même se divertir. Indispensable à sa survie sur la planète, la biodiversité est constamment sollicitée. Mais les besoins sont en constante augmentation, les ressources naturelles s’épuisent et l’érosion de la biodiversité s’accroît. Face à ce constat alarmant, certaines institutions ont élaboré des stratégies et dispositifs de protection de la biodiversité. Préserver l’environnement reste cependant l’affaire de chacun. Si nous le voulons bien, nos modes de vie et de consommation pourraient être adaptés pour contribuer à la sauvegarde de ce trésor qu’est la biodiversité.
Cette diversité n’est pas qu’agricole….
La lutte pour la préservation de la diversité culturelle et celle de la diversité biologique sont intiment liées. À travers le monde, des milliers de cultures traditionnelles sont en voie de disparition sous la pression de la modernité. À travers la perte de ces cultures, des savoirs traditionnels, des manières de nommer le monde, de comprendre notre environnement sont perdus à jamais. L’érosion de la diversité culturelle contribue à l’érosion de la diversité biologique et inversement. Pourquoi ? Simplement parce que les cultures traditionnelles et locales sont fortement ancrées dans leur environnement et contribuent généralement à sa préservation.
Préserver l’une, c’est préserver l’autre.
L’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO) constate que nos principaux véhicules des expressions culturelles, sont menacées d’extinction et que plus de 90 % de ces langues risquent de disparaître. Ces langues traditionnelles, qui ont émergé sur des centaines d’années, sont invariablement teintées de leur environnement. Les Inuits possèdent des dizaines de mots pour nommer la glace et la neige. Des peuples sud-américains et africains peuvent nommer des phénomènes que notre science ne comprend pas toujours.
La disparition des cultures agricoles traditionnelles et leur remplacement par des cultures uniformes mènent à l’effritement de la biodiversité et de la richesse culturelle dans nombre régions du globe. Au Mexique, chaque village possédait sa variété de maïs locale.
Les pressions des trusts ont fait disparaître beaucoup de ces variétés, et par le fait même les cultures locales. L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture FAO estime que 75 % de la diversité des cultures vouées à l’alimentation et à l’agriculture a été perdue entre 1900 et 2000. Avec elles, des cultures locales se sont éteintes.
Le Diois et la Biovallée de la Drôme, un territoire sur lequel vivent des milliers d’espèces de plantes et d’animaux sauvages, jouissent ainsi d’une chance inouïe. Cette biodiversité et cette diversité culturelle doivent non seulement être protégées adéquatement, mais doivent aussi permettre d’innover et de mieux imaginer notre développement.
« D’ailleurs on est d’ici »
A une diversité de conditions climatiques, physiques, géographiques ou historiques répond une grande diversité d’écosystèmes, naturels ou anthropisés. Forêt, montagne, champ cultivé, rocher ou étang se retrouvent imbriqués les uns dans les autres, sans frontières. Etudier des écosystèmes revient à s’intéresser à l’ensemble des relations au sein des communautés d’espèces et entre ces espèces et leur environnement. La diversité des écosystèmes correspond à la variété et la variabilité des habitats et des communautés dans le temps et l’espace, mais aussi aux multiples relations qu’elles ont entre elles. Chaque écosystème change au cours du temps, soumis à une dynamique interne : mortalité et renouveau des multitudes d’espèces qui le composent.
