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vendredi 29 novembre 2013

Enfin libre....

Russie: le dernier membre de l’équipage de Greenpeace sort de prison

Saint-Pétersbourg - Le dernier membre d’équipage du navire de Greenpeace arraisonné en septembre dans l'Arctique russe, l'Australien Colin Russel, est sorti vendredi de prison à Saint-Pétersbourg, au lendemain d'une décision de justice lui accordant la liberté sous caution.
«Colin Russel est sorti de prison. La caution de deux millions de roubles (45.000 euros) a été versée», a déclaré Violetta Ryabko, porte-parole de Greenpeace.
Colin Russell était le seul militant sur les trente membres d'équipage de l'Arctic Sunrise qui n'avait pas bénéficié de cette mesure en première instance.
Il avait été le premier à passer devant un tribunal le 18 novembre et avait alors vu sa détention provisoire prolongée de trois mois, jusqu'au 24 février.
Les 29 autres militants sont tous sortis de prison entre temps mais ne peuvent quitter la Russie.
Les trente membres d'équipage du navire, parmi lesquels figurent 26 étrangers, avaient été arrêtés en septembre après une action ciblant une plateforme pétrolière de Gazprom dans l'Arctique, qui visait à dénoncer les risques de l'exploitation d'hydrocarbures dans cette vaste zone aux écosystèmes particulièrement fragiles.
Détenus pendant plusieurs semaines à Mourmansk, au-delà du cercle polaire, ils ont été transférés début novembre à Saint-Pétersbourg (nord-ouest).
Inculpés dans un premier temps de piraterie, un crime passible de 15 ans de prison, ils ont ensuite été inculpés de hooliganisme, ce qui leur fait encourir jusqu'à sept ans de détention.
La semaine dernière, le Tribunal international du droit de la mer, basé à Hambourg (Allemagne) et saisi par les Pays-Bas, dont l'Arctic Sunrise bat pavillon, avait demandé à la Russie de laisser les membres étrangers de l'équipage quitter son territoire.
Moscou, qui a boycotté le procès de cette juridiction des Nations unies compétente pour régler les litiges maritimes internationaux, avait déclaré ne pas reconnaître la compétence du tribunal dans ce litige. 
MCD

jeudi 28 novembre 2013

Arrêt de sept permis en Ile de France...

Le ministre de l'Ecologie et de l'Energie Philippe Martin, le 13 novembre 2013 à ParisLa France refuse sept permis pétroliers du bassin parisien à Hess Oil

Paris - Le ministre français de l'Ecologie et de l'Energie Philippe Martin a refusé jeudi de valider le transfert à l'américain Hess Oil de sept permis pétroliers situés dans le bassin parisien, comme le réclamaient des élus et des associations hostiles à l'extraction du gaz et du pétrole de schiste.
«Je refuse de signer la mutation (transfert de propriété, NDLR) de ces permis de recherche d'hydrocarbures qui avaient été octroyés par le précédent gouvernement à Toreador, dans le bassin parisien», a annoncé M. Martin dans un entretien au quotidien Le Parisien paru jeudi.
«Pouvais-je valider ces mutations de permis alors que leur objectif initial était exclusivement d'explorer des gaz de schiste et que la société américaine qui les a rachetés est spécialisée dans l'extraction de gaz de schiste ? Vu les couches géologiques visées par ces forages, cela implique forcément d'avoir recours à la fracturation hydraulique qui est un procédé interdit en France», a justifié le ministre.
M. Martin, lui-même un farouche opposant à l'exploitation du gaz et du pétrole de schiste, assume au passage le risque que l'Etat doive payer des indemnités à Hess.
«Certes, il y a des astreintes financières. Hess Oil réclame environ 30.000 euros par permis. Mais nous allons tenter d'obtenir lors de l'audience en justice du 6 décembre une remise de ces indemnités. Dans tous les cas, ce n'est rien à côté du coût environnemental et sociétal qu'aurait impliqué cette exploration de notre sous-sol», a-t-il fait valoir.
Concernant la réforme à venir du code minier, repoussée à plusieurs reprises par le gouvernement et qui pourrait conduire à une modification des procédures d'attribution des permis, le ministre souligne qu'un rapport lui sera remis le 10 décembre.
Ces sept permis concernant des parties de la Seine-et-Marne, de l'Aisne, de l'Aube, de la Marne, de l'Yonne et du Loiret avaient été attribués à l'origine à la compagnie Toreador, mais ont depuis été rachetés par la société américaine Hess Oil. Ils faisaient l'objet, comme le prévoit le code minier, d'une demande de «mutation» auprès du ministère.
Celui-ci, qui refusait d'accorder son feu vert, avait été condamné fin septembre par le tribunal administratif de Cergy-Pontoise (Val-d'Oise) à «réexaminer» les demandes de Hess Oil.
APL

