Un millier de Roumains à vélo demandent des voies réservées aux cyclistes
Un
millier de Roumains, des jeunes pour la plupart, ont sillonné samedi
les rues de Bucarest à vélo pour demander à la mairie de mettre en place
des voies réservées aux bicyclettes, soulignant que ce moyen de
transport écologique réduirait la pollution qui asphyxie la ville. "Il
est vrai que la mairie a créé des pistes cyclables sur les trottoirs
mais elles ne sont pas du tout pratiques, le plus souvent elles sont
occupées par des voitures garées", dit Selma Dragos, une experte en
ressources humaines venue au rassemblement accompagnée par son fils de
deux ans. "Les cyclistes semblent agacer aussi bien les piétons que les
chauffeurs, je pense que nous méritons plus de respect", ajoute-t-elle.
Selon Adrian Sorescu, président de l'association Ecopolis, l'un des
organisateurs de cette manifestation, "sur les quelque 160 km de pistes
cyclables aménagés par la mairie au prix exorbitant de 150.000 euro le
km, plus de 100 km ont été déclarés illégaux par la police car
inutilisables". "Quelqu'un devrait être sanctionné pour ce gaspillage,"
indique M. Sorescu à l'AFP. Cristian Varlan, un professeur de
mathématiques de 35 ans, dénonce pour sa part le "mépris" des autorités
envers les cyclistes. "Le maire Sorin Oprescu a affirmé que Bucarest
était +une ville pour les voitures+. Les piétons et les cyclistes
dovient donc se débrouiller comme ils peuvent", s'insurge-t-il.
Les participants ont également signé une pétition appelant les
autorités à encourager la marche à pied et la pratique du vélo. "La
Constitution garantit le droit à un environnement sain. Toutefois le trafic automobile,
principale source de pollution en ville, est stimulé avec une
insouciance inquiétante tandis que les solutions alternatives sont
refusées", ont déploré les signataires. Avec ses 1,2 million de
véhicules, Bucarest est l'une des capitales européennes les plus
polluées.
Pesticides: les sénateurs dénoncent les risques pour les utilisateurs
Dermatoses, problèmes respiratoires, troubles
neurologiques et cognitifs, cancers: les sénateurs ont dénoncé mardi les
risques sanitaires menaçant ceux qui fabriquent ou utilisent des
pesticides.
"Il faut plus de volontarisme et de
transparence pour aller vers le risque zéro", a résumé la sénatrice
socialiste Nicole Bonnefoy, rapporteur de la mission commune
d'information du Sénat en présentant le rapport réalisé sur les
pesticides et leur impact sur la santé de toutes les personnes appelées à
manipuler ces produits.
Fruit d'un travail de sept mois et adopté
à l'unanimité par les 27 sénateurs de la mission, ce rapport de 348
pages dresse un bilan sans concession de la situation avant de proposer
une centaine de recommandations qui devraient faire l'objet d'un débat
en séance plénière en janvier 2013.
Les risques sanitaires des
produits phytosanitaires ont été "sous-évalués", reconnaît le rapport
qui note que la peau "est quantitativement l'organe le plus contaminé".
De
nombreux pesticides autorisés aujourd'hui en France ont déjà une
toxicité cutanée reconnue, comme les fongicides et certains herbicides.
Comme
les dermatoses, les rhinites, asthmes et insuffisances respiratoires
chroniques sont reconnus comme des maladies professionnelles s'ils sont
liés à la manipulation de pesticides. C'est également le cas depuis peu
pour la maladie de Parkinson suite à une soixantaine d'études ayant fait
apparaître un doublement du risque pour les personnes exposées.
Même
si on dispose de moins d'études à ce stade, des soupçons existent pour
divers troubles cognitifs et neurologiques, et notamment la maladie
d'Alzheimer, ainsi que pour le cancer, même si le rôle exact joué par
les pesticides dans son développement reste "difficile à évaluer",
relève le rapport.