En étant culturellement riches et ancrés dans leur environnement, les natifs et les arrivants sont les gardiens de notre diversité culturelle voire énergétique, agricole. Leurs savoirs méritent d’être valorisés puisqu’ils intègrent remarquablement les principes de développement durable. Ces femmes et hommes subissent sans cesse les assauts d’une modernité imposée et destructrice. Comme Eva Idelon, paysanne du Vercors le disait si bien : « Nous sommes passés du travail des boeufs aux avions à réaction en une génération ».
À cette modernisation rapide s’ajoute la pression du réchauffement climatique qui menace nos modes de vie. Lutter contre les changements climatiques n’est pas un choix mais une nécessité : il en va de la survie même des humains et de leur humanité.
En somme, notre diversité biologique est porteuse de diversité culturelle, et inversement. Intégrer les savoirs et  la biodiversité à notre bagage culturel devrait être tout aussi naturel que de connaître notre histoire.
Après tout, nous avons, nous aussi, des dizaines de mots pour nommer la pluie ou rêver notre futur, des centaines de lieux portant des noms autochtones, et des milliers d’années d’héritage naturel en partage avec tous ceux qui vivent et veulent préserver maintenant cette fragile terre commune. Affirmons « la valeur intrinsèque des éléments de la diversité biologique sur les plans environnemental, génétique, social, économique, scientifique, éducatif, culturel, récréatif, esthétique ». Continuellement, il nous faudra composer, combiner et conjuguer les expertises contradictoires, les intérêts des acteurs en présence, les échelles spatiales, les textes de référence de différents niveaux… Ainsi pourra être mise en place la démocratie de la biodiversité appelée de nos vœux.
En conclusion, remarquons que la notion de biodiversité qui a d’abord permis de poser les questions de nature nous invite aujourd’hui à repenser le lien de l’homme avec le monde du vivant. Faire société avec la biodiversité, tel est aujourd’hui notre défi.
  Les 3 Ecologies : personnelle, sociale et environnementale
Thèmes : Territoires en Transition, Arbre qui es-tu, Biodiversité menacée : quelles solutions ?, L’Eau, Se soigner Autrement, Etre acteur de la BioVallée, La bio peut-elle nourrir le monde ? Café Installation Paysans, Le désarmement nucléaire, Zones Humides,  l’ortie fée de la résistance, La magie des Haies, Relation Nord/Sud, Eco-Construction, Habitat léger, Eduquer Autrement, Résister c’est Créer, Les Artisans du Changement, André Gortz un visionnaire, Eco-Lieux,  La Non-Violence, Hommes et Migration, Le courage en démocratie, Entrer dans un monde de Coopération,  Le lobbying, les résistances au changement, la désinformation, le Produit Intérieur Doux, Pollinisation des savoirs, Eco-volontariat, L’écoute active, Pour éviter le krach ultime, Semences de résistance,  Flore de la Drôme,  Faune de nos jardins, Forum des acteurs de l’environnement…
Intervenants : Pierre Lorrouturou, Les poètes du Diois et Vercors,  Michèle Rivasi, Philippe Hanus, Christine Marsan, Marie Romanens, Jean Lapiana et la Maison de Gardane, Paul Quilès, Elisabeth Rivière, Marc Dufumier, Marie-Pierre de Thiersant, Marc Laimé, Simona Tersigni, Daniel Cauchy, Chantal Crenn, Cinthia Fleury,  Jean-Claude Rouchouse, Benjamin Zilberman, Jean-François Noblet, Alain Pontoppidan, Agribiodrome, Gilles Fert, Benoit Betton et PNRV,  LPO-Drôme, Rue de la Soif, Chamboul’Tout…
Ecologie au Quotidien, samedi 08 juin 2013
Ecologie au Quotidien
DIE, Rhône-Alpes, France
Le Chastel 26150 DIE
Tel : 04 75 21 00 56       
Vidéos des Rencontres de l'Ecologie
Film de 1,56mn : http://www.terrealter.fr/voir.php?id=4
2009 Film de 2,30mn : http://www.dailymotion.com/video/xa2yh4_ecologie-au-quotidien_webcam?from=rss