dimanche 24 novembre 2013

Les Rencontres de L'Ecologie de Die et la Biovallée de la Drôme dans 58 jours...



       

En Drôme dans la Biovallée® du 18 janvier au 9 février 2014

A Die dans la Salle Polyvalente du 24 janvier au 03 février 2014

Les 12èmes Rencontres de l’Ecologie au Quotidien

«  Biodiversité, Cultivons la Vie»

« Les humains doivent se reconnaître dans leur humanité commune, en même temps que reconnaître leur diversité tant individuelle que culturelle. »
                                                     Edgar Morin

La biodiversité, c’est le passage du concept de l’homme et la nature à celui de l’homme dans la nature, voire l’homme est la nature.
C’est l’ensemble des êtres vivants avec leur diversité, y compris génétique, et leurs relations.
On peut dire que c’est le tissu vivant du phénomène que l’on appelle la vie.
Ce tissu inclut aussi l’être humain et les centaines de microbes qui vivent dans son tube digestif. L’homme et ce qui a fait sa civilisation, à savoir l’agriculture avec toutes ses variétés de plantes cultivées et d’animaux élevés, sont partie intégrante de la biodiversité.
La biodiversité est bien plus qu’un catalogue d’espèces, la vie est partout, elle interagit avec notre atmosphère, le climat, les paysages, ce que nous mangeons, le pétrole et le charbon que nous consommons.
Tout ceci repose sur le vivant et sa diversité.
Les fonctions de la biodiversité utiles aux activités humaines, comme l’épuration des eaux, la décomposition des déchets ou encore la pollinisation des cultures, commencent ainsi à être reconnues.
Les écosystèmes naturels contribuent à maintenir la vie humaine sur terre, purification de l'air et de l'eau, atténuation de la gravité des sécheresses et des inondations…La biodiversité constitue une ressource naturelle capitale : alimentation, médicaments…
Nous sommes, les humains, de plus en plus nombreux à être saisis par la crise écologique et en particulier par l’extinction des espèces. La dégringolade continue.  En milliers, plantes et animaux disparaissent
Après des dizaines d’années de palabres…
Nous sommes la biodiversité.

« Quand l’homme n’aura plus de place pour la nature, peut-être la nature n’aura t-elle plus de place pour l’homme. »
                                                                                  Stefan Edberg
Sauf indication contraire, les conférences, films et ateliers se déroulent à la Salle Polyvalente (Bd du Ballon)
ou dans des salles municipales ou privées  à Die-26
et dans ce cas, elles sont précisées).

« C'est une triste chose de songer que la nature parle et que le genre humain n'écoute pas »                                                     Victor Hugo

Dimanche 19 janvier     

*Livron sur Drôme –Salle Aragon, Mairie de Livron
17h30 Film/Débat : Welcome to Fukushima d’Alain de Halleux
Prolongation des réacteurs nucléaires français jusqu’à 50 ans : un projet inconscient et irresponsable!
FRAPNA-StopTricastin-SDN26/07-Ensemble Livron-CRIIRAD

Début des Rencontres de l’Ecologie au Quotidien
à la Salle Polyvalente de Die - Bd du Ballon

Buvette et Restauration Biologique et Locale sur place

Jeudi 23 Janvier  ( cela arrive... dans quelques jours)

samedi 23 novembre 2013

Russie: 29 militants écologistes libérés ...encore un en prison.