Des présomptions fortes existent pour le cancer
de la prostate, le lymphome ou encore les leucémies et les cancers du
cerveau chez l'enfant, mais elles devront encore être confirmées par de
nouvelles études.
4e consommateur mondial
Le problème est de
taille dans un pays qui est le 4e consommateur mondial de produits
phytosanitaires, avec 60.000 tonnes en moyenne par an, soit un tiers de
la consommation européenne, souligne de son côté le sénateur EELV du
Morbihan Joël Labbé, qui fait partie de la mission.
Il déplore
également qu'au lieu d'avoir baissé, comme le prévoit le plan Ecophyto
2018, la consommation de produits phytosanitaires ait encore augmenté de
1,3% en 2011. Lancé en 2008, le plan Ecophyto prévoit une réduction de
50% de l'usage de ces produits d'ici à 2018.
Les principales
victimes sont les agriculteurs, en particulier dans la viticulture ou la
culture maraîchère, avec des effets en terme de santé apparaissant
souvent très longtemps après l'exposition.
Parmi les
recommandations qui pourraient être mises en oeuvre rapidement, Sophie
Primas (UMP-Yvelines), présidente de la mission, cite la mutualisation
des données épidémiologiques et la mise en place de registres
d'exposition aux pesticides.
Les collectivités territoriales sont
invitées à ne plus utiliser de pesticides d'ici à 5 ans, tandis que la
vente de ces produits aux particuliers devrait être interdite "à terme".
Parmi
les autres mesures figurent le renforcement du contrôle des nouvelles
substances, en prenant notamment en compte le critère de perturbateur
endocrinien, ou encore le classement d'un produit comme cancérogène dès
la reconnaissance de cet effet chez l'animal.
Autre cause de la flambée des prix alimentaires, les agrocarburants
sont souvent montrés du doigt. Pour beaucoup d’ONG, il est intolérable
de mettre dans nos voitures des céréales qui pourraient nourrir les
hommes. Néanmoins, l’impact réel de ces cultures sur l’alimentation
reste discuté: d’après les estimations d’Agrimonde,
seulement 5% des calories végétales produites dans le monde sont
destinées aux usages non alimentaires et l’Agence internationale de
l’énergie avait calculé en 2005 que 1% des terres cultivées servaient à
produire des agrocarburants.
Un modèle agricole dicté par la concurrence
Il n’empêche que les terres cultivables se font de plus en plus rares
et que l’accroissement démographique pousse certains pays à sécuriser
leur alimentation en achetant des terres agricoles à l’étranger. «L’Asie
sera en déficit agricole intense dans les trente à quarante prochaines
années, c’est pour cela qu’elle achète des terres en Amérique du sud ou en Afrique», expliquait l’hydrologue Ghislain de Marsily à 20Minutes,
à l’occasion d’un colloque sur l’eau. Ce phénomène «d’accaparement de
terres», régulièrement dénoncé par les ONG, menace l’alimentation des
populations locales dans des régions souvent déjà défavorisées par un
modèle agricole dicté par la concurrence mondiale: «On met en
concurrence des gens équipés de tracteurs et de moissonneuses batteuses
avec des gens qui travaillent à la main et sont donc contraints
d’accepter les prix qui proviennent de l’exportation de nos surplus.
C’est bien ça qui est la cause de la faim dans le monde», affirme l’agronome Marc Dufumier.
Trois hamburgers par semaine, ce ne sera pas pour tout le monde
Et si tout le monde mangeait comme un Américain? Avec la hausse du pouvoir d’achat dans des pays très peuplés comme la Chine, la consommation de viande explose
et avec elle le besoin en céréales pour alimenter le bétail, en eau
pour cultiver ces céréales et en surface pour élever les animaux. Les trois hamburgers hebdomadaires
de l’Américain moyen ne pourront pas devenir le lot de neuf milliards
d’humains. Sans compter le gaspillage dont les sociétés occidentales
sont devenues expertes: «On surproduit à l’échelle internationale: pour
nourrir correctement un homme, il faut produire 200 kilos de céréales,
or la production mondiale est de 335 cette année. Ces 135 kilos
représentent le gaspillage dans nos sociétés du Nord, l’alimentation du
bétail et la fabrication d’éthanol pour nos voitures», rappelle Marc
Dufumier.