mercredi 9 octobre 2013

Mémoire de la contamination des légumes "au mercure"...

Minamata : hommage international aux victimes du mercure au Japon

Tokyo - Des délégués de quelque 140 pays ont rendu hommage mercredi à Minamata, dans le sud du Japon, aux milliers de Japonais victimes du plus grave empoisonnement au mercure de l'histoire.
Ces délégués ont déposé des gerbes de fleurs et se sont recueillis au pied d'un monument dédié aux morts, en marge d'une conférence internationale visant à signer un traité sur l'usage et les émissions de mercure.
A Minamata, à partir de la fin des années 1950, plusieurs dizaines de milliers de personnes sont tombées malades - dont 2.000 sont mortes depuis - en mangeant des poissons et des crustacés chargés de mercure rejeté sauvagement dans la mer par une usine.
Le but de la conférence, qui se tient depuis lundi dans la ville voisine de Kumamoto, est de donner vie à la «Convention Minamata» adoptée en janvier dernier à Genève.
Cet accord vise à réduire au niveau mondial les émissions de mercure très toxiques pour la santé et l'environnement, mais aussi la production et les utilisations du mercure, en particulier lors de la fabrication de produits et lors de processus industriels.
C'est précisément ce texte, qui traite également de la question du stockage et du traitement des déchets, qui est ouvert à la signature des Etats à Kumamoto.
Le mercure est un métal lourd très toxique pour les êtres vivants. Une exposition trop forte au mercure nuit au système immunitaire et peut entraîner d'autres problèmes comme des troubles psychologiques ou digestifs, la perte de dents, des problèmes cardiovasculaires ou respiratoires.
Une fois ratifié par 50 Etats, le traité entrera en vigueur, d'ici trois ou quatre ans selon les organisateurs de la conférence.
Cette convention prévoit notamment qu'en 2020 des produits utilisant du mercure, comme les thermomètres, devront avoir disparu. Elle donne également un délai de 15 ans aux Etats pour arrêter les mines de mercure.
Selon le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), sur les 100 dernières années, les quantités de mercure présentes dans les 100 premiers mètres de profondeur des océans, et provenant d'émissions liées à l'activité humaine, ont doublé. Les concentrations dans les eaux profondes ont, elles, augmenté de 25%.
MCD

jeudi 3 octobre 2013

Fukushima continue

Fukushima: 23 tonnes d'eau radioactive débordent des réservoirs



Tokyo - La compagnie gérante de la centrale accidentée de Fukushima  a indiqué mercredi que 23 tonnes d'eau de pluie un peu contaminée avaient débordé des zones de réservoirs de stockage de liquide radioactif, et signalé la découverte par ailleurs d'un petit écoulement de la partie supérieure d'une citerne.
Un typhon a frôlé mercredi le Japon et provoqué de fortes pluies dans l'est mercredi, averses auxquelles n'a pas échappé le complexe atomique ravagé par le tsunami du 11 mars 2011.
Cette eau de pluie s'est accumulée dans les zones où sont installés des réservoirs, lesquelles sont couvertes d'une dalle de béton et entourées d'un muret d'une trentaine de centimètres.
La quantité d'eau était telle qu'elle a franchi cette petite barrière et a pénétré dans le sol alentour, selon Tokyo  Electric Power (Tepco).
Des mesures effectuées sur l'eau restante ont montré un niveau de rayonnements bêta relativement faible de 15 becquerels par litre. Le total de césium radioactif y atteint pour sa part 33 becquerels par litre, soit trois fois plus que la limite fixée pour l'eau potable.
Tepco a en outre indiqué soupçonner un deuxième débordement, non quantifié, dans une autre zone de réservoir. Le niveau de radioactivité mesuré à cet endroit est un peu inférieur, selon la compagnie.
Par ailleurs, lors d'opérations de récupération d'eau de pluie, des gouttes ont été remarquées par un ouvrier sur la partie supérieure d'un réservoir de stockage d'une autre zone. Des examens sont en cours a indiqué Tepco dans un courriel.
Mardi déjà, 4 tonnes d'eau de pluie radioactive s'étaient accidentellement répandues au sol alors que des travailleurs la pompaient pour la transvaser dans un réservoir de 12 tonnes vide.
La centrale accidentée Fukushima Daiichi regorge d'eau radioactive en partie stockée dans un millier de réservoirs ou accumulée dans les sous-sols du site.
Tepco se débat depuis plus de deux ans avec ce liquide dont la quantité augmente de jour en jour, une partie s'écoulant dans l'océan Pacifique voisin.
Récemment, des pluies torrentielles ont provoqué une accumulation d'eau de pluie sur le site, que le groupe s'escrime à pomper pour éviter qu'elle ne soit trop contaminée et ne pollue davantage encore le sol et les nappes phréatiques.
MCD