Russie : 29 militants de Greenpeace en liberté sous caution

Saint-Pétersbourg - Presque tous les membres de l'équipage du navire de Greenpeace arraisonné en septembre en Russie étaient sortis de prison sous caution vendredi, mais la justice internationale a réclamé qu'ils puissent quitter le pays.
Le Tribunal international du droit de la mer, basé à Hambourg et saisi par les Pays-Bas, dont l'Arctic Sunrise de Greenpeace bat pavillon, a ordonné de lever la saisie du navire contre le versement d’une caution de 3,6 millions d'euros et de permettre aux membres étrangers de l'équipage de quitter le pays.
Cette juridiction des Nations unies compétente pour régler les litiges maritimes internationaux, a demandé dans sa décision à la Russie d'autoriser «toutes les personnes qui ont été détenues (...) à quitter le territoire et les zones maritimes relevant de sa juridiction».
Les membres étrangers de l'équipage, libérés sous caution de 2 millions de roubles chacun (45.000 euros), ne peuvent quitter le territoire russe selon la décision des tribunaux de Saint-Pétersbourg, a indiqué à l'AFP le directeur exécutif de Greenpeace Kumi Naidoo, qui se trouvait à l'audience à Hambourg.
«A cette heure, 29 (sud 30 ndlr) ont bénéficié d'une décision de libération sous caution, 23 ont déjà été relâchés. Nos collègues russes ont rejoint leurs familles à Moscou mais le reste de nos collègues du monde entier n'ont pas le droit de quitter le pays», a-t-il déclaré.
La diplomatie russe a d'ores et déjà déclaré que Moscou, qui a boycotté le procès, ne reconnaissait pas en ce cas précis la compétence du tribunal international du droit de la mer, qui empiète selon elle sur son «droit souverain».
Le capitaine de l'Arctic Sunrise, l'Américain Peter Willcox -- qui commandait en 1985 le Rainbow Warrior dynamité par les services secrets français en Nouvelle-Zélande -- est sorti vendredi de son centre de détention à Saint-Pétersbourg (nord-ouest) après le versement de sa caution.
«Une saga loin d'être terminée»
«Nous menons des actions pacifiques et non-violentes. C'est la première fois, la première fois en 40 ans, que je passe plus d'une nuit en prison. Et comme tous mes collègues, cela ne m'a pas plu», a déclaré à sa sortie ce militant de longue date de Greenpeace, âgé de 60 ans.
Le Suisse Marco Weber, les Néerlandais Faiza Oulahsen et Mannes Ubels, le Canadien Paul Ruzycki, les Britanniques Kieron Bryan et Anthony Perrett et l'Argentin Miguel Hernan Perz Orzi ont aussi été libérés.
Ils ont été suivis un peu plus tard par les Britanniques Alexandra Harris, Frank Hewetson, Iain Rogers, le Néo-Zélandais Jonathan Beauchamp, la Turque Gizem Akhan, l'Ukrainien Rouslan Iakouchev et le Canadien Alexandre Paul.
Le Suédo-Américain d'origine russe Dmitri Litvinov et le Russe Roman Dolgov, pour lesquels la justice s'est prononcée vendredi, ont aussi pu quitter dans la soirée leur prison.
Onze membres d'équipage avaient déjà été libérés mercredi et jeudi.
«Une saga loin d'être terminée»
Un seul militant, l'Australien Colin Russell, a vu sa détention provisoire prolongée de trois mois, jusqu'au 24 février. Selon l'ambassadeur australien en Russie, il devrait faire appel et est confiant dans la décision qui sera rendue.
Un peu plus tôt dans la journée, le président Vladimir Poutine a affirmé que les autorités russes n'avaient pas l'intention d'interférer dans cette affaire.
«La direction politique de la Russie n'a pas l'intention d'interférer dans ce procès», a-t-il déclaré après une rencontre à Saint-Pétersbourg avec le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan.
«Il n'y a pas d'intention d'aggraver quoi que ce soit ou de maintenir en détention quelqu'un en particulier», a-t-il ajouté.
Les 30 membres de l'équipage arrêtés en septembre après une action contre une plateforme pétrolière de Gazprom dans l'Arctique ont été inculpés de piraterie, puis, fin octobre, de hooliganisme.
Il n'a pas été clairement dit si la première accusation, passible de 15 ans de prison maximum, avait été levée, la seconde pouvant quant à elle entraîner une peine allant jusqu'à sept ans de détention.
MCD

mercredi 20 novembre 2013

La Russie libère nos militants....