Les ONG réclament des assurances sur le débat sur la transition énergétique
Douze ONG environnementales ont demandé lundi à la
ministre de l'Ecologie, Delphine Batho, de clarifier les modalités du
débat sur la transition énergétique qui doit s'ouvrir en novembre,
menaçant de "se désolidariser" du processus si elles n'étaient pas
suffisamment associées.
Ce débat, qui doit se dérouler de novembre à mai 2013, doit définir comment la France mettra en oeuvre l'engagement de François Kollande de ramener la part du nucléaire dans la production d'électricité de 75 à 50% à l'horizon 2025.
A l'issue de la conférence environnementale, organisée à la mi-septembre, le gouvernement a précisé les contours de ce débat.
Dans un courrier commun adressé à Delphine Batho, les 12 associations, dont Grennpeace , France Nature Environnement, le WWF, la Fondation NicolasHulot
ou les Amis de la Terre, estiment toutefois que ce "cadre général"
présenté par le gouvernement "nécessite d'être complété, voire modifié".
Des
"précisions doivent être apportées", déclarent-elles dans ce courrier
dont l'AFP a obtenue copie, notamment sur les missions du comité
d'experts scientifiques sur lequel doit s'appuyer ce débat.
"Les
missions du comité ne doivent pas se limiter à un simple rôle d'avis sur
les documents servant de base au débat, mais bien comprendre la
production d'expertises au cours du débat, avec les moyens financiers
correspondants", demandent-elles à la ministre de l'Ecologie et de
l'Energie.
Les associations veulent par ailleurs pouvoir "proposer
des membres et être associées au choix des personnes" qui composeront
le comité de pilotage du débat, rappelant le "rôle crucial" de cette
instance.
Elles souhaitent aussi avoir "l'assurance" que la phase
de participation du grand public, prévue de janvier à avril 2013, "sera
au coeur du processus et non à la périphérie comme lors du Grenelle de
l'environnement".
Les ONG soulignent que la "démarche de
concertation" initiée lors de la conférence environnementale "doit se
poursuivre et s'amplifier, faute de quoi elles pourraient être amenées à
se désolidariser d'un processus dont les modalités de mise en place
(...) contrediraient les objectifs initiaux".
soyons le changement...que nous voulons voir dans le monde...
Conférences/Débats/Films/Expositions/Ateliers Spectacles/Visites de Sites/Soirées Conviviales
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" Ecologie au Quotidien" a pour objectif de sensibiliser les habitants sur l'impact de nos gestes quotidiens sur l'environnement, la santé et la société et de proposer des alternatives. Pour ce faire l'association organise à Die, depuis 7 ans à la mi-janvier, les " Rencontres de l'Ecologie au Quotiden" pendant 12 jours et propose conférences, débats, ateliers pratiques, ateliers pour les jeunes, visites de sites, soirées artistiques, sur les 3 écologies: pesonnelle, sociale et environnementale. Espace de rencontres convivial où le plaisir de partager, d'échanger, de créer des projets, de danser permet d'imaginer et construire les transformations sociales et écologique de demain.
L'association met en réseau des associations de l'ensemble de la vallée de la Drôme afin de mutualiser les informations, actions et projets allant dans le sens de l'Ecologie et des valeurs humanistes. Ce réseau est un enrichissement de la société civile sur nos territoires, le résultat d'une responsabilisation de ses acteurs face aux enjeux de société et une volonté de travailler en commun pour un " Mieux vivre ensemble".