Greenpeace : la justice russe libère douze militants sous caution

Saint-Pétersbourg - La justice russe a libéré mardi sous caution neuf membres de l'équipage du navire de Greenpeace  arraisonné en septembre après une action contre une plateforme pétrolière dans l'Arctique, portant à douze le nombre des militants qui vont être relâchés.
Le Français Francesco Pisanu, la Finlandaise Sini Saarela, la Brésilienne Ana Paula Alminhana Maciel, le Néo-Zélandais David John Haussmann, l'Argentin Miguel Hernan Perz Orzi, le Polonais Tomasz Dziemianczuk, l'Italien Cristian d'Alessandro, l'Argentine Camila Speziale et le Canadien Paul Ruzycki, arrêtés en septembre, vont être libérés après avoir versé leur caution.
Selon Greenpeace, neuf audiences étaient prévues pour mardi à Saint-Péterbsourg (nord-ouest), où les 30 militants du navire Arctic Sunrise de Greenpeace ont récemment été transférés après avoir d'abord été incarcérés à Mourmansk, le port russe de la mer de Barents.
L'examen des autres cas reprendra mercredi dans l'ancienne capitale impériale russe.
Lundi, au premier jour des audiences, trois Russes - le porte-parole Andreï Allakhverdov, le médecin de bord Ekaterina Zaspa et le photographe pigiste Denis Siniakov - avaient bénéficié d'une mesure similaire. Leur caution s'est élevée pour chacun à deux millions de roubles (45.000 euros).
En revanche, l'Australien Colin Russell a vu sa détention provisoire prolongée de trois mois, jusqu'au 24 février.
L'ONG a annoncé qu'elle paierait les cautions des militants libérés.
Toujours inculpés
Mardi, Greenpeace a publié une photo de la Brésilienne, la première étrangère libérée sous caution, souriante au moment de l'annonce de la décision du tribunal.
«C'est la nouvelle la plus joyeuse que j'ai reçue depuis deux mois, mais justice sera faite uniquement lorsque toutes les charges absurdes auront été levées», a réagi Rosangela Maciel, la mère de cette femme de 31 ans, dans un communiqué diffusé par Greenpeace.
Sur une autre photo, on peut voir Tomasz Dziemianczuk, le sourire aux lèvres, derrière les barreaux de la cage de laquelle il assistait à son audience.
Kumi Naidoo, le directeur exécutif de Greenpeace, a lui aussi tenu à souligner que l'affaire n'était pas réglée.
«Nous n'avons aucune idée des conditions dans lesquelles vont vivre nos amis lorsqu'ils seront relâchés, s'ils seront assignés à résidence ou s'ils auront le droit de sortir», a-t-il dit.
«Ce dont nous sommes certains, c'est qu'ils sont toujours inculpés et qu'ils risquent des années de prison s'ils sont condamnés pour un crime qu'ils n'ont pas commis», a-t-il poursuivi.
M. Naidoo a ajouté que Greenpeace avait le «cœur brisé» pour le militant australien dont la détention a été maintenue, Colin Russell.
Tollé dans la société civile
Plusieurs tribunaux de Saint-Pétersbourg ont entamé lundi l'examen de la détention provisoire des 30 membres de l'équipage du navire de Greenpeace, dont le délai initial de détention de deux mois expire le 24 novembre.
Greenpeace avait annoncé vendredi que le comité d'enquête, principal organe chargé des investigations criminelles en Russie, souhaitait le maintien en détention de l'équipage trois mois supplémentaires, pour «complément d'enquête».
L'Arctic Sunrise de Greenpeace avait été arraisonné en septembre par un commando héliporté après une action contre une plate-forme pétrolière du géant russe Gazprom.
Quelques membres de l'ONG, à bord de canots pneumatiques, avaient tenté de grimper sur ces installations pour y déployer une bannière dénonçant les risques pour l'environnement.
Les 30 membres de l'équipage ont été inculpés de «piraterie», puis, fin octobre, de «hooliganisme».
Il n'a pas été clairement dit si la première accusation, passible de 15 ans de prison, avait été levée, la seconde pouvant quant à elle entraîner une peine de sept ans.
La détention de l'équipage de l'Arctic Sunrise a provoqué un tollé dans la société civile au plan international.
Des célébrités comme Madonna   et Paul McCartney ont appelé à leur libération et les actions de protestation se sont multipliées dans le monde.
Le tribunal international du droit de la mer, qui siège à Hambourg, en Allemagne, doit rendre sa décision le 22 novembre sur l'affaire. Cette juridiction des Nations unies, compétente pour régler les litiges maritimes, a été saisie par les Pays-Bas car l'Arctic Sunrise bat pavillon néerlandais.
La Russie a décidé d'ignorer cette procédure.
MCD

lundi 18 novembre 2013

Les pertes dues au dérèglement climatique ont quadruplé...

Le président de la Banque mondiale (BM) Jim Yong Kim, le 14 novembre 2013 à WashingtonLes pertes dues aux catastrophes naturelles quadruplées en 30 ans

Varsovie - Les pertes dues à des catastrophes naturelles s'élèvent à environ 200 milliards de dollars par an depuis une décennie, soit 4 fois plus que dans les années 80, indique lundi un rapport de la Banque mondiale, qui appelle à l'action contre le changement climatique.
Ces trente dernières années, quelque 2.5 millions de personnes ont été tuées dans des catastrophes naturelles, dont les trois-quart liées à des évènements météorologiques extrêmes, avec des dommages s'élevant à 4.000 milliards de dollars, précise ce rapport publié à Varsovie en marge de la conférence climat de l'ONU.
«Le typhon Haiyan, le plus puissant à avoir jamais touché les Philippines, donne à voir combien le changement climatique intensifie la sévérité des évènements météorologiques extrêmes», a déclaré le président de la BM, Jim Yong Kim, dans un communiqué.
De «tels évènements tragiques montrent au monde qu'il ne peut plus s'offrir de remettre à plus tard une baisse des émissions de gaz à effet de serre, et qu'il faut aider les pays à se préparer à vivre dans un monde où les risques seront plus grands», a-t-il ajouté.
«On ne peut pas connecter chaque évènement météorologique au changement climatique, mais les scientifiques ont averti que les évènements extrêmes vont augmenter en intensité avec le changement climatique», a précisé Rachel Kyte, vice-présidente de la Banque Mondiale (BM) pour le développement durable.
Le lien entre le changement climatique et les typhons est un point très débattu entre scientifiques.
Le rapport de la BM rappelle que les pays les plus touchés sont aussi les plus pauvres. Ainsi l'ouragan Thomas qui a dévasté Sainte Lucie en 2010 a provoqué des dégâts équivalent à 43% de son PIB.
A Varsovie, les pays en développement réclament une aide des pays riches au titre des «pertes et dommages» subis à cause du réchauffement climatique, et la mise en place d'un nouveau «mécanisme» qui traiterait de ces questions.
Il s'agit des dommages que ni des mesures de réduction de gaz à effet de serre, ni d'adaptation, comme la construction de digues, ne pourront éviter.
Ce point, l'un des plus disputés à Varsovie, est très sensible pour les pays du Nord, auxquels les pays du Sud rappellent régulièrement leur «responsabilité historique» dans le réchauffement.
Les pays industrialisés redoutent de devoir payer des «réparations» et craignent de possibles implications en justice.
MCD

dimanche 17 novembre 2013

L'or ne se mange pas...

Grèce: plus de 5.000 manifestent contre un projet de mine d'or



Thessalonique (Grèce) - Plus de 5.000 personnes ont manifesté samedi à Thessalonique, deuxième ville grecque dans le Nord, contre un projet controversé de mine d'or dans la région proche de Chalcidique, à l'occasion de la Journée mondiale d'action contre les mines d'or.
«La poussière toxique n'a pas de frontières. Non aux mines d'or!», proclamait la banderole principale du cortège des manifestants, qui selon la police était environ 5.000.
A Athènes, plus de 500 personnes ont également manifesté en scandant des slogans contre «la violence policière» exercée ces derniers mois contre des habitants du village d'Ierissos à Chalcidique, qui s'opposent au projet de Hellenic Gold, filiale grecque du groupe canadien Eldorado Gold.
«Avec les forces antiémeutes et la violence, vous n'allez pas prendre l'or», scandaient les manifestants à l'appel des associations de gauche.
En mai, neuf personnes avaient été blessées, dont huit policiers, lors des heurts entre forces de l'ordre et habitants du village d'Ierissos en Chalcidique.
En février, des militants ont lancé des cocktails Molotov sur le site, blessant un garde et endommageant des équipements. Deux mois plus tard, des habitants de la région en colère ont saccagé un commissariat, accusant la police d'avoir fait un usage excessif de la force lors de l'arrestation de deux personnes soupçonnées d'avoir participé à l'attaque de février.
Les protestations pour réclamer l'arrêt du projet ont commencé depuis l'autorisation octroyée par le gouvernement en 2011 à Hellenic Gold pour commencer à creuser en Chalcidique.
Jusqu'ici près de 200 habitants de la région sont poursuivis en justice pour «résistance contre les autorités» et autres délits, ce qui provoque de vives réactions, les militants accusant les autorités «de vouloir criminaliser des mouvements sociaux».
Les opposants au projet considèrent que l'entrée en activité de la mine causerait des dommages irréparables à l'environnement, épuisant et contaminant les nappes phréatiques et polluant la région avec des substances chimiques nocives comme le plomb, le cadmium, l'arsenic et le mercure.
Mais le gouvernement soutient que le projet va créer des centaines d'emplois alors que le taux de chômage en Grèce est de 27%.
La péninsule boisée de Chalcidique attire de centaines de milliers de touristes tous les ans, surtout de Russie et des pays de l'Europe du sud-est.
MCD

mercredi 13 novembre 2013

Vers la disparition mondiale des Forêts...

La forêt tropicale «comme on ne l'a jamais filmée»

"Il était une forêt", en salles mercredi, montre la forêt tropicale "comme on ne l'a jamais filmée", se réjouit le botaniste Francis Hallé, qui parcourt la planète depuis 50 ans pour étudier ce monde luxuriant mais menacé.

«Il était une forêt», en salles mercredi, montre la forêt tropicale «comme on ne l'a jamais filmée», se réjouit le botaniste Francis Hallé, qui parcourt la planète depuis 50 ans pour étudier ce monde luxuriant mais menacé.
«Ces forêts ont été calomniées. L'enfer vert, c'est un vieux poncif datant de l'époque coloniale qu'il est grand temps de faire tomber par terre, l'objectif du film, c'est de montrer à quel point c'est beau, intéressant et pas dangereux!», explique  le botaniste, inspirateur et seul personnage humain du film.
Le scientifique connaît parfaitement les forêts tropicales dont il a pris l'habitude d'arpenter la canopée à bord d'un «radeau des cimes» et a su convaincre le réalisateur Luc Jacquet, oscarisé en 2006 avec «La Marche de l'Empereur», de faire découvrir ces géants des tropiques.
«C'est la forêt comme on ne l'a jamais filmée», se réjouit Francis Hallé, 75 ans, qui se bat contre la «disparition de son objet d'étude» depuis les années 60.
Mais plutôt qu'un énième manifeste contre la déforestation galopante - 13 millions d'hectares de forêts, principalement tropicales, disparaissent chaque année pour être converties en terres agricoles selon la FAO -, les deux hommes ont choisi de rendre hommage à la beauté de ces arbres et de raconter la génèse d'une forêt primaire, ces forêts jamais abîmées par l'homme qui ont aujourd'hui disparu ou presque.
Pour cette «évocation poétique et esthétique» de la forêt, tournée au Gabon et au Pérou, le «grand défi» est précisément d'avoir dû «faire un film avec des arbres, c'est-à-dire ce dont les cinéastes ont le plus peur», souligne Francis Hallé. «C'est immobile, silencieux et cela ne rentre pas dans le format du cinéma.»
Ce défi a «stimulé la créativité» du réalisateur, qui a mis au point un système de cordages sophistiqué, baptisé «Arbacam», permettant des travellings très souples le long d'arbres pouvant atteindre 70 mètres de haut, et utilisé un drone pour des vues aériennes magnifiques.
«Tout se passe là-haut»
Le parti pris du film: sensibiliser le spectateur à travers l'émotion plutôt qu'un cours magistral sur la géographie ou l'économie de forêts grignotées année après année par l'exploitation du bois, l'élevage, la culture de céréales ou l'extraction minière et pétrolière...
«Ce n'est pas un film pour les puristes de la science, mais il n'y a pas de contre-vérités scientifiques», souligne le botaniste, que le film montre constamment en train de dessiner plantes et branches, installé au sommet des plus grands arbres.
«Dans la canopée, je me sens vraiment très bien... L'être humain, en tant qu'espèce zoologique, est originaire de là-haut, on y est bien peut-être parce qu'on renoue avec nos origines», dit-il.
Pour un biologiste, «aller là-haut, c'est normal», ajoute-t-il. «Dans les sous-bois, comme il y a très peu de lumière, il y a très peu de plantes donc très peu d'animaux... Tout se passe là-haut! Les branches d'arbres sont couvertes de jardins suspendus... Il y a des montagnes de fleurs là-haut», raconte Francis Hallé, toujours aussi fasciné par un monde qu'il a découvert à 22 ans en Côte-d'Ivoire.
Et de s'enthousiasmer: «Les arbres, ce sont eux qui gouvernent la forêt alors qu'ils n'ont pas de cerveau! Les animaux sont à leur service. Ils arrivent à les faire venir quand ils en ont besoin, à les chasser quand ils n'en plus besoin... Ce qu'on a voulu faire, c'est un peu une réhabilitation de la fonction de l'arbre.»
La forêt tropicale, même si elle est se réduit peu à peu, «ne va pas disparaître» totalement, selon Francis Hallé. Mais «le vrai problème, c'est la transformation des forêts primaires en forêts secondaires (des forêts regénérées)... Or la forêt primaire est à la forêt secondaire ce qu'un champagne millésimé servi frappé dans une coupe de cristal est à un soda tiède dans un gobelet en plastique», conclut le botaniste pour illustrer la perte de diversité biologique due à la disparition de ces forêts primaires qui mettent 700 ans à pousser.
MCD

mardi 12 novembre 2013

Arréter les pesticides c'est possible...

Lancement d'un appel contre les pesticides

Des élus, des scientifiques et des responsables associatifs ont lancé samedi un appel aux autorités afin de les inciter à réduire ou supprimer l'usage des pesticides en raison de leurs risques potentiels pour la santé.
«L'effet cocktail de ces substances est encore insuffisamment documenté, mais pourrait s'avérer majeur pour un certain nombre d'associations avec des pathologies endocriniennes ou cancéreuses», écrivent les signataires de la pétition initiée par le député socialiste Gérard Bapt (Haute-Garonne).
Parmi les premiers signataires figurent notamment une cinquantaine de parlementaires et d'élus dont deux anciennes ministres de l'Ecologie, Delphine Batho et Chantal Jouanno , ainsi que la maire de Montpellier  Hélène Mandroux.
Mais on y trouve également des scientifiques comme le Pr Charles Sultan, spécialiste des troubles hormonaux au Centre hospitalier régional universitaire de Montpellier, ainsi que des représentants de l'Union nationale de l'apiculture française (UNAF), du réseau environnement  santé (RES) et de Générations Futures.
Les signataires relèvent qu'en dépit d'une «diminution nette des quantités vendues depuis 1998», les ventes de pesticides ne diminuent plus depuis trois ans, un constat qu'ils jugent «alarmant» alors que, selon le Commissariat général au développement durable, 90% des cours d’eau en France sont marqués par une «présence généralisée» de pesticides.
Ils appellent en conséquence les autorités politiques «à agir pour la réduction, voire la suppression quand cela est possible de l'usage des pesticides».
Lors d'un point fait en juin dernier sur les conséquences néfastes des pesticides sur la santé reconnues par des études scientifiques, l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) avait évoqué «une forte présomption d'association» avec des pathologies comme des maladies neurodégénératives et certains cancers, comme les cancers du sang.
Les travaux de l'Institut national de la recherche agronomique (Inra) ont pour leur part permis de «faire avancer les connaissances» sur les mécanismes de la perturbation endocrinienne comme sur la surmortalité des abeilles, relèvent les signataires.
Dans leur pétition, ils estiment nécessaire «de déclencher des campagnes d’information et de prévention auprès des publics vulnérables et des professionnels de la maternité et de la petite enfance ainsi que de mieux prendre en considération le risque professionnel, le risque d'exposition des riverains pendant les campagnes d'épandage et également celui de la population générale».
Ils demandent également aux autorités d'interdire la publicité sur les pesticides à destination du grand public.
MCD

samedi 9 novembre 2013

L' abandon de la taxe sur les transports un gâchis incroyable...

Ecotaxe: Nicolas Hulot «un gâchis incroyable» et «un manque de vision absolu»




ENVIRONNEMENT - Pour l'écologiste, la mesure a été mal expliquée...

Nicolas Hulot a estimé jeudi qu'il y avait eu «un gâchis incroyable autour de l'écotaxe», une mesure issue du Grenelle de l'environnement, votée en 2009 et reprise à son compte par l'actuel gouvernement avant de la suspendre. «Il y a eu un gâchis incroyable autour de l'écotaxe, un gâchis qui s'inscrit dans un manque de vision absolu», a estimé Nicolas Hulot  lors d'une conférence de presse de plusieurs ONG sur les négociations sur le climat, avant le rendez-vous annuel des Etats, à Varsovie (11-22 novembre).
«Qui a expliqué que l'écotaxe en Bretagne pouvait avoir comme finalité de relocaliser une partie de l'économie? (...) Qui a inscrit cela dans le cadre de la lutte contre le changement climatique?», a  demandé le président de la Fondation qui porte son nom. «Les mêmes qui ont défendu l'écotaxe à l'époque, au mieux ne l'ont pas soutenu, au pire l'ont critiqué», a-t-il déploré. «C'est un gâchis car cela avait fait l'objet d'un consensus, fruit du Grenelle, avec une concertation intelligente entre les différents partenaires, leMedef , les syndicats, les ONG, les collectivités territoriales», a-t-il rappelé.

«Il n'y a eu aucune pédagogie»

«Comme il n'y a eu aucune pédagogie, ça a été affiché comme un impôt de plus, sans vision sur la vertu de tout cela», a estimé l'envoyé spécial de François Hollande pour la protection de la planète. «C'est donc un gâchis d'intelligence collective et aussi car cela coute 800 millions d'euros à la collectivité», a-t-il ajouté. Interrogé sur la devenir de ce prélèvement, qui devait entrer en vigueur au 1er janvier 2014 après avoir déjà été reporté à plusieurs reprises, Nicolas Hulot a jugé qu'il était «urgent de remettre les choses à plat et de revenir avec une réforme en profondeur».
«Il faut revenir non pas par une taxe, mais avec une visibilité sur à quoi pourrait ressembler la fiscalité demain: plutôt que de taxer le travail, taxer les revenus non issus du travail, taxer les prélèvements énergétiques et de ressources naturelles, taxer la pollution, chacun peut comprendre cela», a-t-il avancé. «Il faut une réforme fiscale beaucoup plus en profondeur, non pas vers une fiscalité environnementale additionnelle mais qui vient se substituer graduellement à l'existante», a-t-il expliqué.